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Soumis par chell Nadège le
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Financement de la participation politique et socio-économique des femmes

Je tenais à féliciter le brillant commentaire et les mesures prises pour aider ce merveilleux pays qu'est le Mali. En tant qu'experte en anthropologie politique et des problématiques de genre depuis ce pays, élargi à une expertise planétaire (le plafond de verre et la parité électorale étant dans un contexte global, une préoccupation planétaire plus qu'universelle), la question des représentations des femmes dans les partis politiques demande évidement des réformes et actions nationales. Cependant il me semble qu'une expertise des milieux (nos approches bottom up and up and down) soit capitale surtout dans des situations de conflits quotidiens ou de post-conflits à plus grande échelle.

1- déjà pour comprendre que les femmes des régions ne sont pas juste des pions manipulables par les partis politiques

2- Ensuite pour accepter que leur "intelligence", même si analphabètes pour une grande majorité, doit juste être mieux valorisée et mieux outillée pour viser un vrai rapprochement équitable avec les intellectuelles "du haut".

Le risque serait sinon de retomber dans des stéréotypes simplistes de la part des femmes brillantes de ce pays et de leurs organisations, à la satisfaction des partis politiques qui déjà en comprennent les failles et les possibles manipulations à l'intérieur même des solidarités fragiles et précaires des groupes militants et associatifs féminins.

Nous avons à cet effet initié "un projet politique" (étude des relations conflictuelles) et socio-économique complexe "EAA" qui en contient toutes les tensions électorales et réformes structurelles et comportementales à enseigner à nos leaders ainsi que les stratégies à prévoir pour parvenir à leurs objectifs, voir sur notre site www.reso-femmes.org.

La question du financement se pose donc à notre niveau, en terme de recherche et d'expertise à échelles équitables et variables : Comment organiser des campagnes nationales féminines et des liens effectifs et opérationnels durables avec les femmes "de la base"? Comment éviter qu'ils ne soient pas seulement discursifs mais stratégiquement organisés avec les groupes de femmes des régions éminemment actives et qui doucement réforment à leur manière, leurs propres autorités traditionnelles? et enfin comment des expertes qui siègent dans les débats internationaux et qui avancent déjà favorablement sur ces questions (collaboration étroite entre société civile; organisations gouvernementales et instances internationales, autant celles proches de l'ONU-Femmes que celles de l'ECOSOC en pleine avancées et consultations sur la question des femme°, doivent éviter toute absorption institutionnelle et s'imposer à faire définitivement reconnaître que l'urgence de financements politiques et ceux socio-économiques ne doivent plus être distingués (nos récents plaidoyers 2013).

Je fais ICI référence également à une démarche exceptionnelle de concertation entreprise à la mission suisse de New York en mars 2013, ou d'autres initiative telles que celles de la GFFD "Education and other tools for empowerment and against violence" et qui au delà des problématiques des OMD, cherche à promouvoir un agenda post 2015 efficient par des divers spécialistes de la question.

RESO-Femmes International, y participe activement et se spécialise depuis ses programmes, sur l'axe culturel et anthropologique à prendre en compte dans l'agenda post 2015.

Son Institut d'expertise en construction, vise des collaborations multi-situées et des erreurs à ne plus répéter pour la sécurité et le bien-être général des femmes. L'experience du Mali, pays d'avancée démocratique jusque récemment, montre à quel point la question s'est posée en lien à ses institutions fragiles (santé, éducation, environnement) que la décentralisation n'a pas pu entièrement résoudre.

Les leaders des régions comme ceux des capitales de Bamako et de Ouagadougou, nous les avons vu à l'oeuvre et étudiés depuis plus de 10 ans. les résultats de nos expertises et recherches à notre humble niveau, visent donc à favoriser le dialogue et l'entente des femmes déjà dans leurs structures internes participatives. Nos résultats qui seront publiés montrent que même avec les obstacles les plus extrêmes, nos leaders résistent et avancent par la qualité de nos formations.

Ainsi vos commentaires et réactions seront également favorables à l'avancée de nos programmes. Je remercie Iknowpolitics à avoir encouragé et invité à faire partager les femmes du monde entier sur ces sujets au coeur de l'actualité contemporaine.

Nadège CHELL, Anthopologue politique
spécialiste et experte de la Globalisation
Présidente de RESO-Femmes, International et West-africain Network

Issues Description

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Je tenais à féliciter le brillant commentaire et les mesures prises pour aider ce merveilleux pays qu'est le Mali. En tant qu'experte en anthropologie politique et des problématiques de genre depuis ce pays, élargi à une expertise planétaire (le plafond de verre et la parité électorale étant dans un contexte global, une préoccupation planétaire plus qu'universelle), la question des représentations des femmes dans les partis politiques demande évidement des réformes et actions nationales. Cependant il me semble qu'une expertise des milieux (nos approches bottom up and up and down) soit capitale surtout dans des situations de conflits quotidiens ou de post-conflits à plus grande échelle.

1- déjà pour comprendre que les femmes des régions ne sont pas juste des pions manipulables par les partis politiques

2- Ensuite pour accepter que leur "intelligence", même si analphabètes pour une grande majorité, doit juste être mieux valorisée et mieux outillée pour viser un vrai rapprochement équitable avec les intellectuelles "du haut".

Le risque serait sinon de retomber dans des stéréotypes simplistes de la part des femmes brillantes de ce pays et de leurs organisations, à la satisfaction des partis politiques qui déjà en comprennent les failles et les possibles manipulations à l'intérieur même des solidarités fragiles et précaires des groupes militants et associatifs féminins.

Nous avons à cet effet initié "un projet politique" (étude des relations conflictuelles) et socio-économique complexe "EAA" qui en contient toutes les tensions électorales et réformes structurelles et comportementales à enseigner à nos leaders ainsi que les stratégies à prévoir pour parvenir à leurs objectifs, voir sur notre site www.reso-femmes.org.

La question du financement se pose donc à notre niveau, en terme de recherche et d'expertise à échelles équitables et variables : Comment organiser des campagnes nationales féminines et des liens effectifs et opérationnels durables avec les femmes "de la base"? Comment éviter qu'ils ne soient pas seulement discursifs mais stratégiquement organisés avec les groupes de femmes des régions éminemment actives et qui doucement réforment à leur manière, leurs propres autorités traditionnelles? et enfin comment des expertes qui siègent dans les débats internationaux et qui avancent déjà favorablement sur ces questions (collaboration étroite entre société civile; organisations gouvernementales et instances internationales, autant celles proches de l'ONU-Femmes que celles de l'ECOSOC en pleine avancées et consultations sur la question des femme°, doivent éviter toute absorption institutionnelle et s'imposer à faire définitivement reconnaître que l'urgence de financements politiques et ceux socio-économiques ne doivent plus être distingués (nos récents plaidoyers 2013).

Je fais ICI référence également à une démarche exceptionnelle de concertation entreprise à la mission suisse de New York en mars 2013, ou d'autres initiative telles que celles de la GFFD "Education and other tools for empowerment and against violence" et qui au delà des problématiques des OMD, cherche à promouvoir un agenda post 2015 efficient par des divers spécialistes de la question.

RESO-Femmes International, y participe activement et se spécialise depuis ses programmes, sur l'axe culturel et anthropologique à prendre en compte dans l'agenda post 2015.

Son Institut d'expertise en construction, vise des collaborations multi-situées et des erreurs à ne plus répéter pour la sécurité et le bien-être général des femmes. L'experience du Mali, pays d'avancée démocratique jusque récemment, montre à quel point la question s'est posée en lien à ses institutions fragiles (santé, éducation, environnement) que la décentralisation n'a pas pu entièrement résoudre.

Les leaders des régions comme ceux des capitales de Bamako et de Ouagadougou, nous les avons vu à l'oeuvre et étudiés depuis plus de 10 ans. les résultats de nos expertises et recherches à notre humble niveau, visent donc à favoriser le dialogue et l'entente des femmes déjà dans leurs structures internes participatives. Nos résultats qui seront publiés montrent que même avec les obstacles les plus extrêmes, nos leaders résistent et avancent par la qualité de nos formations.

Ainsi vos commentaires et réactions seront également favorables à l'avancée de nos programmes. Je remercie Iknowpolitics à avoir encouragé et invité à faire partager les femmes du monde entier sur ces sujets au coeur de l'actualité contemporaine.

Nadège CHELL, Anthopologue politique
spécialiste et experte de la Globalisation
Présidente de RESO-Femmes, International et West-africain Network

Issues Description

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