Les dirigeantes de parlement œuvreront pour une vie politique plus inclusive
Source: UIP
Les Présidentes de parlement identifieront des actions claires pour éliminer les obstacles à la participation politique des femmes, mettre fin au harcèlement des femmes parlementaires et promouvoir des parlements inclusifs.
Organisé conjointement par l'Union interparlementaire (UIP) et la Chambre des députés de Bolivie, le 12ème Sommet des Présidentes de parlement réunira les plus hautes dirigeantes parlementaires afin qu'elles puissent se pencher sur les questions de genre dans les parlements et étudier les possibilités de favoriser des institutions politiques plus inclusives où chaque voix compte.
Le Sommet se tiendra les 25 et 26 avril à Cochabamba, en Bolivie, l'un des rares pays ayant atteint la parité entre les sexes au parlement et adopté une législation spécifique pour lutter contre la violence à l'égard des femmes en politique.
Une analyse récente de l'UIP a montré qu'en 2017, le nombre de femmes dans les parlements nationaux n'a augmenté que de 0,1 point de pourcentage par rapport à 2016, passant de 23,3 % à 23,4 %. Ce gain modeste est en décalage avec le nombre élevé de sièges remportés par les femmes aux élections en 2017, soit 27,1 %. Les participants au Sommet examineront les causes profondes de la sous-représentation des femmes en politique. Ils évalueront les résultats obtenus et analyseront les obstacles qui continuent d'entraver la pleine participation des femmes.
Les Présidentes se concentreront également sur la recherche de solutions pour mettre fin à la violence à l'encontre des femmes politiques, une question qui est de plus en plus d'actualité ces dernières années. Partout dans le monde, les femmes politiques sont confrontées quotidiennement au harcèlement sexuel et à l'intimidation, ainsi qu'à la violence sexiste. Une enquête menée en 2016 par l'UIP auprès de femmes parlementaires de 39 pays de toutes les régions du monde a révélé que plus de 81,8 % des personnes interrogées ont déclaré avoir subi une forme quelconque de violence psychologique. Plus de 44 % ont déclaré avoir reçu des menaces de viol, de violences physiques, d'enlèvement ou de mort.
Les Présidentes de parlement examineront en profondeur leur rôle et leur responsabilité en tant que leaders pour s'assurer que les parlements sont exempts de violence.
"Ce Sommet est l'occasion d'évaluer les progrès réalisés en matière de leadership des femmes dans les parlements. Aujourd'hui, 51 parlements de 48 pays sont dirigés par des femmes, ce qui correspond à 18,3 % des postes de présidents de parlement. C'est toutefois le moment de tirer la sonnette d'alarme quant aux derniers obstacles à la pleine participation des femmes à la vie politique et d'élever la voix contre le harcèlement de nos collègues féminines", a déclaré Gabriela Cuevas Barron, Présidente de l'UIP.
En outre, l'un des principaux sujets à l'ordre du jour du sommet sera de rendre les parlements plus représentatifs et de veiller à ce qu'ils accordent un pouvoir réel à l'ensemble de la population. Des initiatives novatrices visant à parvenir à des institutions parlementaires pleinement inclusives seront examinées, notamment des réformes électorales qui ouvriraient le parlement à une représentation plus diversifiée et l'utilisation de nouvelles technologies pour intégrer les points de vue des citoyens au cœur des délibérations parlementaires.
"En travaillant ensemble, les Présidentes de parlement présentes à ce Sommet peuvent faire des avancées majeures dans la lutte contre les inégalités et la promotion de sociétés plus inclusives", a ajouté la Présidente Cuevas Barron.
Source: UIP
Les Présidentes de parlement identifieront des actions claires pour éliminer les obstacles à la participation politique des femmes, mettre fin au harcèlement des femmes parlementaires et promouvoir des parlements inclusifs.
Organisé conjointement par l'Union interparlementaire (UIP) et la Chambre des députés de Bolivie, le 12ème Sommet des Présidentes de parlement réunira les plus hautes dirigeantes parlementaires afin qu'elles puissent se pencher sur les questions de genre dans les parlements et étudier les possibilités de favoriser des institutions politiques plus inclusives où chaque voix compte.
Le Sommet se tiendra les 25 et 26 avril à Cochabamba, en Bolivie, l'un des rares pays ayant atteint la parité entre les sexes au parlement et adopté une législation spécifique pour lutter contre la violence à l'égard des femmes en politique.
Une analyse récente de l'UIP a montré qu'en 2017, le nombre de femmes dans les parlements nationaux n'a augmenté que de 0,1 point de pourcentage par rapport à 2016, passant de 23,3 % à 23,4 %. Ce gain modeste est en décalage avec le nombre élevé de sièges remportés par les femmes aux élections en 2017, soit 27,1 %. Les participants au Sommet examineront les causes profondes de la sous-représentation des femmes en politique. Ils évalueront les résultats obtenus et analyseront les obstacles qui continuent d'entraver la pleine participation des femmes.
Les Présidentes se concentreront également sur la recherche de solutions pour mettre fin à la violence à l'encontre des femmes politiques, une question qui est de plus en plus d'actualité ces dernières années. Partout dans le monde, les femmes politiques sont confrontées quotidiennement au harcèlement sexuel et à l'intimidation, ainsi qu'à la violence sexiste. Une enquête menée en 2016 par l'UIP auprès de femmes parlementaires de 39 pays de toutes les régions du monde a révélé que plus de 81,8 % des personnes interrogées ont déclaré avoir subi une forme quelconque de violence psychologique. Plus de 44 % ont déclaré avoir reçu des menaces de viol, de violences physiques, d'enlèvement ou de mort.
Les Présidentes de parlement examineront en profondeur leur rôle et leur responsabilité en tant que leaders pour s'assurer que les parlements sont exempts de violence.
"Ce Sommet est l'occasion d'évaluer les progrès réalisés en matière de leadership des femmes dans les parlements. Aujourd'hui, 51 parlements de 48 pays sont dirigés par des femmes, ce qui correspond à 18,3 % des postes de présidents de parlement. C'est toutefois le moment de tirer la sonnette d'alarme quant aux derniers obstacles à la pleine participation des femmes à la vie politique et d'élever la voix contre le harcèlement de nos collègues féminines", a déclaré Gabriela Cuevas Barron, Présidente de l'UIP.
En outre, l'un des principaux sujets à l'ordre du jour du sommet sera de rendre les parlements plus représentatifs et de veiller à ce qu'ils accordent un pouvoir réel à l'ensemble de la population. Des initiatives novatrices visant à parvenir à des institutions parlementaires pleinement inclusives seront examinées, notamment des réformes électorales qui ouvriraient le parlement à une représentation plus diversifiée et l'utilisation de nouvelles technologies pour intégrer les points de vue des citoyens au cœur des délibérations parlementaires.
"En travaillant ensemble, les Présidentes de parlement présentes à ce Sommet peuvent faire des avancées majeures dans la lutte contre les inégalités et la promotion de sociétés plus inclusives", a ajouté la Présidente Cuevas Barron.
Source: UIP