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RDC : Elections législatives, échec justifié des femmes

Editorial / Opinion Piece / Blog Post

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February 5, 2019

RDC : Elections législatives, échec justifié des femmes

Source: Afrique Media

Les femmes sont sous représentées au parlement à Kinshasa. Sur 485 députés nationaux, le parlement n’en compte que cinquante femmes. Au Sud-Kivu, seules trois femmes ont été élues aux scrutins du 30 décembre dernier. L’analyste politique, le professeur Bob KABAMBA tente, dans une interview accordée à votre medias, d’expliquer cet échec de n’avoir pas été massivement votées avec des propositions en vue de rectifier le tir dans le futur.

Pour lui, cette question de participation des femmes à la gestion de la chose publique est fondamentale. Pourtant, la parité tant prônée n’a pas été respectée aux législatives nationales et provinciales.

« Dans le système électoral congolais, la parité est plutôt souhaitée qu’exigée. On veut promouvoir la femme politique, mais des dispositions légales fermes dans ce sens font quasiment défaut », explique le politologue Bob KABAMBA.

D’après lui,  le contexte économique ne joue toujours pas en faveur des femmes candidates.

« Elles ont du mal à rivaliser contre des hommes à cause du faible pouvoir économique auquel s’ajoutent des charges multiples en tant que ‘’garantes des familles’’, censées se débrouiller pour la survie des ménages, l’éducation d’enfants et consorts ».

A ces jours, un autre obstacle demeure dans l’environnement électoral, à savoir la dynamique tribale ou ethnique. Et les femmes en sont souvent victimes.

Malgré les campagnes menées par des ONG dans le sens de la promotion de l’image des femmes, des écueils traditionnels pèsent encore. Le professeur Bob KABAMBA cite notamment le poids des préjugés collant le caractère des mœurs légères aux femmes qui se lancent en politique, l’incapacité d’assumer des charges de l’Etat en plus des taches ménagères, ...

Ces préjugés étant persistants au sein de l’opinion publique, il a été difficile pour les électeurs de faire confiance aux femmes.

Cliquez ici pour lire l’article publié par Afrique Media le 5 février 2019.


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Les femmes sont sous représentées au parlement à Kinshasa. Sur 485 députés nationaux, le parlement n’en compte que cinquante femmes. Au Sud-Kivu, seules trois femmes ont été élues aux scrutins du 30 décembre dernier. L’analyste politique, le professeur Bob KABAMBA tente, dans une interview accordée à votre medias, d’expliquer cet échec de n’avoir pas été massivement votées avec des propositions en vue de rectifier le tir dans le futur.

Pour lui, cette question de participation des femmes à la gestion de la chose publique est fondamentale. Pourtant, la parité tant prônée n’a pas été respectée aux législatives nationales et provinciales.

« Dans le système électoral congolais, la parité est plutôt souhaitée qu’exigée. On veut promouvoir la femme politique, mais des dispositions légales fermes dans ce sens font quasiment défaut », explique le politologue Bob KABAMBA.

D’après lui,  le contexte économique ne joue toujours pas en faveur des femmes candidates.

« Elles ont du mal à rivaliser contre des hommes à cause du faible pouvoir économique auquel s’ajoutent des charges multiples en tant que ‘’garantes des familles’’, censées se débrouiller pour la survie des ménages, l’éducation d’enfants et consorts ».

A ces jours, un autre obstacle demeure dans l’environnement électoral, à savoir la dynamique tribale ou ethnique. Et les femmes en sont souvent victimes.

Malgré les campagnes menées par des ONG dans le sens de la promotion de l’image des femmes, des écueils traditionnels pèsent encore. Le professeur Bob KABAMBA cite notamment le poids des préjugés collant le caractère des mœurs légères aux femmes qui se lancent en politique, l’incapacité d’assumer des charges de l’Etat en plus des taches ménagères, ...

Ces préjugés étant persistants au sein de l’opinion publique, il a été difficile pour les électeurs de faire confiance aux femmes.

Cliquez ici pour lire l’article publié par Afrique Media le 5 février 2019.


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