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UIP: E-Bulletin de février 2013 disponible

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UIP: E-Bulletin de février 2013 disponible

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E-BULLETIN DE L’UIP

N°19, 14 février 2013

Les parlementaires veulent faire entendre leur voix dans la consultation sur la gouvernance pour l’après 2015 – D’éminents parlementaires d’Asie et du Pacifique, d’Amérique latine et d’Afrique apporteront leur savoir-faire et leur expertise parlementaires à une consultation mondiale sur la gouvernance et sur la manière de mieux l’intégrer à l’Agenda du développement pour l’après-2015. Cette consultation, que le Parlement panafricain tiendra le 28 février à Johannesburg, en Afrique du Sud, est l'une des 11 consultations thématiques pilotées par l'ONU afin d’alimenter un processus mondial et national beaucoup plus large, mandaté pour tracer l'avenir du développement lorsque les Objectifs du Mil lénaire pour le développement (OMD) viendront à échéance, en 2015. La perspective parlementaire, que l'UIP promeut, sera essentielle en la matière puisque les recommandations issues de la réunion auront pour but de préciser comment gouvernance démocratique et obligation de rendre compte peuvent à la fois inspirer un nouveau cadre de développement, et y être intégrées. L’UIP défend depuis longtemps l’idée que le développement durable n’est possible qu’à travers la démocratie et la gouvernance démocratique.

Cette consultation en Afrique du Sud s'inscrit dans le prolongement d'une réunion du Groupe d'experts de haut niveau chargé de conseiller le Secrétaire général de l’ONU sur les éléments constitutifs d'un cadre pour l’après-OMD, qui s’est tenue au Libéria. Une table ronde organisée à cette occasion par l’UIP, à laquelle ont pris part des membres du Groupe de haut niveau, est arrivée à la conclusion que démocratie et gouvernance démocratique devaient être au cœur des initiatives pour l’après-2015, où les parlements auraient un rôle décisif dans le succès des nouveaux plans nationaux de développement. Les recommandations de la consultation sur la gouvernance en Afrique du Sud seront soumises au Groupe de haut niveau.

L’UIP invite ses Membres à participer à toutes les consultations afin que la gouvernance démocratique occupe une place de choix dans les nouveaux objectifs de développement. Par ailleurs, les parlementaires peuvent faire entendre leur voix à titre individuel en participant au sondage en ligne My World où l’on recueille des opinions sur les priorités du développement.

Le Secrétaire général de l'UIP au Myanmar pour des entretiens - Le Secrétaire général de l'UIP, Anders B. Johnsson, doit s'entretenir avec les autorités parlementaires du Myanmar la semaine prochaine, moins d’un an après que le pays a réintégré l'Organisation. Cette visite de deux jours au Myanmar, qui donne le coup d’envoi d'une tournée dans la région, sera l'occasion d’évoquer l’appui que l’UIP apporte au Myanmar, pays qui s’emploie aujourd’hui à renforcer son parlement pour donner corps au changement démocratique. Une mission de suivi chargée d’évaluer l’avancement du projet de création d'une bibliothèque/service d'information parlementaire moderne sera conduite parallè lement à ces entretiens.

Le Secrétaire général se rendra ensuite au Cambodge et au Viet Nam où il aura des entretiens avec des dirigeants politiques et parlementaires dans la perspective d’un renforcement de la coopération avec ces pays. Le Viet Nam doit accueillir la 132ème Assemblée de l'UIP en 2015.

Des femmes parlementaires togolaises plaident pour une solution législative au problème de la violence sexiste – Au Togo, un groupe de femmes parlementaires prône une solution législative pour s’attaquer au problème des violences visant les femmes et les filles dans leur pays. Un projet de loi sur la question, rédigé avec le concours de l’UIP, est embourbé en commission depuis un an et les femmes parlementaires réfléchissent à de nouveaux moyens de hâter l’adoption du texte. Il s’agit notamment de mettre au point une stratégie de sensibilisation assignant des rôles et responsabilités précis au sein du groupe. Avec le concours de l'UIP, une formation va être dispensée à la mi-février à 40 femmes et hommes (parlementaires, ch efs traditionnels, représentants de la société civile et de cinq ministères). Les participants pourront non seulement identifier les éléments qui font obstacle à l'adoption de la loi mais aussi définir des messages clés et mettre au point des outils en vue de diffuser ces messages auprès de publics cibles. Ce sera en outre l'occasion de mieux comprendre les tenants et les aboutissants du projet de loi lui-même. Les femmes représentent plus de la moitié de la population du pays, et la majorité d’entre elles vivent dans des zones rurales pauvres, souvent victimes de mauvais traitements, de discrimination et de violences. Même si les autorités ont tenté de remédier à cette situation, l’arsenal législatif est toujours dépourvu de texte qui sanctionne les auteurs de ces actes et protège les victimes.

Renforcer la mobilisation contre les violences sexistes au Burundi - Quelque 80 parlementaires et administrateurs parlementaires travaillant sur l'égalité hommes-femmes et les droits des femmes au Burundi prendront part prochainement à deux journées de formation pratique visant à renforcer leur action de sensibilisation aux violences sexistes. Il s’agit d'aider les parlementaires, femmes et hommes, à sensibiliser l’opinion publique à la nécessité d’adopter une législation réprimant les violences sexistes, et à remettre en question les attitudes et les obstacles socio-culturels qui conduisent à tolérer ce type de violences. Ce stage de formation (18 et 19 février) s’inscrit dans le cadre de l’appui plus large que l'UIP app orte à ce pays africain dans la lutte contre les violences sexistes. Il s'agit de mettre au point des messages de sensibilisation percutants et de réfléchir à la manière de les diffuser auprès de publics cibles déterminés afin que soit adoptée une loi visant expressément les violences sexistes. Cette formation s’inscrit dans le prolongement d’une session spéciale à l’intention des femmes parlementaires, consacrée au leadership et à la communication, que l’UIP a organisée en décembre dernier. Pour pouvoir lutter efficacement contre les violences sexistes, il faut impérativement mobiliser l'opinion publique et les acteurs politiques, en particulier par une législation élaborée spécialement à cette fin. Des consultations nationales organisées par le Parlement burundais et l'UIP l’été dernier ont contribué à faire de la question de la législation réprimant les violences sexistes une priorité de l'agenda politique national. A cette occasion, l’adoption d’une loi avait en effet été définie comme hautement prioritaire par les parlementaires burundais, en particulier l'Association des femmes parlementaires, soucieux d’assurer une meilleure protection des femmes et de leurs droits au Burundi.

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E-BULLETIN DE L’UIP

N°19, 14 février 2013

Les parlementaires veulent faire entendre leur voix dans la consultation sur la gouvernance pour l’après 2015 – D’éminents parlementaires d’Asie et du Pacifique, d’Amérique latine et d’Afrique apporteront leur savoir-faire et leur expertise parlementaires à une consultation mondiale sur la gouvernance et sur la manière de mieux l’intégrer à l’Agenda du développement pour l’après-2015. Cette consultation, que le Parlement panafricain tiendra le 28 février à Johannesburg, en Afrique du Sud, est l'une des 11 consultations thématiques pilotées par l'ONU afin d’alimenter un processus mondial et national beaucoup plus large, mandaté pour tracer l'avenir du développement lorsque les Objectifs du Mil lénaire pour le développement (OMD) viendront à échéance, en 2015. La perspective parlementaire, que l'UIP promeut, sera essentielle en la matière puisque les recommandations issues de la réunion auront pour but de préciser comment gouvernance démocratique et obligation de rendre compte peuvent à la fois inspirer un nouveau cadre de développement, et y être intégrées. L’UIP défend depuis longtemps l’idée que le développement durable n’est possible qu’à travers la démocratie et la gouvernance démocratique.

Cette consultation en Afrique du Sud s'inscrit dans le prolongement d'une réunion du Groupe d'experts de haut niveau chargé de conseiller le Secrétaire général de l’ONU sur les éléments constitutifs d'un cadre pour l’après-OMD, qui s’est tenue au Libéria. Une table ronde organisée à cette occasion par l’UIP, à laquelle ont pris part des membres du Groupe de haut niveau, est arrivée à la conclusion que démocratie et gouvernance démocratique devaient être au cœur des initiatives pour l’après-2015, où les parlements auraient un rôle décisif dans le succès des nouveaux plans nationaux de développement. Les recommandations de la consultation sur la gouvernance en Afrique du Sud seront soumises au Groupe de haut niveau.

L’UIP invite ses Membres à participer à toutes les consultations afin que la gouvernance démocratique occupe une place de choix dans les nouveaux objectifs de développement. Par ailleurs, les parlementaires peuvent faire entendre leur voix à titre individuel en participant au sondage en ligne My World où l’on recueille des opinions sur les priorités du développement.

Le Secrétaire général de l'UIP au Myanmar pour des entretiens - Le Secrétaire général de l'UIP, Anders B. Johnsson, doit s'entretenir avec les autorités parlementaires du Myanmar la semaine prochaine, moins d’un an après que le pays a réintégré l'Organisation. Cette visite de deux jours au Myanmar, qui donne le coup d’envoi d'une tournée dans la région, sera l'occasion d’évoquer l’appui que l’UIP apporte au Myanmar, pays qui s’emploie aujourd’hui à renforcer son parlement pour donner corps au changement démocratique. Une mission de suivi chargée d’évaluer l’avancement du projet de création d'une bibliothèque/service d'information parlementaire moderne sera conduite parallè lement à ces entretiens.

Le Secrétaire général se rendra ensuite au Cambodge et au Viet Nam où il aura des entretiens avec des dirigeants politiques et parlementaires dans la perspective d’un renforcement de la coopération avec ces pays. Le Viet Nam doit accueillir la 132ème Assemblée de l'UIP en 2015.

Des femmes parlementaires togolaises plaident pour une solution législative au problème de la violence sexiste – Au Togo, un groupe de femmes parlementaires prône une solution législative pour s’attaquer au problème des violences visant les femmes et les filles dans leur pays. Un projet de loi sur la question, rédigé avec le concours de l’UIP, est embourbé en commission depuis un an et les femmes parlementaires réfléchissent à de nouveaux moyens de hâter l’adoption du texte. Il s’agit notamment de mettre au point une stratégie de sensibilisation assignant des rôles et responsabilités précis au sein du groupe. Avec le concours de l'UIP, une formation va être dispensée à la mi-février à 40 femmes et hommes (parlementaires, ch efs traditionnels, représentants de la société civile et de cinq ministères). Les participants pourront non seulement identifier les éléments qui font obstacle à l'adoption de la loi mais aussi définir des messages clés et mettre au point des outils en vue de diffuser ces messages auprès de publics cibles. Ce sera en outre l'occasion de mieux comprendre les tenants et les aboutissants du projet de loi lui-même. Les femmes représentent plus de la moitié de la population du pays, et la majorité d’entre elles vivent dans des zones rurales pauvres, souvent victimes de mauvais traitements, de discrimination et de violences. Même si les autorités ont tenté de remédier à cette situation, l’arsenal législatif est toujours dépourvu de texte qui sanctionne les auteurs de ces actes et protège les victimes.

Renforcer la mobilisation contre les violences sexistes au Burundi - Quelque 80 parlementaires et administrateurs parlementaires travaillant sur l'égalité hommes-femmes et les droits des femmes au Burundi prendront part prochainement à deux journées de formation pratique visant à renforcer leur action de sensibilisation aux violences sexistes. Il s’agit d'aider les parlementaires, femmes et hommes, à sensibiliser l’opinion publique à la nécessité d’adopter une législation réprimant les violences sexistes, et à remettre en question les attitudes et les obstacles socio-culturels qui conduisent à tolérer ce type de violences. Ce stage de formation (18 et 19 février) s’inscrit dans le cadre de l’appui plus large que l'UIP app orte à ce pays africain dans la lutte contre les violences sexistes. Il s'agit de mettre au point des messages de sensibilisation percutants et de réfléchir à la manière de les diffuser auprès de publics cibles déterminés afin que soit adoptée une loi visant expressément les violences sexistes. Cette formation s’inscrit dans le prolongement d’une session spéciale à l’intention des femmes parlementaires, consacrée au leadership et à la communication, que l’UIP a organisée en décembre dernier. Pour pouvoir lutter efficacement contre les violences sexistes, il faut impérativement mobiliser l'opinion publique et les acteurs politiques, en particulier par une législation élaborée spécialement à cette fin. Des consultations nationales organisées par le Parlement burundais et l'UIP l’été dernier ont contribué à faire de la question de la législation réprimant les violences sexistes une priorité de l'agenda politique national. A cette occasion, l’adoption d’une loi avait en effet été définie comme hautement prioritaire par les parlementaires burundais, en particulier l'Association des femmes parlementaires, soucieux d’assurer une meilleure protection des femmes et de leurs droits au Burundi.

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