Aller au contenu principal

Le « sofagate » d’Erdogan à Ursula von der Leyen, révélateur du manque de lisibilité de l’Europe à l’étranger

À la une

Submitted by admin on
Back

Le « sofagate » d’Erdogan à Ursula von der Leyen, révélateur du manque de lisibilité de l’Europe à l’étranger

Source: La Croix

Aucun fauteuil n’avait été prévu pour la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, pendant une réunion avec le président turc à Ankara le 6 avril. À Bruxelles, les questions liées au protocole, à l’image de l’Europe et à l’égalité femmes-hommes s’entremêlent.

Coup dur pour Ursula von der Leyen. La présidente de la Commission européenne était en déplacement à Ankara, le 6 avril, avec le président du Conseil européen Charles Michel pour rencontrer le président turc Recep Tayyip Erdoğan. Une vidéo, qui circule abondamment sur les réseaux sociaux, montre les trois dirigeants entrer dans une fastueuse salle du palais présidentiel : les deux hommes s’installent sans broncher sur les deux sièges disposés au centre, flanqués de drapeaux de l’Union européenne (UE) et de la Turquie, tandis qu’Ursula von der Leyen, reste debout, lâche un « hum » embarrassé, avant de prendre place sur un canapé situé sur le côté.

Le « sofagate » (« la crise du canapé ») s’est transformé en imbroglio politique. Recep Tayyip Erdoğan, qui vient, d’un trait de plume, de retirer son pays de la Convention d’Istanbul sur les violences faites aux femmes, est suspecté d’avoir volontairement omis un fauteuil pour la seule femme de la rencontre. Comme Clémentine Autin, députée de la 11e circonscription de Seine-Saint-Denis), des femmes politiques ou journalistes y voient une « humiliation » pour Ursula von der Leyen, mais aussi un signe de « mépris » pour les femmes et les valeurs européennes. « La route est encore longue pour le respect des femmes partout dans le monde », écrit la députée européenne Fabienne Keller sur Twitter.

Cliquez ici pour lire l’article publié par La Crois le 8 avril 2021.

Informations
Région
Focus areas
European Commission president Ursula von der Leyen stands as European Council president Charles Michel, centre, and Turkish president Tayyip Erdogan take seats in Ankara © via REUTERS

Aucun fauteuil n’avait été prévu pour la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, pendant une réunion avec le président turc à Ankara le 6 avril. À Bruxelles, les questions liées au protocole, à l’image de l’Europe et à l’égalité femmes-hommes s’entremêlent.

Coup dur pour Ursula von der Leyen. La présidente de la Commission européenne était en déplacement à Ankara, le 6 avril, avec le président du Conseil européen Charles Michel pour rencontrer le président turc Recep Tayyip Erdoğan. Une vidéo, qui circule abondamment sur les réseaux sociaux, montre les trois dirigeants entrer dans une fastueuse salle du palais présidentiel : les deux hommes s’installent sans broncher sur les deux sièges disposés au centre, flanqués de drapeaux de l’Union européenne (UE) et de la Turquie, tandis qu’Ursula von der Leyen, reste debout, lâche un « hum » embarrassé, avant de prendre place sur un canapé situé sur le côté.

Le « sofagate » (« la crise du canapé ») s’est transformé en imbroglio politique. Recep Tayyip Erdoğan, qui vient, d’un trait de plume, de retirer son pays de la Convention d’Istanbul sur les violences faites aux femmes, est suspecté d’avoir volontairement omis un fauteuil pour la seule femme de la rencontre. Comme Clémentine Autin, députée de la 11e circonscription de Seine-Saint-Denis), des femmes politiques ou journalistes y voient une « humiliation » pour Ursula von der Leyen, mais aussi un signe de « mépris » pour les femmes et les valeurs européennes. « La route est encore longue pour le respect des femmes partout dans le monde », écrit la députée européenne Fabienne Keller sur Twitter.

Cliquez ici pour lire l’article publié par La Crois le 8 avril 2021.

Informations
Région
Focus areas