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Afghanistan, Bolivie, Nouvelle-Zélande : quand les femmes sont au pouvoir

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Afghanistan, Bolivie, Nouvelle-Zélande : quand les femmes sont au pouvoir

Source: National Geographic

Ce 6 novembre 2019, la mairie de la ville, dans le département de Cochabamba, dans le centre de la Bolivie, était en feu. Elle avait été incendiée à la suite de l’élection présidentielle contestée, en octobre, et des manifestations ayant contraint le président Evo Morales au départ.

La maire, María Patricia Arce Guzmán, 48 ans, élue en juin 2015, était membre du Mouvement vers le socialisme (MAS), le parti de Morales. Elle a réussi à échapper au brasier. Encore lui fallait-il esquiver la foule massée au-dehors. Elle s’est mise à courir à travers les rues de la ville.

«Puis ils m’ont attrapée et se sont mis à crier que j’étais une meurtrière», me raconte-t-elle. C’est alors qu’a commencé son calvaire, qui devait durer de longues heures.

Des émeutiers l’ont aspergée d’essence. Elle a été frappée à coups de pied et de bâton, et traînée, pieds nus, jusqu’à l’endroit où un homme de 20 ans était mort, lors d’affrontements entre les partisans du président déchu et leurs adversaires de droite. Les manifestants anti-Morales accusaient María Patricia Arce Guzmán d’avoir financé et soutenu les gauchistes impliqués dans les violences ayant coûté la vie au jeune homme.

«Je pensais qu’ils allaient me tuer, me mettre le feu», se souvient la maire.

Cliquez ici pour lire l´article publié par People Daily le 25 août 2020.

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Ce 6 novembre 2019, la mairie de la ville, dans le département de Cochabamba, dans le centre de la Bolivie, était en feu. Elle avait été incendiée à la suite de l’élection présidentielle contestée, en octobre, et des manifestations ayant contraint le président Evo Morales au départ.

La maire, María Patricia Arce Guzmán, 48 ans, élue en juin 2015, était membre du Mouvement vers le socialisme (MAS), le parti de Morales. Elle a réussi à échapper au brasier. Encore lui fallait-il esquiver la foule massée au-dehors. Elle s’est mise à courir à travers les rues de la ville.

«Puis ils m’ont attrapée et se sont mis à crier que j’étais une meurtrière», me raconte-t-elle. C’est alors qu’a commencé son calvaire, qui devait durer de longues heures.

Des émeutiers l’ont aspergée d’essence. Elle a été frappée à coups de pied et de bâton, et traînée, pieds nus, jusqu’à l’endroit où un homme de 20 ans était mort, lors d’affrontements entre les partisans du président déchu et leurs adversaires de droite. Les manifestants anti-Morales accusaient María Patricia Arce Guzmán d’avoir financé et soutenu les gauchistes impliqués dans les violences ayant coûté la vie au jeune homme.

«Je pensais qu’ils allaient me tuer, me mettre le feu», se souvient la maire.

Cliquez ici pour lire l´article publié par People Daily le 25 août 2020.

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