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Leadership des femmes

Ce réseau que financent les affaires mondiales Canada a tenu vendredi 15 mars un point de presse pour éclairer sur ses missions et le processus de mise en œuvre pour atteindre son objectif principal qui est l'accroissement de la jouissance des droits des femmes et la progression de l'égalité des sexes.

Pour y parvenir, la dynamique prévoit le renforcement des ODDF locaux, le financement de base pluriannuel, les financements rapides et projets innovants, et soutien au plaidoyer des plateformes, réseaux et alliances pour les droits des femmes, a souligné Leonie Kandolo, vice presidente du groupe.

"La paix et le développement durable ne peuvent se réaliser sans la participation de la majorité de la population qui est constituée des femmes. A ce sujet, la RDC a souscrit à un bon nombre d’instruments juridiques protégeant les femmes. En dépit des progrès réalisés, les femmes et les filles continuent de faire face à des obstacles persistants en matière d'accès aux ressources et à la participation au processus de paix, ce qui limite leur capacité à contribuer pleinement à la construction d'un Congo équitable et pacifique." 

Cliquez ici pour lire l’article intégral publié par Actualité.CD, le 16 mars 2024.

Source image : Actualité.CD

Pour mieux comprendre les obstacles auxquels les femmes sont confrontées dans leur participation à la vie politique, les autorités des États membres doivent, entre autres, fournir davantage de données ventilées par sexe, a expliqué Jéromine Andolfatto, chargée de mission des politiques et des campagnes au Lobby européen des femmes, à Euractiv.

Les informations qualitatives et quantitatives sur le vote des femmes sont insuffisantes, a déclaré Mme Andolfatto, soulignant que tous les pays de l’UE ne publient pas de données sur le vote en fonction du sexe.

« Le manque de données sur la participation politique des femmes est un défi. Nous avons demandé à certaines autorités électorales nationales de publier ces informations, afin d’identifier les tendances et les causes de l’inégalité », a déclaré la chargée de mission du Lobby européen des femmes, un réseau d’ONG européennes qui défendent les droits des femmes et l’égalité des sexes.

Parmi les données qui pourraient permettre de mieux comprendre les réalités auxquelles sont confrontées les femmes qui cherchent à devenir plus actives sur le plan politique, l’on peut citer des informations sur les parcours et origines des électrices.

Cliquez ici pour lire l’article intégral publié par Euractiv France, le 8 mars 2024.

Source image : Euractiv France

L’OTAN a conscience de l’effet disproportionné des conflits sur les femmes et les filles, du rôle essentiel des femmes en faveur de la paix et de la sécurité, et de l’importance d’intégrer la dimension de genre dans toutes les activités de l’Alliance. Le programme pour les femmes, la paix et la sécurité (FPS) a été lancé le 31 octobre 2000 avec l’adoption de la résolution 1325 du Conseil de sécurité de l’ONU, à laquelle sont venues s’ajouter neuf autres résolutions (1820, 1888, 1889, 1960, 2106, 2122, 2422, 2467 et 2493). L’approche de l’OTAN concernant le programme FPS s’articule autour des principes d’intégration, d’inclusivité et d’intégrité.

Principes directeurs

Les valeurs communes de l’OTAN - la liberté individuelle, la démocratie et les droits de la personne - et les obligations qui sont les siennes en vertu de la charte des Nations Unies sont les fondements du principe selon lequel il est essentiel de garantir pleinement les droits et la participation des femmes. Dans le prolongement des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU sur les femmes, la paix et la sécurité, l'Alliance s’emploie à lutter contre l’inégalité des genres en intégrant la dimension de genre dans ses trois tâches fondamentales, à savoir la dissuasion et la défense, la prévention et la gestion des crises, et la sécurité coopérative.

Les travaux de l’OTAN dans le domaine FPS sont guidés par trois principes : l’intégration, l’inclusivité et l’intégrité.

Cliquez ici pour lire l’article intégral publié par lOTAN, le 7 mars 2024.

Source image : OTAN

Depuis le 21 avril 1944, les femmes sont électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes. Ce n'est pourtant qu'après l'adoption de la révision constitutionnelle de 1999 et la mise en place de dispositifs contraignants que la parité politique a progressé en France.

C'est à la Libération que les Françaises obtiennent le droit de voter et d’être élues avec l'ordonnance du 21 avril 1944, adoptée par le Gouvernement provisoire de la République française basé à Alger. Elles vont rester pendant longtemps très minoritaires parmi les élus.

Les organisations féministes ne se saisissent que tardivement de la cause de la représentation politique des femmes. Celle-ci ne devient une priorité que dans les années 1990 c’est-à-dire après que nombre de revendications dans le domaine privé ou professionnel ont été satisfaites. C’est en 1999 qu’est adoptée une réforme constitutionnelle qui permet l’établissement de quotas en faveur des femmes. Deux lois en 2000 et 2007 complètent ce dispositif.

Cliquez ici pour lire l’article intégral publié par Vie publique, le 6 mars 2024.

Source image : Vie publique

Une conférence #IWD2024 très émouvante et inspirante s’est tenue aujourd’hui, samedi 24 février 2024, à Paris. La présidente élue du CNRI, Maryam Radjavi, était l’oratrice principale, ainsi que des dizaines d’autres femmes influentes du monde entier. Mme Radjavi a souligné que la participation active et égale des femmes à la direction politique est la clé de la réalisation de l’égalité des sexes dans toute société.

La présidente élue du CNRI a également rappelé que l’égalité et le leadership des femmes sont indispensables à la lutte contre un régime misogyne. Elle a également appelé les jeunes femmes iraniennes à se lever et à sauver les millions de femmes victimes de l’oppression des mollahs en renversant le régime. Voici le texte intégral de son discours:

La participation active et égale des femmes au leadership politique, condition sine qua non de la démocratie

A l’approche de la Journée internationale des femmes, nous adressons nos salutations les plus cordiales aux femmes qui se sont levées en défense de la cause de l’égalité, ont fait preuve d’abnégation pour ouvrir la voie aux autres et annoncer la venue d’une ère nouvelle.

À la lumière de ce combat, de ces souffrances et de l’expérience de quatre décennies de lutte contre la tyrannie religieuse, je suis fière d’être venue aujourd’hui pour souligner que :

– Les femmes sont la force du changement.

Cliquez ici pour lire l’article intégral publié par CNRI Femmes, le 25 février 2024.

Source image: CNRI FemmesRI Femmes

Le quatrième Forum pour les femmes, la paix et la sécurité, organisé par l’Union africaine, s’est tenu les 13 et 14 décembre à Addis-Abeba, en Éthiopie. L’occasion, une fois de plus, de regretter le peu de place accordée aux femmes dans la recherche de la paix, alors même qu’elles sont les premières victimes des conflits et que leur efficacité lors de pourparlers a été démontrée.

Mieux vaut tard que jamais. Ce n’est qu’en l’an 2000, soit cinquante ans après sa création, que les Nations unies ont défini le statut spécifique de victimes de guerre des femmes, reconnaissant ainsi officiellement les répercussions disproportionnées qu’elles subissent lors des conflits. De nombreuses autres résolutions ont vu le jour depuis, et pourtant, vingt-trois ans plus tard, les progrès en matière de représentation des femmes lors des pourparlers ou des activités de consolidation de la paix dans le monde ont été plus que modestes. Les récents conflits en Éthiopie et ailleurs en Afrique ont jeté une lumière nouvelle sur ces lacunes, conduisant deux éminentes figures de la diplomatie éthiopienne, Kongit Sinegiorgis et Tadelech Hailemichael, à fonder l’Institut pour la femme, la paix et la sécurité en Afrique, inauguré le 26 juillet 2023 à Addis-Abeba en la présence de Sahle-Work Zewde, la présidente de l’Éthiopie.

Cliquez ici pour lire l’article intégral publié par Jeune Afrique, le 17 décembre 2023.

Pendant l'Année d'Action du Sommet pour la Démocratie, la cohorte S4D sur l'Égalité des Genres en tant que Prérequis pour la Démocratie a identifié des recommandations pour renforcer la démocratie en promouvant l'égalité des genres, la Déclaration et le Plan d'Action de Recommandations. Les co-présidents de la cohorte de genre : la Suède, la Roumanie, l'Institut Georgetown pour les Femmes, la Paix et la Sécurité, et l'Institut International pour la Démocratie et l'Assistance Électorale (IDEA International) encouragent les gouvernements et la société civile à prendre en compte les recommandations et les actions proposées.

La Cohorte de Genre soutient fermement les thèmes des Sommets Régionaux pour la Démocratie 2023. Les thèmes régionaux sont étroitement liés à l'égalité des genres et le lien entre la démocratie et la Cohorte de Genre a développé des résumés spécifiques sur le genre pour chaque thème : Jeunesse ; Lutte contre la corruption ; Élections libres, justes et transparentes ; Technologies de l'information et des communications (TIC) et Liberté des médias.

Déclaration et Plan d'Action de Recommandations

Les recommandations et les actions proposées ont été identifiées en consultation avec la cohorte, qui compte plus de 100 représentants des gouvernements et de la société civile de toutes les régions du monde. Les gouvernements et la société civile sont encouragés à considérer ces recommandations comme des outils pour renforcer la démocratie en promouvant l'égalité des genres. Les recommandations se concentrent sur trois piliers : l'inclusion ; les cadres législatifs et politiques ; et la prévention des conflits, la paix et la sécurité. Chaque pilier thématique est essentiel pour l'égalité des genres dans les processus démocratiques.

Lire la déclaration de recommandations >>

Lire le plan d'action de recommandations >>

Résumés de la Cohorte de Démocratie sur l'Égalité des Genres

Cohorte du Sommet pour la Démocratie sur l'Égalité des Genres en tant que Prérequis pour la Démocratie : Élections libres, justes et transparentes

L'égalité des genres est fondamentale pour le processus électoral, car elle permet aux femmes, en tant qu'électrices, candidates et fonctionnaires élues, d'influencer les politiques publiques et de défendre leurs intérêts. Cependant, les femmes rencontrent des obstacles importants à leur participation politique, notamment l'utilisation de la violence et de l'intimidation de genre visant à les dissuader de se présenter à un poste ou d'exercer leurs droits politiques. Les défis et les risques sont encore plus importants pour les femmes des communautés historiquement marginalisées. De plus, les femmes ont moins de chances d'être recrutées et sélectionnées comme candidates, ont moins accès équitable aux fonds de campagne et sont confrontées à des défis plus importants pour la représentation proportionnelle.

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Cohorte du Sommet pour la Démocratie sur l'Égalité des Genres comme Prérequis : Lutte contre la Corruption

La corruption mine la démocratie et la justice en entravant la capacité du public à bénéficier pleinement des institutions gouvernementales. La lutte contre la corruption nécessite une perspective de genre pour comprendre pleinement son ampleur et son impact. Les femmes ont des approches uniques (mais non uniformes) pour lutter contre la corruption et sont également touchées de manière différente par celle-ci, ce qui engendre des inégalités et mine les opportunités pour des démocraties saines.

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Cohorte du Sommet pour la Démocratie sur l'Égalité des Genres en tant que Prérequis pour la Démocratie : Jeunesse

Les jeunes sont les leaders de demain. Cependant, les personnes de moins de 35 ans occupent rarement des postes de leadership politique formels, et il y a moins de femmes que d'hommes dans ces rôles. Les recherches de l'Union Interparlementaire (UIP) ont révélé que sur 2,2 % des parlementaires de moins de 30 ans, moins de 1 % sont de jeunes femmes. La marginalisation des jeunes, y compris des jeunes femmes, en politique conduit à des opportunités manquées pour renforcer les processus et les institutions de construction de la démocratie. L'égalité des genres en tant que prérequis pour la démocratie nécessite des efforts adaptés pour impliquer à la fois les jeunes femmes et les jeunes hommes. Il est nécessaire de s'attaquer aux obstacles à l'inclusion des jeunes en politique, y compris les formes de discrimination et de violence basées sur le genre.

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Cohorte du Sommet pour la Démocratie sur l'Égalité des Genres en tant que Prérequis pour la Démocratie : Information et Technologies de la Communication (TIC)

Les Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) ont le potentiel de combler les écarts de genre dans la participation politique des femmes. Elles peuvent servir d'outils pour permettre aux femmes d'influencer les agendas politiques, d'accroître leur accès aux ressources de campagne, de renforcer les réseaux de solidarité et d'augmenter leur représentation dans les agendas et les processus démocratiques. Grâce aux réseaux sociaux, aux blogs, aux podcasts et aux vidéos promotionnelles, les femmes ont réussi à contourner les médias traditionnels tels que la télévision et la radio, afin de faire entendre leur voix directement et d'accéder à la prise de décision politique.

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Cohorte du Sommet pour la Démocratie sur l'Égalité des Genres en tant que Prérequis pour la Démocratie : Liberté des Médias

La liberté de la presse et la sécurité des femmes journalistes sont essentielles pour la force des processus et des institutions démocratiques. Cependant, les femmes ne sont pas représentées de manière équitable dans les médias. Une étude de 2020 sur les médias au Royaume-Uni, aux États-Unis, au Kenya, en Inde, en Afrique du Sud et au Nigeria a révélé que les femmes ne représentaient qu’entre 15 % et 30 % des sujets des reportages d'actualité.

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La Stratégie pour l’égalité entre les hommes et les femmes 2022-2025, alignée sur notre Plan Stratégique, soutient les pays et les communautés pour accélérer les progrès en matière d’égalité entre les hommes et les femmes et d’autonomisation des femmes pour les quatre prochaines années. Elle vise à dépasser les efforts ponctuels et à aider les pays à modifier les structures de pouvoir et les systèmes économiques, sociaux et politiques qui perpétuent la discrimination.

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Depuis 2013, le Forum international des femmes autochtones (FIMI) décerne le « Prix du leadership », en reconnaissance des femmes ou des groupes de Femmes autochtones qui, par leur travail, leur engagement et leur responsabilité, réalisent des changements significatifs dans leur communauté ou au- delà. En 2021, FIMI a dédié le Prix du leadership FIMI à la résilience et à la force des organisations de Femmes autochtones qui se sont unies pour lutter contre la covid-19.

Ces organisations se sont démarquées par leur persévérance, leurs efforts collectifs et leur leadership pour prévenir la contagion, protéger les familles et les communautés, et contribuer à créer des conditions propices pour survivre aux difficultés physiques, mentales et spirituelles, tant individuellement que collectivement.

FIMI partage ici leurs histoires afin de mieux reconnaître et faire connaître les stratégies déployées par les Femmes autochtones pour combattre la pandémie. Toutes ont su faire face à des situations extrêmes, transmutant la douleur en actions transformatrices. Pour ce faire, elles ont adopté des mesures créatives ancrées dans les pratiques et les savoirs ancestraux de leurs Peuples. Comme l’exprime l’une d’elles, Rosimere Maria Vieira Teles, du peuple Arapaço : « Nos cœurs souffraient, mais nous nous sommes levées et nous nous sommes battues pour la vie. »

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Comme chaque année, l'Arcom, l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, (ex-CSA), publie son rapport sur la représentation des femmes à la télévision et à la radio. L’exercice 2021 révèle une amélioration de la présence des femmes à l’antenne.

La juste représentation des femmes et des hommes sur les antennes et la lutte contre les discriminations en raison du sexe constituent des missions essentielles pour l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, l'Arcom. L'Autorité accompagne les médias audiovisuels, modèles de représentations et leviers de changements sociaux, afin qu’ils améliorent la représentation des femmes sur leurs antennes et enrichissent leurs programmations pour lutter contre les stéréotypes de genre et les violences faites aux femmes.

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Les rédactions, en particulier celles de la presse écrite et de la radio, sont encore composées d’une majorité d’hommes.

En 2020, 41 % des reporters dans les journaux, radios et télévisions en Europe sont des femmes, contre 34 % en 2000 : une lente progression de +7 % en vingt ans, selon la sixième édition du Global Media Monitoring Project (GMMP 2020). Il n’en reste pas moins que les femmes deviennent plus facilement présentatrices et journalistes, la parité étant presque acquise dans ces fonctions, avec 47 % de femmes en 2020, ici aussi avec lenteur, +7 % par rapport à 2000. En Europe, les femmes représentent, en moyenne, 46 % de journalistes à la télévision, 43 % sur Twitter, 41 % sur internet et 40 % dans la presse écrite, contre seulement 33 % à la radio.

Cliquez ici pour lire larticle publié par La revue européenne des médias numériques, le 26 avril 2022.

La publication sur les Chiffres clés des fonctions dirigeantes et des chefs de corps dans la Fonction publique de l'État s'inscrit dans la série sur les chiffres clés de l'emploi dans la Fonction publique de l'État qui a été initiée, en 2019, par l'Observatoire de la fonction publique.

Dans une optique de transparence, l'objectif de cette nouvelle publication est de ventiler pour la première fois le nombre de fonctions dirigeantes et de chefs de corps, par genre, dans les différents domaines de l'Administration centrale pour les années 2019, 2020 et 2021. Les fonctions dirigeantes ont en commun d'assumer la même fonction dans la hiérarchie de l'organigramme de leur organisation, bien qu'elles peuvent avoir des titres différents (premiers conseillers de gouvernement, commissaires, directeur, directeur adjoint, inspecteur général, etc.).

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