United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland

Première femme à diriger l’Ecosse, la dirigeante britannique à la longévité inédite a déclaré ne « pas quitter la politique ». Elle a par ailleurs précisé qu’elle occupera ses fonctions jusqu’à ce qu’une personne soit élue au sein du SNP pour lui succéder.

NÉCROLOGIE La reine, qui avait accédé au trône en 1952 à l’âge de 25 ans, est morte le 8 septembre à 96 ans. Monarque impassible, vénérée par le peuple britannique, cheffe des armées, gouverneure suprême de l’Eglise anglicane, elle a été l’interlocutrice de quinze premiers ministres britanniques.

Résolument libérale, elle a mené campagne sur une unique proposition : les baisses d’impôts. Elle devient la troisième femme à diriger le pays, après Margaret Thatcher et Theresa May.

Des femmes de tous les horizons politiques britanniques ont appelé lundi à agir pour lutter contre la misogynie après qu’un journal a publié un article accusant le chef adjoint de l’opposition d’avoir tenté de “distraire” le Premier ministre lors des débats en croisant et décroisant ses jambes.

La députée la plus ancienne du Parlement a exigé une modification du code de conduite de la Chambre des communes pour faire de la misogynie une infraction passible de suspension de la maison.

L’appel de Harriet Harman est venu au milieu d’une condamnation généralisée des remarques “dégoûtantes” adressées à la chef adjointe du parti travailliste Angela Rayner par une députée conservatrice anonyme, ce qui, selon la mère de la maison, équivalait à une accusation de “clignotement”.

Le Royaume-Uni est encore à "des générations" d'atteindre l'égalité entre les femmes et les hommes, qui "dominent tous les secteurs de la vie publique britannique", d'après un rapport de l'association de lutte contre les inégalités de genre Fawcett Society. Il appelle à l'instauration de "quotas, objectifs, mesures de flexibilité du travail, publication des écarts de salaires" et autres mesures volontaristes, sans quoi "les progrès resteront beaucoup trop lents".

« Je servirai comme première ministre aussi longtemps que vous voudrez de moi », avait promis Theresa May au lendemain des catastrophiques élections législatives anticipées qu’elle avait maladroitement organisées en juin 2017.

Plus de 200 femmes ont été élues au Parlement, ce jeudi, au Royaume-Uni. Un nombre historique qui bat tous les records dans la célèbre "House of Commons" britannique.

Le « Daily Mail » a titré sur les « jambes » des deux dirigeantes Theresa May et Nicola Sturgeon, déclenchant la colère de personnalités politiques sur les réseaux sociaux.