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Tunisie: les femmes, grandes absentes de la présidentielle

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Tunisie: les femmes, grandes absentes de la présidentielle

Source: La Croix

La place des femmes en Tunisie? En cette veille d'élection, beaucoup font part de leur désenchantement.

Militantes passionnées, simples femmes de terrain ou anciennes élues, elles n'attendent "pas grand-chose" du scrutin, dont le premier tour se déroule le 15 septembre. A l'image de Feryel Charfeddine, dirigeante d'une association de lutte contre les violences.

"Je ne suis pas pessimiste, je suis réaliste", affirme cette jeune femme, alarmée par ce qu'elle dit constater tous les jours sur le terrain: augmentation des violences, recul des droits, conservatisme de la société.

"Les femmes ne s'intéressent plus à la politique. Inconsciemment, elles savent que c'est le même système patriarcal qui perdure", avance-t-elle.

En bonne place dans les manifestations qui ont fait tomber le dictateur Zine el Abidine ben Ali en 2011, électorat courtisé lors des précédentes élections dans la Tunisie post-révolutionnaire, les femmes sont largement absentes de la campagne de 2019, qui privilégie les thèmes sécuritaires ou économiques.

Sur 26 candidats, on compte seulement deux candidates: une avocate anti-islamiste Abir Moussi, et une ex ministre Salma Elloumi.

Cliquez ici pour lire l’article publié par La Croix le 9 setembre 2019.

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La place des femmes en Tunisie? En cette veille d'élection, beaucoup font part de leur désenchantement.

Militantes passionnées, simples femmes de terrain ou anciennes élues, elles n'attendent "pas grand-chose" du scrutin, dont le premier tour se déroule le 15 septembre. A l'image de Feryel Charfeddine, dirigeante d'une association de lutte contre les violences.

"Je ne suis pas pessimiste, je suis réaliste", affirme cette jeune femme, alarmée par ce qu'elle dit constater tous les jours sur le terrain: augmentation des violences, recul des droits, conservatisme de la société.

"Les femmes ne s'intéressent plus à la politique. Inconsciemment, elles savent que c'est le même système patriarcal qui perdure", avance-t-elle.

En bonne place dans les manifestations qui ont fait tomber le dictateur Zine el Abidine ben Ali en 2011, électorat courtisé lors des précédentes élections dans la Tunisie post-révolutionnaire, les femmes sont largement absentes de la campagne de 2019, qui privilégie les thèmes sécuritaires ou économiques.

Sur 26 candidats, on compte seulement deux candidates: une avocate anti-islamiste Abir Moussi, et une ex ministre Salma Elloumi.

Cliquez ici pour lire l’article publié par La Croix le 9 setembre 2019.

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