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Les femmes en politique : l’heure du renouveau, comme aux États-Unis ?

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January 16, 2019

Les femmes en politique : l’heure du renouveau, comme aux États-Unis ?

Source: The conversation

Un nombre plus important que jamais de femmes candidates – pas moins de 400 candidates sur l’ensemble des scrutins aux États-Unis (destinés à renouveler de nombreux mandats nationaux et locaux, parmi lesquels l’ensemble de la Chambre des représentants) – ont concouru lors des des élections de mi-mandat (les « midterms » ou » midterm elections) », le 6 novembre dernier.

À ce chiffre historique s’en est ajouté un autre : le records de femmes élues. Rien que pour la seule Chambre des représentants comportant 435 sièges, 95 d’entre elles ont remporté le suffrage, contre 84 pour l’ancienne mandature.

Cette progression de la parité se double d’une représentativité supplémentaire en terme de minorités, puisque deux élues musulmanes, deux élues amérindiennes et la plus jeune élue du scrutin – l’étonnante Alexandria Ocasio-Cortez – ont intégré la Chambre des représentants au sein du groupe du Parti démocrate. Ces résultats records des femmes aux midterms des États-Unis montrent que la parité est en train de devenir la norme dans ce pays : les citoyens rechignent de moins en moins à porter des femmes au pouvoir.

Si l’on s’en tient à l’analyse des scrutins successifs par le prisme du genre, ces femmes partaient pourtant de loin : la défaite-surprise de la démocrate Hillary Clinton, alors que l’écrasante majorité des sondages la donnaient gagnante, ne permettait guère d’envisager favorablement et avec certitude l’aspiration des électeurs à voter pour une femme. Pire : la dernière ligne droite de l’élection présidentielle états-unienne a débouché sur de nombreux propos sexistes et/ou misogynes attribués à Donald Trump.

Dans ce contexte, il semblait difficile de prédire qu’une égalité femmes-hommes serait aussi rapidement renforcée par le vote des habitant·e·s des États-Unis.

Cliquez ici pour lire l’article publié par The Conversation le 9 janvier 2018.

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Un nombre plus important que jamais de femmes candidates – pas moins de 400 candidates sur l’ensemble des scrutins aux États-Unis (destinés à renouveler de nombreux mandats nationaux et locaux, parmi lesquels l’ensemble de la Chambre des représentants) – ont concouru lors des des élections de mi-mandat (les « midterms » ou » midterm elections) », le 6 novembre dernier.

À ce chiffre historique s’en est ajouté un autre : le records de femmes élues. Rien que pour la seule Chambre des représentants comportant 435 sièges, 95 d’entre elles ont remporté le suffrage, contre 84 pour l’ancienne mandature.

Cette progression de la parité se double d’une représentativité supplémentaire en terme de minorités, puisque deux élues musulmanes, deux élues amérindiennes et la plus jeune élue du scrutin – l’étonnante Alexandria Ocasio-Cortez – ont intégré la Chambre des représentants au sein du groupe du Parti démocrate. Ces résultats records des femmes aux midterms des États-Unis montrent que la parité est en train de devenir la norme dans ce pays : les citoyens rechignent de moins en moins à porter des femmes au pouvoir.

Si l’on s’en tient à l’analyse des scrutins successifs par le prisme du genre, ces femmes partaient pourtant de loin : la défaite-surprise de la démocrate Hillary Clinton, alors que l’écrasante majorité des sondages la donnaient gagnante, ne permettait guère d’envisager favorablement et avec certitude l’aspiration des électeurs à voter pour une femme. Pire : la dernière ligne droite de l’élection présidentielle états-unienne a débouché sur de nombreux propos sexistes et/ou misogynes attribués à Donald Trump.

Dans ce contexte, il semblait difficile de prédire qu’une égalité femmes-hommes serait aussi rapidement renforcée par le vote des habitant·e·s des États-Unis.

Cliquez ici pour lire l’article publié par The Conversation le 9 janvier 2018.

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