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Éthiopiennes dans les hautes sphères : l'arbre qui cache une forêt d'inégalités ?

Editorial / Opinion Piece / Blog Post

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December 21, 2018

Éthiopiennes dans les hautes sphères : l'arbre qui cache une forêt d'inégalités ?

Source: Afrique le Point

La nomination de femmes à des postes prestigieux en Éthiopie a relancé l'espoir de changements majeurs en matière de genre dans la Corne de l'Afrique. Et si la dimension symbolique dominait un peu trop.

Meaza Ashenafi et Sahle Work-Zewde. L'une dirige la Cour suprême, l'autre est présidente. Deux nominations récentes, à de hauts postes, qui ont porté en cette fin d'année un coup de projecteur sur l'Éthiopie, l'un des rares pays sinon le seul en Afrique à pouvoir se targuer d'avoir un gouvernement paritaire. Une donne précipitée par l'arrivée du Premier ministre Abiy Ahmed qui a multiplié les réformes politiques et sociales. De quoi se poser la question de savoir si le pays est en passe de devenir un moteur pour une meilleure reconnaissance du droit et de la liberté de la femme sur le continent. « Toutes ces nominations ont une symbolique forte, mais malheureusement, elles ne reflètent pas vraiment la situation de toutes les Éthiopiennes », constate Bezunesh Tamru, professeure de géographie à l'université Paris. Celle-ci était invitée à s'exprimer lors d'une rencontre organisée par la librairie l'Harmattan à Paris sur le thème « Femmes de la Corne de l'Afrique : égalité par le haut, qu'en est-il du bas ? ». Car si les femmes sont bien plus présentes sur la scène politique qu'il y a encore quelques années, elles n'ont de visibilité pour le moment que dans certaines hautes sphères. Concernant Sahle Work-Zewde, sa fonction de présidente de l'Éthiopie, aussi symbolique que cela paraît, n'est presque que figurative.

Cliquez ici pour lire l’article publié par Afrique le Point le 21 decembre 2018.


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La nomination de femmes à des postes prestigieux en Éthiopie a relancé l'espoir de changements majeurs en matière de genre dans la Corne de l'Afrique. Et si la dimension symbolique dominait un peu trop.

Meaza Ashenafi et Sahle Work-Zewde. L'une dirige la Cour suprême, l'autre est présidente. Deux nominations récentes, à de hauts postes, qui ont porté en cette fin d'année un coup de projecteur sur l'Éthiopie, l'un des rares pays sinon le seul en Afrique à pouvoir se targuer d'avoir un gouvernement paritaire. Une donne précipitée par l'arrivée du Premier ministre Abiy Ahmed qui a multiplié les réformes politiques et sociales. De quoi se poser la question de savoir si le pays est en passe de devenir un moteur pour une meilleure reconnaissance du droit et de la liberté de la femme sur le continent. « Toutes ces nominations ont une symbolique forte, mais malheureusement, elles ne reflètent pas vraiment la situation de toutes les Éthiopiennes », constate Bezunesh Tamru, professeure de géographie à l'université Paris. Celle-ci était invitée à s'exprimer lors d'une rencontre organisée par la librairie l'Harmattan à Paris sur le thème « Femmes de la Corne de l'Afrique : égalité par le haut, qu'en est-il du bas ? ». Car si les femmes sont bien plus présentes sur la scène politique qu'il y a encore quelques années, elles n'ont de visibilité pour le moment que dans certaines hautes sphères. Concernant Sahle Work-Zewde, sa fonction de présidente de l'Éthiopie, aussi symbolique que cela paraît, n'est presque que figurative.

Cliquez ici pour lire l’article publié par Afrique le Point le 21 decembre 2018.


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