Aller au contenu principal

Partis politiques

Contexte

Dans la plupart des pays, les partis politiques sont le moyen principal et le plus efficace qui permet aux femmes de s’engager en politique et d’être élues. Leurs pratiques, politiques et valeurs peuvent avoir un impact profond sur la participation et la représentation politiques des femmes. En effet, les partis politiques désignent des candidats aux élections locales et nationales, financent les campagnes électorales, rassemblent les électeurs, fixent les priorités en matière de politique et de gouvernance et forment les gouvernements.[1]

En janvier 2019, les femmes n'occupaient que 24,3% des sièges parlementaires à travers le monde et 20,7% des postes ministériels.[2] Bien que la participation et la représentation politiques des femmes aient augmenté ces dernières années, les progrès sont très lents. La représentation inégale des femmes dans les organes de décision est un obstacle à la réalisation de l'égalité des sexes dans la société et à la réalisation des objectifs de développement durable à l'horizon 2030.

Une étude réalisée par International IDEA sur les engagements des partis politiques dans 33 pays africains a révélé un écart important entre les engagements généraux écrits des partis pour l’égalité des sexes et les mesures appliquées pour mettre en œuvre ces engagements.[3] Une autre étude centrée sur l'Amérique latine a révélé que 30% des partis politiques font à peine référence à l'égalité des sexes dans leurs documents de gouvernance interne.[4]

Pour que les efforts visant à promouvoir une participation politique des femmes réelle et égale soient efficaces, ils doivent intégrer des stratégies permettant aux partis politiques de s’assurer que leur constitution, structures, processus et financement tiennent compte de l’égalité des sexes et incluent toutes les femmes. Il est essentiel que les partis politiques encouragent la participation des femmes et intègrent les questions d’égalité des sexes dans leurs politiques et programmes afin d’assurer la diversité des points de vue et que personne ne soit laissé pour compte.

Objectif

iKNOW Politics et ses partenaires organisent cette discussion en ligne afin d’échanger des connaissances sur le rôle des partis politiques dans la promotion de la participation et de la représentation politiques des femmes et sur les bonnes pratiques permettant d’accroître et de renforcer leur contribution à la réalisation de l’égalité des sexes en politique et dans la société en général. Les leaders de partis politiques et leurs membres, les responsables politiques, les experts, les praticiens et les chercheurs sont invités à participer à la discussion en ligne du 13 août au 3 septembre 2019. Les contributions permettront l'élaboration d'une réponse consolidée qui visera à enrichir la base de connaissances disponible sur ce sujet.

Questions

  1. Les partis politiques de votre pays expriment-ils publiquement leur engagement en faveur de l'égalité des sexes ? Si tel est le cas, cet engagement est-il reflété dans leurs actions (structure de direction, nominations de candidats, financement des campagnes électorales et politiques par exemple) ?
  2. Que peuvent faire les partis politiques pour promouvoir la participation et la représentation politiques des femmes au sein de leurs organisations et dans la vie politique en général ? Que peuvent-ils faire pour mieux inclure les jeunes femmes, les femmes handicapées et les femmes autochtones ?
  3. Connaissez-vous des partis politiques qui ont obtenu un plus grand succès électoral après la mise en œuvre de mesures d’action affirmative en faveur des femmes ?
  4. La violence à l'égard des femmes en politique est un phénomène répandu. Que peuvent faire les partis politiques pour le combattre ?

Pour contribuer

  1. Utilisez la section commentaires ci-dessous.
  2. Envoyez votre contribution à connect@iknowpolitics.org afin que nous puissions la poster en votre nom.

_______________________ 

[1] Ballington, J., Davis. R., Reith, M., Mitchell, L., Njoki, C., Kozma, A., Powley, E., ‘Empowering Women for Stronger Political Parties: A Guidebook to Promote Women’s Political Participation’, 2011 (NDI and UNDP): iknowpolitics.org/en/learn/knowledge-resources/empowering-women-stronger-political-parties-guidebook-promote-womens

[2] ONU Femmes et l’Union inter-parlementaire, ‘Femmes en politique : 2019’: iknowpolitics.org/fr/learn/knowledge-resources/femmes-en-politique-2019

[3] International IDEA, ‘Review of political parties’ commitments to gender equality: a study of 33 African countries’, 2012 (unpublished)

[4] Rosas, V., Llanos, B. and Garzón de la Roza, G., ‘Gender and Political Parties: Far from Parity’, 2011 (Stockholm and New York: Inter-American Development Bank and International IDEA)

 

L'IKAT se compose d'un dirigeant pour le partenariat pour la réforme de la gouvernance en Indonésie (Kemitraan) en partenariat avec le NDI pour les affaires internationales en collaboration avec des partenaires régionaux : Coalition des KPI femmes indonésiennes, Persatuan Komuniti Selangor (EMPOWER) de Malaisie, Caucus des femmes du Timor-Leste, le Centre cambodgien pour les droits de l'homme (CCDH), le Center pour l’émancipation populaire du travail des Philippines ensemble pour renforcer la démocratie représentative et les droits politiques des femmes en préconisant la promotion de la représentation politique des femmes par le biais du partenariat régional sur l’initiative.

Pour le moment, le Kemitraan en collaboration avec ses partenaires régionaux mènent des projets de recherche régionaux sur plusieurs sujets. L'un d'entre eux est l'analyse du système de recrutement du parti politique actuel qui favorise davantage des femmes sur la liste de candidatures ainsi que la structure de leadership organisationnel des parties. A ce sujet, l'accent était mis sur l'analyse du système actuel de recrutement du parti politique en Indonésie, au Timor-Leste et aux Philippines. La recherche a été effectuée depuis septembre et devrait s'achever en fin décembre 2012. Pour affiner et enrichir les résultats de la recherche, Kemitraan avec iKNOW Politics procède à ce cercle de Discussion en ligne du 26 novembre au 15 décembre 2012.

Il y a quatre questions principales auxquelles cette recherche vise à répondre, notamment :

(1) Les facteurs culturels ou sociaux expliquent-ils le fait que certaines femmes candidates recrutées par les partis politiques soient par la suite élues par les électeurs ? Qu'est-ce qu'il fait que certaines femmes politiques réussissent et d'autres pas?

(2) Qu'est-ce que motive les candidats (surtout les candidates) pour qu'ils/elles décident de se présenter aux élections et donc quelle est l'approche des dirigeants du parti politique?

(3) Quels sont les facteurs pris en considération par la direction de parti politique lorsqu'ils choisissent des candidates pour être nominées ?

(4) Quels facteurs électoraux expliquent le fait que certaines candidates soient recrutées par les partis politiques et par la suite élues par les électeurs ? Un système électoral particulier affecte-t-il la chance des candidates étant recrutées et finalement élues ? Quelles sont les fonctions électorales qui augmenteraient la probabilité de candidates à remporter des sièges au Parlement?

 Je vous remercie d'avance pour vos commentaires.

Des partis politiques disent «Oui» pour un changement du quota de la représentativité féminine en politique.

Des représentants de l’opposition et du régime au pouvoir participaient, hier, mercredi matin, 13 avril, à un débat organisé par Gender Links, en collaboration avec la délégation de l’Union Européenne, à Moka.

Cela, dans le cadre d’une campagne menée par Gender Links baptisée «Rezone».

Cliquez ici pour accéder à l’enregistrement.

L’appel d’Emmanuel Macron aux femmes a été entendu : 40% des candidatures aux législatives qu’il a reçues depuis sont féminines. Mais les raisons du manque d’engagement des femmes en politique énoncées par le candidat sont-elles justes ?

Fin janvier, Emmanuel Macron a publié une vidéo sur Facebook dans laquelle il demande aux femmes de se mobiliser. Le candidat explique qu’il a lancé un appel à candidature pour les législatives et déplore qu’“aujourd’hui, seules 15% des candidatures sont féminines”.

Dans la vidéo, le fondateur du mouvement En Marche tente d’expliquer ce manque d’enthousiasme des femmes à s’engager en politique. Il cite deux raisons principales : l’autocensure et l'organisation familiale.

L’équipe de Les Echos START s’est demandée si les raisons énoncées par Emmanuel Macron étaient bien celles qui font que la vie politique en France est toujours aussi masculine et a interrogé deux chercheuses qui travaillent sur ce sujet depuis plusieurs années.

Cliquez ici pour lire leurs réponses. 

Nicolas Domenach en appelle à la révolte des femmes politiques. "Lorsque les bornes sont franchies, il n'y a plus de limites", dénonce-t-il, se disant "révolté du traitement machiste" qu'on inflige aux femmes ces jours-ci. "Qu'est-ce donc que cette glorification par François Fillon et les fillonistes de Pénélope, l'épouse modèle, le complément effacé de Monsieur, la moitié invisible et muette ? C'est cela l'idéal féminin ?", interroge-t-il.

"La discrète, la collaboratrice de l’ombre, reléguée aux taches obscures et appelée à rester une éternelle seconde : mais on rêve, on cauchemarde plutôt devant cette glorification totalement misogyne de la femme demie portion, et qu'on n’hésite pas à exclure ouvertement des postes de direction", s'insurge-t-il.

Et Nicolas Domenach de faire remarquer qu'il y a "aussi de quoi se révolter à gauche". Preuve en est, à ses yeux, "le spectacle auquel on a eu droit pendant la primaire socialiste : rien que des hommes armés de prétention et une seule femme, une pâle figurante, désarmante d’impréparation".

"En réalité, les femmes politiques doivent surmonter beaucoup d’obstacles pour arriver au sommet, le pire étant sans doute celui qu’elles ont dans la tête", décrypte le journaliste. Il évoque notamment "une crainte de ne pas être à la hauteur, un interdit d'imaginaire".

Regardez la vidéo publiée par RTL ci-dessous. 

"Les partis politiques doivent renforcer la présence de la femme au sein des postes de prise de décision et de notre côté, au ministère nous travaillons à la préparer à la gouvernance locale et à la vie publique" affirme la ministre tunisienne de la Femme, de la Famille et de l’Enfance Samira Marai dans une interview accordée à la radio tunisienne. 

*La partie sur la participation politique des femmes débute à la minute 17:56. 

Madame Rym Mahjoub Masmoudi est députée tunisienne. Présidente du groupe parlementaire de son parti Afek Tounes, Rym Mahjoub Masmoudi est la seule femme présidente d'un groupe parlementaire tunisien. Elles est aussi membre de la Commission de la législation générale et membre de la Commission des affaires de la femmes, de la famille, de l'enfance, de la jeunesse et des pesonnes âgées.