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"Les hommes ne nous écoutent pas" : à l'approche de l'élection présidentielle en Tunisie, les femmes craignent d'être encore moins bien représentées

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"Les hommes ne nous écoutent pas" : à l'approche de l'élection présidentielle en Tunisie, les femmes craignent d'être encore moins bien représentées

Source: France Info

La Tunisie s'apprête à élire son nouveau président. Les Tunisiens sont appelés aux urnes dimanche 15 août. Seules deux femmes sont candidates, dont une ancienne collaboratrice de Ben Ali. Mais sa candidature est loin de rassurer les citoyennes, qui craignent d'être encore moins bien représentées.

"Abir Moussi, c'est une honte ! Elle n'accepte pas la démocratie", s'indigne une Tunisienne. "Franchement, c'est la honte pour la Tunisie et surtout pour les femmes tunisiennes", renchérit une autre.

La cible de ces critiques, c'est Abir Moussi, une avocate de 45 ans, ancienne collaboratrice de Ben Ali. Elle est l'une des deux femmes candidates à l'éléction présidentielle en Tunisie, dont le premier tour a lieu dimanche 15 septembre. Il y a vingt-six candidats au total.

Sans doute des sièges en moins pour les femmes lors des prochaines législatives.

Abir Moussi est la seule des candidates qui a une chance d'accéder au second tour. Elle défend fermement l'ancien régime et milite pour le retour d'un état fort. Les femmes voteront-elles massivement pour elle ? Rien de moins sûr. Aujourd'hui les Tunisiennes ne se sentent pas bien représentées et elles risquent de perdre beaucoup de sièges à l'Assemblée lors des élections législatives qui se tiendront dans la foulée de la présidentielle.

Khawla Ben Aicha est députée depuis 2014, et elle souhaiterait rempiler : "Pour nous, la loi électorale est une fierté. On est l'un des rares pays au monde qui impose la parité. Sauf qu'aujourd'hui, la majorité des partis ont des hommes en tête de liste. Résultat, on va avoir beaucoup moins de femmes à l'Assemblée. C'est très frustrant."

Cliquez ici pour lire l’article publié par France Info le 12 setembre 2019.

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La Tunisie s'apprête à élire son nouveau président. Les Tunisiens sont appelés aux urnes dimanche 15 août. Seules deux femmes sont candidates, dont une ancienne collaboratrice de Ben Ali. Mais sa candidature est loin de rassurer les citoyennes, qui craignent d'être encore moins bien représentées.

"Abir Moussi, c'est une honte ! Elle n'accepte pas la démocratie", s'indigne une Tunisienne. "Franchement, c'est la honte pour la Tunisie et surtout pour les femmes tunisiennes", renchérit une autre.

La cible de ces critiques, c'est Abir Moussi, une avocate de 45 ans, ancienne collaboratrice de Ben Ali. Elle est l'une des deux femmes candidates à l'éléction présidentielle en Tunisie, dont le premier tour a lieu dimanche 15 septembre. Il y a vingt-six candidats au total.

Sans doute des sièges en moins pour les femmes lors des prochaines législatives.

Abir Moussi est la seule des candidates qui a une chance d'accéder au second tour. Elle défend fermement l'ancien régime et milite pour le retour d'un état fort. Les femmes voteront-elles massivement pour elle ? Rien de moins sûr. Aujourd'hui les Tunisiennes ne se sentent pas bien représentées et elles risquent de perdre beaucoup de sièges à l'Assemblée lors des élections législatives qui se tiendront dans la foulée de la présidentielle.

Khawla Ben Aicha est députée depuis 2014, et elle souhaiterait rempiler : "Pour nous, la loi électorale est une fierté. On est l'un des rares pays au monde qui impose la parité. Sauf qu'aujourd'hui, la majorité des partis ont des hommes en tête de liste. Résultat, on va avoir beaucoup moins de femmes à l'Assemblée. C'est très frustrant."

Cliquez ici pour lire l’article publié par France Info le 12 setembre 2019.

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