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Injures et grossièretés en tout genre : le sexisme en politique au Québec

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Injures et grossièretés en tout genre : le sexisme en politique au Québec

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Alors que le Québec commémorait ce mardi 6 décembre 2016 les 27 ans de la tragédie de Polytechnique, cette tuerie masculiniste dans laquelle 14 étudiantes ont perdu la vie, visées parce qu’elles étaient des femmes, quatre députées du Québec ont confié au journaliste Hugo Lavallée de Radio-Canada qu’il fallait vraiment avoir les nerfs solides pour faire de la politique, face aux injures sexistes dont elles sont les cibles sur les réseaux sociaux.

La députée de Québec Solidaire Manon Massé qui se fait railler pour sa « moustache» ou traiter de « sale pute », la ministre libérale de la Condition féminine Francine Charbonneau qui se fait traiter de "grosse" et "d'incompétente", la députée du Parti Québécois Agnès Maltais qui se fait dire qu’elle est une « poufiasse au service du judaïsme » ou la députée Nathalie Roy de l’Action démocratique du Québec qui reçoit un message affirmant qu’elle a l’air d’une femme « au bord de la crise de nerf», aucune n’y échappe et toutes avouent qu’elles ont beau avoir la couenne dure, ces commentaires finissent par les atteindre. Que parfois elles lâchent la pédale sur ce qui s’écrit sur les réseaux sociaux parce que c’est un peu trop. Que cela peut aussi atteindre leurs proches, conjoint, conjointe, enfants, ami-es.

Les témoignages de ces quatre femmes politiques aguerries sont bouleversants dans leur crudité lorsqu'elles énumèrent les grossièretés qui circulent à la vitesse cybernétique sur les réseaux sociaux. Agnès Maltais confie, face à la caméra : "A la fin, ça devient bouleversant. Je ne peux pas, même après tant d'années, recevoir des insultes et considérer ça comme annodin."

Francine Charbonneau, Ministre responsable des Aînés et de la Lutte contre l'intimidation au sein du gouvernement québécois rapporte, malgré ses années d'engagement : " Quand le dernier message de la journée que je lis c'est 't'es qu'une grosse', il faut que je fasse beaucoup de ménage dans ma tête au moment de me coucher."

Ces insultes n'empêchent pas ces élues de faire le travail envers et contre tout, et surtout contre tous, de garder le cap pour faire avancer la bataille de la parité ou celle contre les violences faites aux femmes.

Cliquez ici pour plus d’informations. 

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Alors que le Québec commémorait ce mardi 6 décembre 2016 les 27 ans de la tragédie de Polytechnique, cette tuerie masculiniste dans laquelle 14 étudiantes ont perdu la vie, visées parce qu’elles étaient des femmes, quatre députées du Québec ont confié au journaliste Hugo Lavallée de Radio-Canada qu’il fallait vraiment avoir les nerfs solides pour faire de la politique, face aux injures sexistes dont elles sont les cibles sur les réseaux sociaux.

La députée de Québec Solidaire Manon Massé qui se fait railler pour sa « moustache» ou traiter de « sale pute », la ministre libérale de la Condition féminine Francine Charbonneau qui se fait traiter de "grosse" et "d'incompétente", la députée du Parti Québécois Agnès Maltais qui se fait dire qu’elle est une « poufiasse au service du judaïsme » ou la députée Nathalie Roy de l’Action démocratique du Québec qui reçoit un message affirmant qu’elle a l’air d’une femme « au bord de la crise de nerf», aucune n’y échappe et toutes avouent qu’elles ont beau avoir la couenne dure, ces commentaires finissent par les atteindre. Que parfois elles lâchent la pédale sur ce qui s’écrit sur les réseaux sociaux parce que c’est un peu trop. Que cela peut aussi atteindre leurs proches, conjoint, conjointe, enfants, ami-es.

Les témoignages de ces quatre femmes politiques aguerries sont bouleversants dans leur crudité lorsqu'elles énumèrent les grossièretés qui circulent à la vitesse cybernétique sur les réseaux sociaux. Agnès Maltais confie, face à la caméra : "A la fin, ça devient bouleversant. Je ne peux pas, même après tant d'années, recevoir des insultes et considérer ça comme annodin."

Francine Charbonneau, Ministre responsable des Aînés et de la Lutte contre l'intimidation au sein du gouvernement québécois rapporte, malgré ses années d'engagement : " Quand le dernier message de la journée que je lis c'est 't'es qu'une grosse', il faut que je fasse beaucoup de ménage dans ma tête au moment de me coucher."

Ces insultes n'empêchent pas ces élues de faire le travail envers et contre tout, et surtout contre tous, de garder le cap pour faire avancer la bataille de la parité ou celle contre les violences faites aux femmes.

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