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Leadership des femmes

Les rédactions, en particulier celles de la presse écrite et de la radio, sont encore composées d’une majorité d’hommes.

En 2020, 41 % des reporters dans les journaux, radios et télévisions en Europe sont des femmes, contre 34 % en 2000 : une lente progression de +7 % en vingt ans, selon la sixième édition du Global Media Monitoring Project (GMMP 2020). Il n’en reste pas moins que les femmes deviennent plus facilement présentatrices et journalistes, la parité étant presque acquise dans ces fonctions, avec 47 % de femmes en 2020, ici aussi avec lenteur, +7 % par rapport à 2000. En Europe, les femmes représentent, en moyenne, 46 % de journalistes à la télévision, 43 % sur Twitter, 41 % sur internet et 40 % dans la presse écrite, contre seulement 33 % à la radio.

Cliquez ici pour lire larticle publié par La revue européenne des médias numériques, le 26 avril 2022.

La publication sur les Chiffres clés des fonctions dirigeantes et des chefs de corps dans la Fonction publique de l'État s'inscrit dans la série sur les chiffres clés de l'emploi dans la Fonction publique de l'État qui a été initiée, en 2019, par l'Observatoire de la fonction publique.

Dans une optique de transparence, l'objectif de cette nouvelle publication est de ventiler pour la première fois le nombre de fonctions dirigeantes et de chefs de corps, par genre, dans les différents domaines de l'Administration centrale pour les années 2019, 2020 et 2021. Les fonctions dirigeantes ont en commun d'assumer la même fonction dans la hiérarchie de l'organigramme de leur organisation, bien qu'elles peuvent avoir des titres différents (premiers conseillers de gouvernement, commissaires, directeur, directeur adjoint, inspecteur général, etc.).

Cliquez ici pour accéder aux données.

Avec Magdalena Andersson, finalement élue première ministre de Suède lundi 29 novembre, et Xiomara Castro, en passe de devenir présidente du Honduras après sa victoire aux élections dimanche, la liste des femmes ayant dirigé un pays s’agrandit.

Les femmes dirigeantes ont existé sur tous les continents, mais l'Europe est la région avec la plus forte concentration de nations qui ont eu à leur tête une femme, et ce à plusieurs reprises. Tous les pays qui ont connu trois femmes leaders ou plus s'y trouvent. Celui qui a eu le plus de femmes aux commandes est la Suisse. Le pays dénombre cinq anciennes présidentes de la Confédération suisse, mais dispose d'un avantage car le mandat présidentiel est limité à un an.

Cliquez ici pour lire larticle publié par Statista, le 30 novembre 2021.


Premier pays au monde où les femmes ont obtenu le droit de vote, la Nouvelle-Zélande est maintenant l'exemple à suivre en matière de parité hommes-femmes dans la vie politique.

Depuis les élections d'octobre 2020, Mme Jacinda Ardern, Première Ministre, dirige le gouvernement le plus en pointe en matière de diversité dans l'histoire de la Nouvelle-Zélande. Le constat est le même chez les parlementaires, où l'on trouve un nombre sans précédent de femmes, de personnes de couleur, LGBTQ+ et appartenant à des peuples autochtones. Cette diversité se retrouve dans les 20 personnalités constituant le Gouvernement, dont cinq sont maories, trois sont des insulaires du Pacifique et trois sont issues de la communauté LGBTQ+. Reflétant désormais mieux la diversité de la population, le Gouvernement néo-zélandais montre la voie aux autres nations.

Cliquez ici pour lire larticle publié par L’Union Interparlementaire.

Cinquante ans après avoir obtenu le droit de vote, les femmes suisses sont mieux représentées que jamais au Parlement fédéral. Mais ce succès est trompeur. Au niveau local, les choses n’avancent que lentement.

Le 7 février 1971, les hommes suisses décident, par vote populaire, que les femmes peuvent aussi avoir leur mot à dire dans la politique du pays. Les élections fédérales du 31 octobre 1971 sont les premières auxquelles les femmes peuvent participer, comme électrices et comme candidates. Onze d’entre elles sont élues au Conseil national, ce qui représente 5,5% des effectifs de la Chambre basse. À la Chambre haute, une seule de 42 conseillers aux États est une conseillère.

Comment les choses ont-elles évolué depuis cette date? En 50 ans, les femmes ont-elles réussi à se faire une place en politique?

L’élection des femmes après la grève des femmes

Les dernières élections législatives fédérales, en octobre 2019, sont entrées dans l’histoire comme l’élection des femmes. Les Suisses n’avaient jamais élu autant de femmes aux deux Chambres du Parlement fédéral. En comparaison internationale, la Suisse s’en tire désormais plutôt bien. Avec un Conseil national féminin à 41,5%, elle occupe au niveau mondial une respectable 17e place sur 191 pays.

Qu’est-ce qui a mené à ce succès? «En 2019, plusieurs facteurs étaient réunis», explique la politologue Sarah Bütikofer, qui a participé à divers projets de recherche dans les domaines de la politique suisse, des parcours professionnels de politiciennes et politiciens et des questions de genre.

Cliquez ici pour lire l’article publié par Swiss Info le 28 janvier 2021.

Réalisé avec l’association Mobilising for Rights Associates (MRA), un récent rapport analyse l’inclusion des femmes dans le tissu socio-économique et politique, ainsi que les violences basées sur le genre. Son objectif : mieux identifier les disparités pour rendre plus efficace les projets d’autonomisation.

Avec l’association Mobilising for Rights Associates (MRA), l’Agence américaine pour le développement international (USAID) au Maroc a publié récemment un rapport, sous forme d’analyse «genre». Avec des données mises à jour, l’objectif est d’identifier les principaux obstacles aux niveaux social, économique et politique, ainsi que les opportunités, pour une meilleure intégration des femmes dans les projets de développement.

L’analyse tient compte également des impacts de la crise sanitaire, liée à la pandémie du nouveau coronavirus et dont il ressort que les femmes ont été davantage exposées aux violences basées sur le genre. En témoignent les chiffres du Haut-Commissariat au plan (HCP), que rappelle le document, révélant que «57 % des femmes marocaines avaient été victimes de violence au cours des 12 mois précédant l’enquête». La multiplication des cas de violence s’est, pas ailleurs, accompagnée d’une baisse de signalement, compte tenu des contraintes du confinement.

Cliquez ici pour lire l’article publié par Yabiladi le 22 December 2020.