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Birmanie: La place faite aux femmes en politique diminue

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Birmanie: La place faite aux femmes en politique diminue

Source: Le Petit Journal

Un rapport du Réseau d’observation en Birmanie, aussi connu sous le nom de Rainmaker, montre que la place des femmes dans le paysage politique en Birmanie est en déclin. Le rapport s’appuie sur une analyse comparée des élections partielles de 2017 et 2018 pour parvenir à cette conclusion. En 2018, 7 femmes figuraient parmi les 69 candidats (soit environ 10%) et aucune n’a été élue ; en 2017, elles étaient 17 sur les 96 postulants, et 2 l’avaient emporté. Le rapport mentionne que 6 des 7 candidates de 2018 avaient été désignées dans le cadre du respect de la politique d’équilibre des genres mise en place par leur parti et que toutes les candidates avaient pu faire campagne librement. S’appuyant sur les données collectées lors des derniers scrutins, Aye Thandar Aung, en charge de ces questions au sein du Réseau, estime que “le problème est que les électeurs ne font pas confiance aux femmes pour diriger. Et que même s’ils ont adhéré à la Convention contre la discrimination des femmes, les principaux partis politiques ne font rien dans les faits afin de favoriser l’élection de candidates. La Birmanie a besoin que ses citoyens changent leur regard sur leur société et que les partis politiques passent des paroles aux actes.”

Source: Le Petit Journal.

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Un rapport du Réseau d’observation en Birmanie, aussi connu sous le nom de Rainmaker, montre que la place des femmes dans le paysage politique en Birmanie est en déclin. Le rapport s’appuie sur une analyse comparée des élections partielles de 2017 et 2018 pour parvenir à cette conclusion. En 2018, 7 femmes figuraient parmi les 69 candidats (soit environ 10%) et aucune n’a été élue ; en 2017, elles étaient 17 sur les 96 postulants, et 2 l’avaient emporté. Le rapport mentionne que 6 des 7 candidates de 2018 avaient été désignées dans le cadre du respect de la politique d’équilibre des genres mise en place par leur parti et que toutes les candidates avaient pu faire campagne librement. S’appuyant sur les données collectées lors des derniers scrutins, Aye Thandar Aung, en charge de ces questions au sein du Réseau, estime que “le problème est que les électeurs ne font pas confiance aux femmes pour diriger. Et que même s’ils ont adhéré à la Convention contre la discrimination des femmes, les principaux partis politiques ne font rien dans les faits afin de favoriser l’élection de candidates. La Birmanie a besoin que ses citoyens changent leur regard sur leur société et que les partis politiques passent des paroles aux actes.”

Source: Le Petit Journal.

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