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The Guardian: Est-ce que la loi pour la parité des genres parmi les membres du parlement du Sénégal a aidé les femmes ?

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The Guardian: Est-ce que la loi pour la parité des genres parmi les membres du parlement du Sénégal a aidé les femmes ?

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Il y a de l'excitation dans le parlement sénégalais, mais le changement législatif ne suffira pas à surmonter les obstacles culturels lorsqu’on parle d'égalité de genres au Sénégal.

Au deuxième étage du bâtiment de la Grande Assemblée nationale du Sénégal, deux femmes discutent avec des airs de conspirateurs. Elles sont des vétérans de la politique, qui se décrivent comme "femmes de gauche» ayant des décennies d'expérience dans la politique sénégalaise. Haoua Dia Thiam est députée du partie de gauche Bi partie Askane (qui signifie «la voix de l'autonomie pour le peuple» en wolof). Ndéye Lucie Cissé est députée du parti de l'indépendance et du travail (PIT, un parti communiste). Cette année, au Sénégal ont eu lieu les premières élections législatives depuis l'adoption d'une loi sur la parité entre les genres. Ceci se traduit par l’obligation de partis politiques de faire en sorte qu’au moins la moitié de leurs candidats aux élections locales et nationales soient des femmes. Le Sénégal est seulement le deuxième pays africain à introduire la parité, suivant l'exemple donné par le Rwanda. La nouvelle loi a battu le record: 65 femmes élues à l'Assemblée nationale.

Thiam, qui se décrit comme une féministe et à qui on doit beaucoup pour la loi qui a été votée en 2010 - reconnaît que le changement législatif ne suffit pas à surmonter les obstacles culturels qui se dressent face aux prétentions d'égalité exigées par les femmes au Sénégal. « Il y a beaucoup de problèmes sociaux au Sénégal », affirme-t-elle. « Nous vivons toujours dans une société patriarcale, où il y a une forte présence des hommes et une prise sur le pouvoir à laquelle ils ne veulent pas renoncer. »
« De temps en temps, vous entendez des questions sur la compétence des femmes, mais personne ne pose de telles questions sur les hommes. Il y a besoin des formations pour les femmes comme pour les hommes. Au moins, les femmes parlementaires sont humbles, car elles savent qu'elles sont ici grâce à la loi sur la parité. »

Lire l’article en entier, en anglais, sur The Guardian

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Il y a de l'excitation dans le parlement sénégalais, mais le changement législatif ne suffira pas à surmonter les obstacles culturels lorsqu’on parle d'égalité de genres au Sénégal.

Au deuxième étage du bâtiment de la Grande Assemblée nationale du Sénégal, deux femmes discutent avec des airs de conspirateurs. Elles sont des vétérans de la politique, qui se décrivent comme "femmes de gauche» ayant des décennies d'expérience dans la politique sénégalaise. Haoua Dia Thiam est députée du partie de gauche Bi partie Askane (qui signifie «la voix de l'autonomie pour le peuple» en wolof). Ndéye Lucie Cissé est députée du parti de l'indépendance et du travail (PIT, un parti communiste). Cette année, au Sénégal ont eu lieu les premières élections législatives depuis l'adoption d'une loi sur la parité entre les genres. Ceci se traduit par l’obligation de partis politiques de faire en sorte qu’au moins la moitié de leurs candidats aux élections locales et nationales soient des femmes. Le Sénégal est seulement le deuxième pays africain à introduire la parité, suivant l'exemple donné par le Rwanda. La nouvelle loi a battu le record: 65 femmes élues à l'Assemblée nationale.

Thiam, qui se décrit comme une féministe et à qui on doit beaucoup pour la loi qui a été votée en 2010 - reconnaît que le changement législatif ne suffit pas à surmonter les obstacles culturels qui se dressent face aux prétentions d'égalité exigées par les femmes au Sénégal. « Il y a beaucoup de problèmes sociaux au Sénégal », affirme-t-elle. « Nous vivons toujours dans une société patriarcale, où il y a une forte présence des hommes et une prise sur le pouvoir à laquelle ils ne veulent pas renoncer. »
« De temps en temps, vous entendez des questions sur la compétence des femmes, mais personne ne pose de telles questions sur les hommes. Il y a besoin des formations pour les femmes comme pour les hommes. Au moins, les femmes parlementaires sont humbles, car elles savent qu'elles sont ici grâce à la loi sur la parité. »

Lire l’article en entier, en anglais, sur The Guardian

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