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Des élues interpellent les candidats à l'Élysée sur les violences faites aux femmes

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Des élues interpellent les candidats à l'Élysée sur les violences faites aux femmes

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Par Philippe Peyre

Après le blog "Chair collaboratrice" lancé mi-octobre, qui dénonce les propos sexistes dont sont victimes les collaboratrices des parlementaires, les femmes politiques tapent à nouveau du poing sur la table. Dans le cadre de la cinquième édition des Journées nationales des femmes élues qui ont eu lieu les 4 et 5 novembre à Paris, les élues de la République, via l'association "Femmes et pouvoir", ont publié un manifeste dans lequel elles interpellent les candidats à l'élection présidentielle pour que "la vie politique française ne soit plus une succession de propos et d'actes dégradants à l'égard des citoyennes de notre pays".

Dans ce manifeste, elles vont même jusqu'à dénoncer la "passivité coupable" du monde politique à l'égard des violences faites aux femmes. Elles proposent également des mesures concrètes : "Une politique pénale de fermeté et des mesures législatives pour exclure de leur mandat tout élu ou membre de l'exécutif condamné pour harcèlement ou agressions sexuelles". Selon ces femmes élues, si on demande aux médecins, aux forces de l'ordre ou à toute autre profession réglementée d'avoir un casier judiciaire vierge, "il est temps que notre vie politique, surtout sur ce sujet, soit exemplaire elle aussi". 

La "parité qualitative"

Si les femmes politiques entendent lutter contre les violences dont elles sont victimes, elles comptent bien aussi se faire entendre sur la parité. Car, si aujourd'hui la parité est relativement respectée d'un point de vue quantitatif, et encore, il faut désormais aller plus loin.

L'association "Femmes et pouvoir" appelle en effet au respect d'une "parité qualitative", à savoir de ne pas reléguer les femmes aux secrétariats d'État mais leur permettre l'accès à des ministères régaliens, comme celui de l'Intérieur ou encore celui de la Défense par exemple. "En politique plus qu'ailleurs, nous sommes dans une société patriarcale. On ne peut plus laisser les femmes se dire 'c'est comme ça, il faut encaisser'. Il faut que les choses bougent", a martelé Aurore Bergé, élue des Yvelines et signataire du manifeste, citée dans Le Parisien.

Bruno Le Maire refuse de signer par "principe"

Parmi les signataires de ce manifeste, on retrouve la plupart des candidats déclarés à l'élection présidentielle : François Fillon, Nicolas Sarkozy, Alain Juppé, Jean-Luc Mélenchon, Nathalie Kosciusko-Morizet ou encore Arnaud Montebourg mais également une centaine d'élus locaux. Selon les informations du Parisien, Bruno Le Maire a refusé de le signer parce qu'il "ne signe jamais de pétition. C'est un principe", a fait savoir son entourage. 

Source: RFI

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Par Philippe Peyre

Après le blog "Chair collaboratrice" lancé mi-octobre, qui dénonce les propos sexistes dont sont victimes les collaboratrices des parlementaires, les femmes politiques tapent à nouveau du poing sur la table. Dans le cadre de la cinquième édition des Journées nationales des femmes élues qui ont eu lieu les 4 et 5 novembre à Paris, les élues de la République, via l'association "Femmes et pouvoir", ont publié un manifeste dans lequel elles interpellent les candidats à l'élection présidentielle pour que "la vie politique française ne soit plus une succession de propos et d'actes dégradants à l'égard des citoyennes de notre pays".

Dans ce manifeste, elles vont même jusqu'à dénoncer la "passivité coupable" du monde politique à l'égard des violences faites aux femmes. Elles proposent également des mesures concrètes : "Une politique pénale de fermeté et des mesures législatives pour exclure de leur mandat tout élu ou membre de l'exécutif condamné pour harcèlement ou agressions sexuelles". Selon ces femmes élues, si on demande aux médecins, aux forces de l'ordre ou à toute autre profession réglementée d'avoir un casier judiciaire vierge, "il est temps que notre vie politique, surtout sur ce sujet, soit exemplaire elle aussi". 

La "parité qualitative"

Si les femmes politiques entendent lutter contre les violences dont elles sont victimes, elles comptent bien aussi se faire entendre sur la parité. Car, si aujourd'hui la parité est relativement respectée d'un point de vue quantitatif, et encore, il faut désormais aller plus loin.

L'association "Femmes et pouvoir" appelle en effet au respect d'une "parité qualitative", à savoir de ne pas reléguer les femmes aux secrétariats d'État mais leur permettre l'accès à des ministères régaliens, comme celui de l'Intérieur ou encore celui de la Défense par exemple. "En politique plus qu'ailleurs, nous sommes dans une société patriarcale. On ne peut plus laisser les femmes se dire 'c'est comme ça, il faut encaisser'. Il faut que les choses bougent", a martelé Aurore Bergé, élue des Yvelines et signataire du manifeste, citée dans Le Parisien.

Bruno Le Maire refuse de signer par "principe"

Parmi les signataires de ce manifeste, on retrouve la plupart des candidats déclarés à l'élection présidentielle : François Fillon, Nicolas Sarkozy, Alain Juppé, Jean-Luc Mélenchon, Nathalie Kosciusko-Morizet ou encore Arnaud Montebourg mais également une centaine d'élus locaux. Selon les informations du Parisien, Bruno Le Maire a refusé de le signer parce qu'il "ne signe jamais de pétition. C'est un principe", a fait savoir son entourage. 

Source: RFI

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