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Plaidoyer et lobbying

En Tunisie, le numérique est un outil à double tranchant pour la cause des femmes. Après la révolution de 2011, les réseaux sociaux ont aidé à libérer la parole avec le mouvement EnaZeda, sorte de #MeToo tunisien, ou encore l'appel à se mobiliser pour les droits des femmes, qui passent souvent par les plateformes numériques. Mais le web est aussi devenu le lieu de reproduction des violences basées sur le genre, notamment pour les activistes ou les femmes se lançant dans la politique. Au point où une coalition d'associations veut sensibiliser contre ces actes.

Activiste depuis la révolution de 2011, militante féministe, Asrar Ben Jouira a été prise à partie par des trolls sur Internet de nombreuses fois. Cela à cause de ses positions politiques, jusqu'à devenir la cible constante du cyberharcèlement.

Cette violence l'a forcée à changer sa façon d'utiliser les réseaux sociaux : « Par exemple, quand je vais quelque part, je ne mets pas les photos sur les réseaux sociaux. Alors qu'avant, je mettais des "stories" même si c'était une fête ou un évènement. J'ai tout arrêté par peur d'être attaquée. J'évite aussi certains statuts et je me relis dix fois avant de publier. C'est un peu comme si je me censure, finalement. »

Hayet Ahlemi, une ex-vice-présidente de conseil municipal à Kasserine, au centre-ouest du pays, a été victime d'attaques sur les réseaux sociaux en 2021 après avoir voulu dénoncer une affaire de corruption. « C'est allé très loin après que j'ai porté plainte dans cette affaire qui mettait en cause la gestion des biens publics au sein de la municipalité : un conseiller municipal m'a giflée devant tout le monde, et ensuite, le harcèlement a commencé sur le Net, raconte-t-elle. On a attaqué mon apparence physique, on m'a traitée de non-croyante et de mauvaise musulmane... »

Cliquez ici pour lire l’article intégral publié par RFI, le 22 avril 2024.

Source image : RFI

Le 21 avril 1944, alors que la Seconde Guerre mondiale n'est pas terminée, une ordonnance du gouvernement provisoire du général de Gaulle à Alger accorde le droit de vote aux femmes. Une décision historique prise après plus d'un siècle de lutte intense.

"Le Comité français de la libération nationale ordonne que les femmes sont électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes". C’est par ces mots rédigés par le Gouvernement provisoire de la République française que les femmes obtenaient enfin le droit de vote le 21 avril 1944. Cet article, rédigé il y a 80 ans dans le cadre d’une ordonnance portant sur l’organisation des pouvoirs publics après la Libération, marquait l’aboutissement d’un long combat pour les droits civiques des femmes en France.

Le droit de vote accordé aux femmes est revendiqué dès 1791, quand Olympe de Gouges réclame, dans sa "Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne", l’égalité des droits. Un homme des Lumières, le philosophe Nicolas de Condorcet, se prononce aussi en sa faveur dans son essai "Sur l’admission des femmes au droit de cité", publié en 1790. Mais l’exclusion des femmes du droit de vote est maintenue par la Constitution de 1791, puis par un vote de la Convention nationale en 1793 – quelques mois avant l'exécution d'Olympe de Gouges, guillotinée.

Les aspirations de certaines femmes à cette époque-là n’étaient pas perçues comme quelque chose de sérieux", explique Anne-Sarah Bouglé-Moalic, docteure en histoire à l’Université de Caen Normandie. "Les divisions n’étaient pas pensées en termes de sexes, mais de catégories sociales. La Révolution a été un grand laboratoire politique où des choses ont été tentées, mais il n’y a pas eu vraiment de continuité", précise cette spécialiste du vote des femmes en France.

Cliquez ici pour lire l’article intégral publié par France 24, le 21 avril 2024.

Source image : France 24

À l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes 2024, le 8 mars, la porte-parole thématique du Congrès sur l'égalité des genres, Eirini Dourou (Grèce, SOC/V/DP), a fait la déclaration suivante :

« En cette journée internationale des droits des femmes, nous nous faisons l'écho des principes de Reykjavik pour la démocratie et appelons à une participation pleine, égale et significative à la vie politique et publique pour tous, en particulier pour les femmes et les jeunes filles. Nous ne pouvons pas « inspirer l'inclusion » si les femmes et les filles ne sont pas pleinement représentées dans nos institutions démocratiques. Il s'agit d'une bataille commune que nous devons tous mener.

En tant qu'autorités locales et régionales, nous avons un rôle clé à jouer pour accélérer la carrière politique des femmes. Les aider à développer leurs capacités et à renforcer leur représentation et leur visibilité aux niveaux régional et national est un moyen sûr de voir leur nombre augmenter dans nos parlements et nos gouvernements.

Cliquez ici pour lire l’article intégral publié par Le Conseil de l’Europe, le 7 mars 2024.

Source image : Le Conseil de l’Europe

Égalité salariale, accès à l’emploi, parité en politique, IVG... Retour sur les dates clés de l'évolution des droits des femmes en France depuis 1791.

Malgré Olympe de Gouges qui publie, en 1791, la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne : "La femme naît libre et demeure égale à l’homme en droits" (art. 1er), la Révolution française ne modifie pas la condition des femmes et ne leur ouvre pas le chemin de la citoyenneté. Au contraire, en 1804, le code civil institutionnalise l’infériorité de la femme qui "doit obéissance à son mari".

Sous la IIIe République, les femmes bénéficient d’avancées civiles comme l’accès à l’instruction et la Première Guerre mondiale démontre qu’elles sont indispensables au bon fonctionnement de l’économie.

L’ordonnance du 21 avril 1944 (Journal officiel) du Gouvernement provisoire de la République française installé à Alger accorde le droit de vote et l’éligibilité aux femmes.

Dans la seconde moitié du XXe siècle, les revendications des femmes portent sur tous les domaines de la vie sociale, économique et politique et militent pour une réelle égalité.

Cliquez ici pour lire l’article intégral publié par Vie publique, le 1 mars 2024.

Source image : Vie publique

La journée internationale des droits des femmes est célébrée le 8 mars de chaque année. Cette journée de mobilisation existe partout à travers le monde. Elle a pour but de lutter pour les droits des femmes. Quels sont les enjeux de cette journée ? Quelle en est l’origine ? Depuis quand existe-t-elle ? Quelle est la thématique de la journée des femmes édition 2024 ? 

Qu’est-ce que la journée internationale des droits des femmes ?

La journée internationale des droits des femmes est une journée de rassemblement pour se mobiliser et échanger autour des questions d'égalité. L’objectif de cette journée est de dresser le bilan de la situation des femmes à travers le monde. Et de répondre aux questions suivantes :

  • Quelles ont été les victoires acquises ?
  • Quelles sont les pistes d’amélioration ?
  • Quelles sont les revendications à faire entendre ?

Chaque année, une thématique est déterminée par les Nations Unies.

Cliquez ici pour lire l’article intégral publié par Capital, le 23 février 2024.

Source image: Capital

Le président Louis Vlavonou a ouvert, lundi 15 janvier 2024 à Cotonou, le séminaire de formation des parlementaires sur le rôle du Caucus des femmes parlementaires du Bénin dans la consolidation de la démocratie et de la gouvernance inclusive et le renforcement du leadership féminin.Le rôle du Caucus des femmes parlementaires du Bénin dans la consolidation de la démocratie et de la gouvernance inclusive et le renforcement du leadership féminin.

C’est autour de ce sujet que l’Assemblée nationale a réuni, à la faveur d’un atelier de formation, les 29 femmes députées de la 9ème législature, les membres de la conférence des présidents, des responsables à divers niveaux du Parlement, des responsables d’ONG et des représentants de plusieurs partenaires techniques et financiers.

Cliquez ici pour lire l’article intégral publié par Banouto, le 21 janvier 2024.

Près d’un quart de siècle après l’adoption par le Conseil de sécurité de sa résolution 1325 (2000), la participation pleine, égale et véritable des femmes à l’édification de la paix devrait être la norme, et non une aspiration ou une préoccupation secondaire. Les données montrent toutefois que cette situation est loin d’être une réalité. Les femmes continuent d’être régulièrement écartées des processus de paix par les parties aux négociations, et les atrocités commises à l’encontre des femmes et des filles restent bien souvent impunies. Elles continuent de se heurter à des obstacles tenaces qui les empêchent de participer directement aux processus politiques et aux processus de paix, et les organisations de femmes peinent à trouver des ressources alors que les dépenses militaires continuent d’augmenter chaque année. Cette situation perdure même s’il est largement prouvé que la participation des femmes contribue à l’instauration de démocraties plus solides et d’une paix plus durable.

Cliquez ici pour lire l’article publié par Relief Web, le 24 octobre 2023.

Il suffit d’un instant pour déclencher une révolution, des actions collectives peuvent transformer les lois, l’expression créative peut modifier les comportements, et une invention peut changer le cours de l’histoire. Ce sont ces gouttes d’eau dans la mer qui, en dépit des obstacles, forment ensemble une vague de militantisme en faveur des femmes. Découvrez comment certaines de ces gouttes d’eau, grandes et petites, ont forgé nos vies ainsi que les droits et la vie des femmes et des filles du monde entier.

Découvrez l’histoire du militantisme féminin au fil des générations d’hier et d’aujourd’hui sur ce site interactif développé par ONU Femmes.

La fondation Bill & Melinda Gates et l’initiative No Ceilings de la fondation Bill, Hillary & Chelsea Clinton ont uni leurs forces pour évaluer les éléments de preuve des progrès et des lacunes concernant la situation des femmes et des filles au cours des 20 dernières années. Elles se sont demandées : À quoi ressemble la vie des femmes et des filles dans le monde entier 20 ans après la conférence de Pékin ? Quelles sont les barrières encore en place ? Que nous disent les chiffres ? Dans quelle mesure les lois et politiques ont-elles progressé sur cette période ? De quelles informations avons-nous encore besoin pour évaluer le statut des femmes et des filles ? Ces fondations ont travaillé avec l’Economist Intelligence Unit (EIU) et le WORLD Policy Analysis Center à l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA) (WORLD) pour analyser les performances de 197 pays et des signataires du programme de Pékin, et dresser un tableau de l’évolution des modes de vie des femmes et des filles depuis la conférence de Pékin.

Les données rassemblées dans ce rapport ont été collectées, dans la mesure du possible, sur une période de 20 ans et comprennent des aperçus régionaux et nationaux de certaines régions. Ces résultats sont présentés dans ce rapport et sont disponibles dans une représentation graphique sur le site www.noceilings.org

Dans le présent rapport, le Groupe de travail examine la discrimination à l’égard des femmes et des filles dans la vie culturelle et familiale. La construction culturelle du genre détermine le rôle des femmes et des filles au sein de la famille, y compris du mariage. Après avoir analysé le rôle de la culture et de la religion sur le droit à l’égalité pour les femmes et les filles dans la société et la famille, le Groupe de travail redéfinit la famille en intégrant une perspective de genre. En réaffirmant l’égalité entre les sexes et la diversité familiale, le droit à l’égalité des femmes doit être appliqué dans toutes les formes de réglementation de la famille, aussi bien dans les systèmes de droit familial séculier, que dans les systèmes de droit familial religieux imposé par l’État et dans les systèmes juridiques pluralistes. Après avoir rappelé les obligations des États pour lutter contre la discrimination à l’égard des femmes dans la vie culturelle et familiale, le Groupe de travail propose plusieurs recommandations, tirées de bonnes pratiques, afin d’établir une égalité réelle entre les sexes dans la vie culturelle et familiale.

La première conférence mondiale sur les peuples autochtones se termine en se focalisant sur le changement climatique. Le document final se concentre également sur les droits des femmes autochtones et aborde le problème de la violence contre les femmes, et précise que ce dernier "doit être en tête de l’agenda.'

Doit-on s’attendre à ce que la participation des femmes parlementaires modifie les résultats de l’action gouvernementale ? Les raisons qui font penser que les femmes pourraient agir dans une perspective différente de leurs homologues de sexe masculin sont pratiques plutôt que théoriques.