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Les femmes ambitieuses ont-elles leur place en politique ?

Editorial / Opinion Piece / Blog Post

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October 31, 2019

Les femmes ambitieuses ont-elles leur place en politique ?

Source: La Presse

Par Carol Patch-Neveu,

Les femmes qui ont de l’ambition dans leur vie professionnelle ont-elles leur place en politique ? Parce qu’on est en 2019, je suis d’avis que l’on ne devrait pas avoir à se poser telle question. Et pourtant.

La façon dont on traite, dans les médias, de la candidature de Gertrude Bourdon, en lice pour le Parti libéral du Québec dans la circonscription de Jean-Talon à Québec, est d’autant plus aberrante qu’elle est empreinte de misogynie, sinon d’antiféminisme.

Des journalistes et des analystes politiques n’hésitent pas à la dépeindre comme une vulgaire butineuse de partis, opportuniste et ambitieuse. Être tenace et audacieuse, est-ce un tort ?

Parce qu’elle s’est montrée d’emblée confiante et résolue à relever de grands défis, y compris au sein d’un cabinet ministériel, sans avoir fait ses classes en politique, elle n’aurait pas le droit de briguer de nouveau les suffrages un an plus tard ?

Il n’est pas étonnant qu’en 2018, autant la CAQ que le PLQ aient souhaité attirer dans leurs rangs quelqu’un de la trempe de Gertrude Bourdon, dont le curriculum vitæ est plus que reluisant ! Elle a dit non à la CAQ et François Legault s’est montré mesquin envers elle en faisant rendre public un texto « incriminant » ; rarement a-t-on été témoin d’un geste aussi bas en pleine campagne électorale.

Cliquez ici pour lire l’article publié par La Presse le 31 Octubre 2019.

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Par Carol Patch-Neveu,

Les femmes qui ont de l’ambition dans leur vie professionnelle ont-elles leur place en politique ? Parce qu’on est en 2019, je suis d’avis que l’on ne devrait pas avoir à se poser telle question. Et pourtant.

La façon dont on traite, dans les médias, de la candidature de Gertrude Bourdon, en lice pour le Parti libéral du Québec dans la circonscription de Jean-Talon à Québec, est d’autant plus aberrante qu’elle est empreinte de misogynie, sinon d’antiféminisme.

Des journalistes et des analystes politiques n’hésitent pas à la dépeindre comme une vulgaire butineuse de partis, opportuniste et ambitieuse. Être tenace et audacieuse, est-ce un tort ?

Parce qu’elle s’est montrée d’emblée confiante et résolue à relever de grands défis, y compris au sein d’un cabinet ministériel, sans avoir fait ses classes en politique, elle n’aurait pas le droit de briguer de nouveau les suffrages un an plus tard ?

Il n’est pas étonnant qu’en 2018, autant la CAQ que le PLQ aient souhaité attirer dans leurs rangs quelqu’un de la trempe de Gertrude Bourdon, dont le curriculum vitæ est plus que reluisant ! Elle a dit non à la CAQ et François Legault s’est montré mesquin envers elle en faisant rendre public un texto « incriminant » ; rarement a-t-on été témoin d’un geste aussi bas en pleine campagne électorale.

Cliquez ici pour lire l’article publié par La Presse le 31 Octubre 2019.

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