Les sites de vote ressemblent tous à des contre-exemples. Dans l'école Sadissana, le vote n'a pu commencer que très en retard et sans feuille d'émargement. Dans le centre de Massina, des bureaux ont ouvert mais sans les bulletins de vote pour la présidentielle. On ne votera donc que pour les législatives. On choisira le président plus tard. Quand? Nul ne le sait. Ailleurs ce sont les isoloirs qui manquent à l'appel. «On fait ce que l'on peut. Je n'ai pas mangé depuis lundi pour que les choses puissent marcher un peu. Mais cela va prendre du temps», explique Israël Mbaya Tshimankinda, le responsable du centre de vote du collège Epeligona, en contemplant, l'air las, les centaines de personnes massées dans la cour. Le vote est, il est vrai, très lent.
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Les sites de vote ressemblent tous à des contre-exemples. Dans l'école Sadissana, le vote n'a pu commencer que très en retard et sans feuille d'émargement. Dans le centre de Massina, des bureaux ont ouvert mais sans les bulletins de vote pour la présidentielle. On ne votera donc que pour les législatives. On choisira le président plus tard. Quand? Nul ne le sait. Ailleurs ce sont les isoloirs qui manquent à l'appel. «On fait ce que l'on peut. Je n'ai pas mangé depuis lundi pour que les choses puissent marcher un peu. Mais cela va prendre du temps», explique Israël Mbaya Tshimankinda, le responsable du centre de vote du collège Epeligona, en contemplant, l'air las, les centaines de personnes massées dans la cour. Le vote est, il est vrai, très lent.
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