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En Inde, les femmes politiques bataillent pour leurs droits et leur représentation

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En Inde, les femmes politiques bataillent pour leurs droits et leur représentation

Source: Media Part

Lors des élections générales qui ont lieu jusqu’à fin mai, 430 millions de femmes sont appelées à voter mais les partis ont confié moins de 9 % de leurs tickets à des candidates. Issues de partis, religions, castes et classes différentes, toutes les femmes politiques s’accordent sur un point : après deux décennies d’atermoiement, le projet de loi qui prévoit de réserver aux femmes un tiers des sièges parlementaires doit entrer en vigueur.

Dans les beaux quartiers du sud de la capitale, à deux pas du Parlement, Sharmistha Mukherjee reçoit dans une librairie du 10, Rajaji Marg. Les clés et le personnel de la vaste villa blanche, cachée derrière de hauts murs et protégée par un mirador flanqué de soldats, sont livrés aux anciens présidents à la fin de leur mandat pour cinq ans. Elle y réside avec son père Pranab Mukherjee, ponte du parti du Congrès et fidèle lieutenant de Indira et Sonia Gandhi, qui a occupé la plus haute fonction honorifique de 2012 à 2017, jusqu'à son retrait de la vie politique.

Après avoir consacré sa vie à l'art du Kathak, l'une des dix danses classiques de l'Inde, Sharmistha a rejoint le Congrès en juin 2014 après le choc de la défaite du plus vieux parti du pays face au BJP (« Parti du peuple indien ») de Narendra Modi, nationaliste et communautaire.

Elle qui ne s'était « jamais vraiment intéressée à la politique pendant la longue carrière de [s]on père », a senti la nécessité de s'engager pour soutenir « les valeurs libérales, séculaires et inclusives » d'un parti alors au plus bas. Elle dit : « Nous n'avons pas répondu correctement aux accusations de corruption et d'arnaques et devons travailler à regagner la confiance des électeurs. »

Cliquez ici pour lire l’article publié par Media Part le 14 mai 2019.

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Lors des élections générales qui ont lieu jusqu’à fin mai, 430 millions de femmes sont appelées à voter mais les partis ont confié moins de 9 % de leurs tickets à des candidates. Issues de partis, religions, castes et classes différentes, toutes les femmes politiques s’accordent sur un point : après deux décennies d’atermoiement, le projet de loi qui prévoit de réserver aux femmes un tiers des sièges parlementaires doit entrer en vigueur.

Dans les beaux quartiers du sud de la capitale, à deux pas du Parlement, Sharmistha Mukherjee reçoit dans une librairie du 10, Rajaji Marg. Les clés et le personnel de la vaste villa blanche, cachée derrière de hauts murs et protégée par un mirador flanqué de soldats, sont livrés aux anciens présidents à la fin de leur mandat pour cinq ans. Elle y réside avec son père Pranab Mukherjee, ponte du parti du Congrès et fidèle lieutenant de Indira et Sonia Gandhi, qui a occupé la plus haute fonction honorifique de 2012 à 2017, jusqu'à son retrait de la vie politique.

Après avoir consacré sa vie à l'art du Kathak, l'une des dix danses classiques de l'Inde, Sharmistha a rejoint le Congrès en juin 2014 après le choc de la défaite du plus vieux parti du pays face au BJP (« Parti du peuple indien ») de Narendra Modi, nationaliste et communautaire.

Elle qui ne s'était « jamais vraiment intéressée à la politique pendant la longue carrière de [s]on père », a senti la nécessité de s'engager pour soutenir « les valeurs libérales, séculaires et inclusives » d'un parti alors au plus bas. Elle dit : « Nous n'avons pas répondu correctement aux accusations de corruption et d'arnaques et devons travailler à regagner la confiance des électeurs. »

Cliquez ici pour lire l’article publié par Media Part le 14 mai 2019.

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