The Guardian: Les femmes de Sierra Leone représentent une force politique qui ne peut plus être ignorée
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Il y a deux ans, le gouvernement de Sierra Leone a invité le mouvement des femmes à élaborer un projet de loi pour instaurer un système de quotas qui était demandé depuis 10 années. Les femmes se mirent à travailler sans relâche pour élaborer et faire adopter un projet de loi stipulant que les femmes devraient avoir une représentation de 30% au sein du gouvernement et de l’espace public de prises de décisions politiques. Ce projet devait être préparé par de membres qui réclamaient le changement.
Au Sierra Leone, 18,9% des élus locaux sont des femmes, de même que 13,4% au niveau national. Mais une récente hausse des frais d'inscription pour la nomination de candidatures a ajouté aux inquiétudes des activistes en ce qui concerne le nombre de femmes qui pourront se présenter aux élections. Car cette hausse rétrécie davantage l’accès de candidates qui ne représentent pas les principaux partis politiques. Il faut savoir que 70% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. Ajoutez à cela la violence qui a toujours accompagné les élections en Sierra Leone, et vous obtenez un environnement très hostile pour les candidates potentielles.
Lire l'article en entier, en anglais
Il y a deux ans, le gouvernement de Sierra Leone a invité le mouvement des femmes à élaborer un projet de loi pour instaurer un système de quotas qui était demandé depuis 10 années. Les femmes se mirent à travailler sans relâche pour élaborer et faire adopter un projet de loi stipulant que les femmes devraient avoir une représentation de 30% au sein du gouvernement et de l’espace public de prises de décisions politiques. Ce projet devait être préparé par de membres qui réclamaient le changement.
Au Sierra Leone, 18,9% des élus locaux sont des femmes, de même que 13,4% au niveau national. Mais une récente hausse des frais d'inscription pour la nomination de candidatures a ajouté aux inquiétudes des activistes en ce qui concerne le nombre de femmes qui pourront se présenter aux élections. Car cette hausse rétrécie davantage l’accès de candidates qui ne représentent pas les principaux partis politiques. Il faut savoir que 70% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. Ajoutez à cela la violence qui a toujours accompagné les élections en Sierra Leone, et vous obtenez un environnement très hostile pour les candidates potentielles.
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