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Ayesha Malik, première femme à la Cour suprême du Pakistan

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Ayesha Malik, première femme à la Cour suprême du Pakistan

Source: La Croix

Dans la région, le Pakistan faisait figure d’exception. Jamais, depuis la fondation du pays en 1947, une femme n’avait été nommée juge à la Cour suprême. Depuis le 6 janvier, c’est chose faite. Ayesha Malik a été choisie pour siéger au sein de la plus haute commission judiciaire pakistanaise. La magistrate, très impliquée dans la défense des droits des femmes, avait notamment gagné en notoriété l’année dernière en interdisant les tests de virginité pour les survivantes de viol, dans la province du Pendjab – où elle était juge –, considérant la pratique «humiliante».

Si Ayesha Malik était soutenue par le président de la Cour suprême Gulzar Ahmed, elle s’est heurtée à une très forte résistance de la part des principaux conseils et associations du barreau du pays, prétextant qu’elle ne faisait pas partie des juges seniors de sa juridiction. Ces réserves ont toutefois été balayées, notamment par le collectif Women in Law Initiative Pakistan, car ni la Constitution ni la jurisprudence ne mentionnent de telles exigences d’ancienneté.

Cliquez ici pour lire larticle publié par La Croix, le 11 janvier 2022.

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Ayesha Malik, première femme à la Cour suprême du Pakistan - La Croix

Dans la région, le Pakistan faisait figure d’exception. Jamais, depuis la fondation du pays en 1947, une femme n’avait été nommée juge à la Cour suprême. Depuis le 6 janvier, c’est chose faite. Ayesha Malik a été choisie pour siéger au sein de la plus haute commission judiciaire pakistanaise. La magistrate, très impliquée dans la défense des droits des femmes, avait notamment gagné en notoriété l’année dernière en interdisant les tests de virginité pour les survivantes de viol, dans la province du Pendjab – où elle était juge –, considérant la pratique «humiliante».

Si Ayesha Malik était soutenue par le président de la Cour suprême Gulzar Ahmed, elle s’est heurtée à une très forte résistance de la part des principaux conseils et associations du barreau du pays, prétextant qu’elle ne faisait pas partie des juges seniors de sa juridiction. Ces réserves ont toutefois été balayées, notamment par le collectif Women in Law Initiative Pakistan, car ni la Constitution ni la jurisprudence ne mentionnent de telles exigences d’ancienneté.

Cliquez ici pour lire larticle publié par La Croix, le 11 janvier 2022.

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