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10 femmes qu’on verra bientôt sur le devant de la scène en France

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10 femmes qu’on verra bientôt sur le devant de la scène en France

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Source: VSD Magazine 

Elles sont jeunes, ambitieuses, et mises en avant par leur parti comme emblême de renouveau et de féminisation. Voici les figures politiques de demain. 

Sandrine Maze­tier, l’Au­bry aux cheveux longs: Sandrine Maze­tier, qui fête cette année ses 50 ans, fait incon­tes­ta­ble­ment partie des jeunes cadres qui incarnent le renou­vel­le­ment du Parti socia­liste. Proche de Martine Aubry et d’Anne Hidalgo mais anti-Macron, la jeune dépu­tée de Paris est deve­nue vice-prési­dente socia­liste de l’As­sem­blée natio­nale en 2012. Très enga­gée contre le Front Natio­nal, elle est aussi une mili­tante fémi­niste. Elle a par exemple proposé en 2013 de chan­ger le nom de l’école mater­nelle, une appel­la­tion selon elle sexiste, et s’obs­tine à vouloir qu’on l’ap­pelle « Madame le Président » (voir vidéo). Très active sur Twit­ter, la dépu­tée possède aussi son propre site web relayant son actua­lité. Et dire queL’Obs la quali­fiait en 2012 de « sans grand charisme ».

Marine Brenier, la chou­chou d’Es­trosi: A 29 ans, c’est elle que Chris­tian Estrosi a choisi pour lui succé­der dans la 5e circons­crip­tion des Alpes-Mari­times, après sa démis­sion surprise en mars. Son mentor ne manque jamais une occa­sion de la mettre en avant. C’est encore elle que Nico­las Sarkozy choi­sit pour deve­nir la prési­dente des Jeunes Répu­bli­cains après la démis­sion de Stéphane Tiki. Certains lui prédisent déjà un avenir de dépu­tée. « Je suis une femme, il ne faut pas se leur­rer, c’est un avan­tage assez impor­tant. En plus, je suis jeune, ça fait plusieurs points assez posi­tifs pour moi…»confiait-elle aux Inrocks en avril. On la voit d’ailleurs de plus en plus dans les médias. Un signe qui ne trompe pas.

Virgi­nie Calmels, la carte fémi­nine de Juppé: A 45 ans, Virgine Calmels a été adou­bée par Alain Juppé comme son héri­tière à la Mairie de Bordeaux. Mais elle accè­dera sans aucun doute à un poste minis­té­riel si ce dernier est élu Président en 2017. Dotée d’une forte person­na­lité, elle connait tous les codes média­tiques. Et pour cause : elle a succes­si­ve­ment dirigé Numé­ri­cable, Canal+ et la société de produc­tion Ende­mol. Nico­las Sarkozy lui a bien proposé le poste de numéro deux des Répu­bli­cains en rempla­ce­ment de Natha­lie Kosciusko-Mori­zet. Mais persua­dée que l’ex-président n’a aucune chance, elle préfère rester « droit dans ses bottes » et fidèle à son mentor.

Michèle Rivasi, l’out­si­der écolo: Ancienne diri­geante de Green­peace, Michèle Rivasi s’est décla­rée candi­date à la primaire écolo­giste sur Twit­ter le 1er aout dernier. Elle a d’abord soutenu une candi­da­ture de Nico­las Hulot, mais depuis la défec­tion de ce dernier, elle se sent pous­ser des ailes. « Je suis une femme de combat, proche des gens. Je pense être capable de fédé­rer les acteurs de l'écolo­gie du quoti­dien et répondre à la défiance qui s'abat injus­te­ment sur nous », écrit-elle sur son blog. L’eu­ro­dé­pu­tée flirte d’ailleurs avec les thèses complo­tistes et n’hé­site pas à balan­cer sur ses anciens amis nommés au gouver­ne­ment (les « traitres »). Une sérieuse rivale à Cécile Duflot, qui comme elle a réussi à s’at­ti­rer pas mal d’en­ne­mis.

Isabelle Le Callen­nec, l’atout breton des Répu­bli­cains: Vous n’avez encore jamais entendu son nom ? Isabelle Le Callen­nec est pour­tant vice-prési­dente du parti Les Répu­bli­cains depuis 2015. Centriste à l’ori­gine (elle est passée chez Bayrou en 1995 puis à l’UDF), l’ex-basket­teuse de 50 ans a pour­tant rallié le courant « Droite sociale », mené par Laurent Wauquiez et qui flirte avec certaines thèses popu­listes du FN. Pour se mettre en avant, elle n’hé­site pas à faire valoir ses racines bretonnes : « L’Ouest est une terre d’omis­sion pour la droite », expliquait-elle en 2013 au jour­na­liste Joseph d’Ar­rast. Dans ce fief de gauche, la dépu­tée de la 5ème circons­crip­tion d’Ille-et-Vilaine espère donc rallier les déçus du Hollan­disme.

Juliette Méadel, la bonne cliente PS des médias: Ancienne avocate et énarque, Juliette Méadel était porte-parole du PS avant d’être nommée secré­taire d'État char­gée de l'Aide aux victimes lors du dernier rema­nie­ment en février 2016. Une fonc­tion créée après les atten­tats de novembre 2015 à Paris et qui la propulse plus que jamais dans l’ac­tua­lité. Elle est une fidèle de Ségo­lène Royal, toujours très influente au sein du Parti socia­liste. Très active sur Twit­ter, elle est aussi une « bonne cliente » dans les médias, n’hé­si­tant pas à mettre les pieds dans le plat quitte à se faire des enne­mis. Maman de quatre enfants, Juliette Méadel est appe­lée à deve­nir à 42 ans une figure fémi­nine de premier plan du PS.

Julie Apri­cena, la version bis de Marion-Maré­chal Le Pen: A 25 ans, Julie Apri­cena a déjà près de 10 ans de mili­tan­tisme poli­tique derrière elle. Secré­taire dépar­te­men­tale du Cher du Front Natio­nal Jeunesse (FNJ), elle consti­tue l’une des figures montantes  chez les jeunes du Parti. On la voit fréquem­ment poser aux côtés des cadres du Parti, de Bruno Goll­nisch à Florian Philip­pot, et elle relaye abon­dam­ment leurs inter­ven­tions sur son fil Twit­ter. « Le FN est l’un des rares partis où on vous donne votre chance quand vous êtes une femme et jeune », assure la mili­tante, qui n’a pour­tant pas encore de mandat élec­tif. Sa ligne poli­tique, plus proche de celle de Marion-Maré­chal Le Pen que celle de Marine, surfe à fond sur l’im­mi­gra­tion et l’is­la­misme.

Virgi­nie Duby-Muller, la geek de Sarko: Sarko­zyste de la première heure, Virgi­nie Duby-Muller est délé­guée géné­rale en charge du numé­rique dans l’im­po­sant orga­ni­gramme du parti Les Répu­bli­cains. Histoire de mettre ses ambi­tions en pratique, elle alimente un site Inter­net, un compte Twit­ter, une page Face­book et même une chaine YouTube. A 37 ans, c’est aussi l’une des plus jeunes dépu­tées de l’hé­mi­cycle. Un moder­nisme tempéré par ses valeurs « tradi­tion­nelles », en parti­cu­lier sur la famille. Elle a égale­ment rejoint la « Réserve citoyenne », prônée par François Hollande. Bref, le portrait-robot idéal d’une future ministre de l’Eco­no­mie numé­rique.

Leila Chaibi, l’agi­ta­trice du Front de gauche:  Membre du Parti de Gauche, Leila Chaibi a été l’un des fers de lance du mouve­ment Nuit Debout au prin­temps dernier, squat­tant les mani­fes­ta­tions et les plateaux télé. De quoi faire oublier sa candi­da­ture ratée à Paris aux Muni­ci­pales en 2014. La mili­tante de 33 ans semble à présent très réveillée et active ses réseaux sur Twit­ter et Face­book. Regret­tant ouver­te­ment la mollesse de son parti poli­tique, elle préfère les actions directes et déton­nantes. Mais l’avan­cée de Jean-Luc Mélen­chon dans les sondages pour­rait la rame­ner au bercail.

Aline Bertrand, la tête brune du FN: A 30 ans, Aline Bertrand connait une ascen­sion fulgu­rante au sein du Front Natio­nal, auquel elle a adhéré en 2013 à son retour du Québec. Elue conseillère muni­ci­pale à Toulon en mars 2014, elle est propul­sée 6e sur la liste FN du Var lors des dépar­te­men­tales de 2015. La jeune femme est appré­ciée pour sa poly­va­lence et sa connais­sance poin­tue du programme FN. Elle se verrait bien candi­date aux prochaines légis­la­tives « si on a besoin de moi », précise-t-elle. Aux côtés de la blonde Marion Maré­chal Le Pen, la jolie brune ferait en effet un joli coup pour le FN à l’As­sem­blée.

 

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Source: VSD Magazine 

Elles sont jeunes, ambitieuses, et mises en avant par leur parti comme emblême de renouveau et de féminisation. Voici les figures politiques de demain. 

Sandrine Maze­tier, l’Au­bry aux cheveux longs: Sandrine Maze­tier, qui fête cette année ses 50 ans, fait incon­tes­ta­ble­ment partie des jeunes cadres qui incarnent le renou­vel­le­ment du Parti socia­liste. Proche de Martine Aubry et d’Anne Hidalgo mais anti-Macron, la jeune dépu­tée de Paris est deve­nue vice-prési­dente socia­liste de l’As­sem­blée natio­nale en 2012. Très enga­gée contre le Front Natio­nal, elle est aussi une mili­tante fémi­niste. Elle a par exemple proposé en 2013 de chan­ger le nom de l’école mater­nelle, une appel­la­tion selon elle sexiste, et s’obs­tine à vouloir qu’on l’ap­pelle « Madame le Président » (voir vidéo). Très active sur Twit­ter, la dépu­tée possède aussi son propre site web relayant son actua­lité. Et dire queL’Obs la quali­fiait en 2012 de « sans grand charisme ».

Marine Brenier, la chou­chou d’Es­trosi: A 29 ans, c’est elle que Chris­tian Estrosi a choisi pour lui succé­der dans la 5e circons­crip­tion des Alpes-Mari­times, après sa démis­sion surprise en mars. Son mentor ne manque jamais une occa­sion de la mettre en avant. C’est encore elle que Nico­las Sarkozy choi­sit pour deve­nir la prési­dente des Jeunes Répu­bli­cains après la démis­sion de Stéphane Tiki. Certains lui prédisent déjà un avenir de dépu­tée. « Je suis une femme, il ne faut pas se leur­rer, c’est un avan­tage assez impor­tant. En plus, je suis jeune, ça fait plusieurs points assez posi­tifs pour moi…»confiait-elle aux Inrocks en avril. On la voit d’ailleurs de plus en plus dans les médias. Un signe qui ne trompe pas.

Virgi­nie Calmels, la carte fémi­nine de Juppé: A 45 ans, Virgine Calmels a été adou­bée par Alain Juppé comme son héri­tière à la Mairie de Bordeaux. Mais elle accè­dera sans aucun doute à un poste minis­té­riel si ce dernier est élu Président en 2017. Dotée d’une forte person­na­lité, elle connait tous les codes média­tiques. Et pour cause : elle a succes­si­ve­ment dirigé Numé­ri­cable, Canal+ et la société de produc­tion Ende­mol. Nico­las Sarkozy lui a bien proposé le poste de numéro deux des Répu­bli­cains en rempla­ce­ment de Natha­lie Kosciusko-Mori­zet. Mais persua­dée que l’ex-président n’a aucune chance, elle préfère rester « droit dans ses bottes » et fidèle à son mentor.

Michèle Rivasi, l’out­si­der écolo: Ancienne diri­geante de Green­peace, Michèle Rivasi s’est décla­rée candi­date à la primaire écolo­giste sur Twit­ter le 1er aout dernier. Elle a d’abord soutenu une candi­da­ture de Nico­las Hulot, mais depuis la défec­tion de ce dernier, elle se sent pous­ser des ailes. « Je suis une femme de combat, proche des gens. Je pense être capable de fédé­rer les acteurs de l'écolo­gie du quoti­dien et répondre à la défiance qui s'abat injus­te­ment sur nous », écrit-elle sur son blog. L’eu­ro­dé­pu­tée flirte d’ailleurs avec les thèses complo­tistes et n’hé­site pas à balan­cer sur ses anciens amis nommés au gouver­ne­ment (les « traitres »). Une sérieuse rivale à Cécile Duflot, qui comme elle a réussi à s’at­ti­rer pas mal d’en­ne­mis.

Isabelle Le Callen­nec, l’atout breton des Répu­bli­cains: Vous n’avez encore jamais entendu son nom ? Isabelle Le Callen­nec est pour­tant vice-prési­dente du parti Les Répu­bli­cains depuis 2015. Centriste à l’ori­gine (elle est passée chez Bayrou en 1995 puis à l’UDF), l’ex-basket­teuse de 50 ans a pour­tant rallié le courant « Droite sociale », mené par Laurent Wauquiez et qui flirte avec certaines thèses popu­listes du FN. Pour se mettre en avant, elle n’hé­site pas à faire valoir ses racines bretonnes : « L’Ouest est une terre d’omis­sion pour la droite », expliquait-elle en 2013 au jour­na­liste Joseph d’Ar­rast. Dans ce fief de gauche, la dépu­tée de la 5ème circons­crip­tion d’Ille-et-Vilaine espère donc rallier les déçus du Hollan­disme.

Juliette Méadel, la bonne cliente PS des médias: Ancienne avocate et énarque, Juliette Méadel était porte-parole du PS avant d’être nommée secré­taire d'État char­gée de l'Aide aux victimes lors du dernier rema­nie­ment en février 2016. Une fonc­tion créée après les atten­tats de novembre 2015 à Paris et qui la propulse plus que jamais dans l’ac­tua­lité. Elle est une fidèle de Ségo­lène Royal, toujours très influente au sein du Parti socia­liste. Très active sur Twit­ter, elle est aussi une « bonne cliente » dans les médias, n’hé­si­tant pas à mettre les pieds dans le plat quitte à se faire des enne­mis. Maman de quatre enfants, Juliette Méadel est appe­lée à deve­nir à 42 ans une figure fémi­nine de premier plan du PS.

Julie Apri­cena, la version bis de Marion-Maré­chal Le Pen: A 25 ans, Julie Apri­cena a déjà près de 10 ans de mili­tan­tisme poli­tique derrière elle. Secré­taire dépar­te­men­tale du Cher du Front Natio­nal Jeunesse (FNJ), elle consti­tue l’une des figures montantes  chez les jeunes du Parti. On la voit fréquem­ment poser aux côtés des cadres du Parti, de Bruno Goll­nisch à Florian Philip­pot, et elle relaye abon­dam­ment leurs inter­ven­tions sur son fil Twit­ter. « Le FN est l’un des rares partis où on vous donne votre chance quand vous êtes une femme et jeune », assure la mili­tante, qui n’a pour­tant pas encore de mandat élec­tif. Sa ligne poli­tique, plus proche de celle de Marion-Maré­chal Le Pen que celle de Marine, surfe à fond sur l’im­mi­gra­tion et l’is­la­misme.

Virgi­nie Duby-Muller, la geek de Sarko: Sarko­zyste de la première heure, Virgi­nie Duby-Muller est délé­guée géné­rale en charge du numé­rique dans l’im­po­sant orga­ni­gramme du parti Les Répu­bli­cains. Histoire de mettre ses ambi­tions en pratique, elle alimente un site Inter­net, un compte Twit­ter, une page Face­book et même une chaine YouTube. A 37 ans, c’est aussi l’une des plus jeunes dépu­tées de l’hé­mi­cycle. Un moder­nisme tempéré par ses valeurs « tradi­tion­nelles », en parti­cu­lier sur la famille. Elle a égale­ment rejoint la « Réserve citoyenne », prônée par François Hollande. Bref, le portrait-robot idéal d’une future ministre de l’Eco­no­mie numé­rique.

Leila Chaibi, l’agi­ta­trice du Front de gauche:  Membre du Parti de Gauche, Leila Chaibi a été l’un des fers de lance du mouve­ment Nuit Debout au prin­temps dernier, squat­tant les mani­fes­ta­tions et les plateaux télé. De quoi faire oublier sa candi­da­ture ratée à Paris aux Muni­ci­pales en 2014. La mili­tante de 33 ans semble à présent très réveillée et active ses réseaux sur Twit­ter et Face­book. Regret­tant ouver­te­ment la mollesse de son parti poli­tique, elle préfère les actions directes et déton­nantes. Mais l’avan­cée de Jean-Luc Mélen­chon dans les sondages pour­rait la rame­ner au bercail.

Aline Bertrand, la tête brune du FN: A 30 ans, Aline Bertrand connait une ascen­sion fulgu­rante au sein du Front Natio­nal, auquel elle a adhéré en 2013 à son retour du Québec. Elue conseillère muni­ci­pale à Toulon en mars 2014, elle est propul­sée 6e sur la liste FN du Var lors des dépar­te­men­tales de 2015. La jeune femme est appré­ciée pour sa poly­va­lence et sa connais­sance poin­tue du programme FN. Elle se verrait bien candi­date aux prochaines légis­la­tives « si on a besoin de moi », précise-t-elle. Aux côtés de la blonde Marion Maré­chal Le Pen, la jolie brune ferait en effet un joli coup pour le FN à l’As­sem­blée.

 

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