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Parlements et élus

Le Parlement européen n’a jamais compté autant de femmes élues dans son histoire. Elles ne représentaient que 16 % de l’hémicycle en 1979, contre 41 % des élus pour la période 2019-2024 (38,9 % après la sortie du Royaume-Uni). Une proportion en progression à chaque élection. Le Parlement européen est ainsi plus féminisé que la plupart des Parlements nationaux des Vingt-Sept, à l’exception de ceux de la Suède (46,4 %), de la Finlande (45,5 %), de la Belgique (43,8 %) et du Danemark (42,5 %), selon les dernières données d’Eurostat. La France se situe à un niveau comparable à celui de l’hémicycle européen, avec 36,6 % de députées. 

En outre, sept des 14 vice-présidents sont des femmes et sur les cinq questeurs, trois sont des questeuses.

Des progrès, mais encore quelques efforts à fournir

Toutefois, cette situation encourageante ne doit pas cacher le fait que le Parlement européen n’ait été présidé qu’à trois reprises par des femmes depuis 1979 (date du passage à l’élection au suffrage universel direct du Parlement) - Simone Veil (1979-1982), Nicole Fontaine (1999-2002) et aujourd’hui Roberta Metsola (depuis 2022), soit trois présidentes pour 14 présidents.

Cliquez ici pour lire l’article publié par Toute l’Europe, le 24 février 2023.

La carte « Femmes en politique : 2023 », créée par l’Union interparlementaire (UIP) et ONU Femmes, présente de nouvelles données sur les femmes occupant des postes de direction et dans les parlements nationaux au 1er janvier 2023. Les données montrent que les femmes sont sous-représentées à tous les niveaux de prise de décision dans le monde et que la parité entre les sexes dans la vie politique est loin d’être atteinte.

Les femmes ne sont chefs d’État et/ou de gouvernement que dans 31 pays. Les femmes représentent 26,5 pour cent des membres du Parlement. Au niveau mondial, moins d’un ministre sur quatre est une femme (22,8 pour cent). De nouvelles données montrent que les femmes sont à la tête de portefeuilles importants en matière de droits de l’homme, d’égalité des sexes et de protection sociale, tandis que les hommes dominent des domaines politiques tels que la défense et l’économie.

Source: ONU Femmes

Dans un grand nombre de pays, les femmes députées restent très minoritaires. Une quinzaine de pays parviennent à la parité, dont le Mexique, l’Afrique du Sud et les pays d’Europe du Nord. La France est dans une situation intermédiaire.

Parmi les députés et sénateurs du monde entier, on compte 26 % de femmes en octobre 2022, selon l’Union interparlementaire (UIP), l’organisation mondiale des parlements nationaux. Autrement dit, les hommes parlementaires sont trois fois plus nombreux que les femmes aux mêmes postes.

Les disparités sont grandes d’un pays à l’autre. On peut considérer la parité comme atteinte dans quinze pays parmi les 193 États membres des Nations unies. La part de femmes parmi les députés [1] y atteint ou dépasse 45 %. Le Rwanda bat tous les records, avec 61 % de femmes. On trouve aussi dans le haut du classement plusieurs pays d’Amérique latine (Cuba, Mexique, Argentine, par exemple), l’Afrique du Sud et des pays scandinaves. L’Europe se démarque à peine des autres continents.

Cliquez ici pour lire larticle publié par L’Observatoire des inégalités, le 29 novembre 2022.

Élisabeth Borne est devenue lundi la deuxième femme française à occuper le poste de Première ministre, après Édith Cresson il y a 30 ans. Mais au-delà de cette nomination symbolique, quelle place occupent les femmes aux postes de pouvoir ? Radiographie en infographies.

Une seconde femme première ministre, 30 ans après la première. La symbolique est forte, et même l'opposition salue le geste tout en désapprouvant le profil d'Élisabeth Borne. Depuis 2012 et le gouvernement de Jean-Marc Ayrault (sous Français Hollande), les gouvernements sont paritaires. Mais derrière ces nominations, combien de femmes occupent des postes de pouvoir politique ? Combien sont-elles à l'Assemblée nationale, au Sénat, à la tête des mairies ? France Inter s'est plongé dans les chiffres.

Cliquez ici pour lire larticle publié par France Inter, le 17 mai 2022.

29 % de sénatrices, 39 % de députées, 42 % de conseillères municipales. Le bilan de la parité en politique est de moins en moins défavorable aux femmes, sauf aux fonctions à haute responsabilité.

La parité entre les femmes et les hommes en politique progresse en France. Les femmes représentent 39 % des députés, 42 % des conseillers municipaux, 50 % des députés européens, 49 % des conseillers régionaux et 50 % des conseillers départementaux. En revanche, seuls 20 % des maires sont des femmes. Moins d’un tiers des présidents de région sont des femmes. Elles président deux conseils départementaux sur dix et occupent moins d’un siège sur trois au Sénat (29 %).

Cliquez ici pour lire larticle publié par L’Observatoire des Inégalités, le 4 mars 2022.

La carte UIP-ONU Femmes, qui comprend le classement mondial des pays en fonction du nombre de femmes à des postes exécutifs ou gouvernementaux au 1er janvier 2021, fait état du plus haut niveau jamais atteint de femmes chefs d'État et de gouvernement, de présidentes de parlement et de femmes parlementaires et ministres.

Source: UIP

Cinquante ans après avoir obtenu le droit de vote, les femmes suisses sont mieux représentées que jamais au Parlement fédéral. Mais ce succès est trompeur. Au niveau local, les choses n’avancent que lentement.

Le 7 février 1971, les hommes suisses décident, par vote populaire, que les femmes peuvent aussi avoir leur mot à dire dans la politique du pays. Les élections fédérales du 31 octobre 1971 sont les premières auxquelles les femmes peuvent participer, comme électrices et comme candidates. Onze d’entre elles sont élues au Conseil national, ce qui représente 5,5% des effectifs de la Chambre basse. À la Chambre haute, une seule de 42 conseillers aux États est une conseillère.

Comment les choses ont-elles évolué depuis cette date? En 50 ans, les femmes ont-elles réussi à se faire une place en politique?

L’élection des femmes après la grève des femmes

Les dernières élections législatives fédérales, en octobre 2019, sont entrées dans l’histoire comme l’élection des femmes. Les Suisses n’avaient jamais élu autant de femmes aux deux Chambres du Parlement fédéral. En comparaison internationale, la Suisse s’en tire désormais plutôt bien. Avec un Conseil national féminin à 41,5%, elle occupe au niveau mondial une respectable 17e place sur 191 pays.

Qu’est-ce qui a mené à ce succès? «En 2019, plusieurs facteurs étaient réunis», explique la politologue Sarah Bütikofer, qui a participé à divers projets de recherche dans les domaines de la politique suisse, des parcours professionnels de politiciennes et politiciens et des questions de genre.

Cliquez ici pour lire l’article publié par Swiss Info le 28 janvier 2021.

Cette carte des femmes en politique rend compte sous une présentation visuelle originale de la présence des femmes au sein des gouvernements et des parlements au 1er janvier 2019. Elle classe les pays en fonction du nombre de femmes au sein des ministères et parlements et fournit en outre des statistiques sur les femmes aux plus hautes fonctions politiques dans le monde (chefs d'Etat, chefs de gouvernement, présidentes de chambres parlementaires et titulaires de portefeuilles ministériels). La représentation et l'utilisation des frontières sur la carte servant de support pour la présentation des données n'est pas l'expression d'une prise de position sur le statut juridique de tout pays, territoire, ville ou zone, ou sur la délimitation de frontières ou limites.

Cliquez ici pour voir la carte. 

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l’UIP lance le Nouveau Parline, une nouvelle version de son portail de données ouvertes sur les parlements nationaux. Cet outil s’adresse aux parlementaires, aux universitaires, à la société civile, aux médias et à toute personne s’intéressant aux parlements en tant qu’institution centrale de la démocratie.

’UIP recueille des données sur les parlements depuis sa création en 1889. Elle collecte par exemple des informations sur la participation des femmes à la vie politique depuis 1945. Avec son Nouveau Parline, l’UIP a rassemblé l’ensemble des données disponibles sur une seule plateforme qui permet aux utilisateurs non seulement d’observer l’évolution des tendances au fil du temps, mais aussi de comparer les avancées et les reculs enregistrés dans les différentes régions du monde.

Ce nouveau portail contient des informations sur la structure des parlements et sur leurs méthodes de travail, ainsi que sur des questions diverses telles que la représentation des femmes et des jeunes. Une grande partie de ces données sont inédites. La plupart des informations publiées sur le portail Nouveau Parline proviennent directement des parlements nationaux, et l’UIP les met régulièrement à jour de sorte que tout changement résultant de nouvelles élections ou d’autres circonstances soit reflété. Les données couvrent un large éventail de sujets, notamment le nombre de chambres parlementaires, le nombre de femmes parlementaires, le nombre de lois adoptées par les parlements et l’âge moyen des parlementaires.

Cliquez ici pour voir la plateforme de données.

 

Cette carte est un outil visuel unique pour capturer la participation des femmes au gouvernement exécutif et au parlement à une date donnée - 1er janvier 2017. La carte des femmes en politique non seulement fournit un classement de pays pour la représentation ministérielle et parlementaire, mais aussi des statistiques sur les femmes dans le leadership politique, notamment aux postes de chefs d'État ou de gouvernement, de présidentes de parlement, ainsi que des postes ministériels tenus par des femmes dans le monde entier. Les frontières sont représentées et utilisées sur la carte afin de présenter des données et ne sont pas l'expression d'une quelconque opinion concernant le statut juridique ou la délimitation de frontières de pays, territoires, villes ou zones.

Cliquez ici pour voir la carte. 

Le Québec est l’une des sociétés dans le monde où les luttes féministes ont mené aux plus grandes avancées en matière d’égalité entre les femmes et les hommes. Et pourtant, au Québec comme presque partout ailleurs, les femmes sont sous-représentées en politique. Andrée-Anne Lacasse et d’autres chercheures du Conseil du statut de la femme souhaitaient faire le point sur la situation des femmes en politique au Québec.

Ensemble, elles ont : 

  • étudié les mesures adoptées au Québec et ailleurs dans le monde pour améliorer la représentation des femmes en politique; 
  • recueilli les témoignages de dix-huit politiciennes; 
  • examiné ce qui se fait en région pour soutenir la participation politique des femmes.
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     Cliquez ici pour accèder à plus d'informations et ici pour lire le rapport d'où sont tirées ces statistiques. 

La Fédération des femmes du Québec, fondée en 1966, regroupe à ce jour cent cinquante associations et prés de mille membres individuelles. Elle est reconnue comme leader du mouvement des femmes par son implication politique et ses actions féministes d'envergure telles que la marche Du pain et des roses en 1995 et la Marche mondiale des femmes en 2000. La FFQ est un groupe de pression qui intervient au niveau politique pour défendre les droits des femmes, pour revendiquer l'égalité entre les sexes et promouvoir la mise en place des réformes nécessaires. Dans cette thèse, nous présentons un récit événementiel des quarante-deux premières années de la Fédération des femmes du Québec afin de mieux connaître cette organisation et contribuer ainsi à éclairer l'histoire du mouvement des femmes au Québec. Plus spécifiquement, nous étudions l'évolution de l'identité de cette Fédération. Deux facettes de son identité sont analysées dans cette thèse, il s'agit de son identité féministe et son identité nationaliste et des rapports qui s'articulent entre les deux. Cette thèse étudie de quelle manière les féministes au Québec se sont impliquées dans les débats politiques qui touchent la question nationale afin de démontrer que la FFQ y a joué un rôle politique, notamment par le biais des alliances partisanes de ses présidentes qui ont influencé les positions de la Fédération concernant cette question. En effet, en étudiant plus spécifiquement le parcours de chacune des présidentes, nous avons mis au jour tout un volet caché du mouvement des femmes, soit son alliance tangible avec les partis politiques. L'analyse des orientations politiques de la Fédération des femmes du Quèbec nous a permis de faire ressortir comment, tout au long de son histoire, cette fédération a pris part au débat sur l'avenir constitutionnel du Québec.