La parité est toujours à la traîne dans les communes de France: plus de 86% des maires sont des hommes, alors que les conseils municipaux ne cessent de se féminiser.
L'UMP est-elle en train de renier la ligne politique qui était la sienne en 2011 ? Comme l'a montré "Le Monde", "il fut un temps où le parti émettait des propositions quasiment identiques à celles émanant du PS et qu'il combat aujourd'hui", sur les thèmes de la famille et de l'égali
Qu’elles soient candidates, colistières ou simplement électrices, ces dames reviennent souvent au devant de la scène politique. Dans cette campagne, à chaque parti sa façon d’aborder le sujet.
Jacqueline Magard, première femme maire de Villers-Stoncourt, ne se représente pas. Elle veut retrouver un peu de temps de loisirs.
Marie-Hélène Mathieu, maire de Lorry-lès-Metz, chargée des finances à Metz-Métropole, tourne la page de son engagement politique.
Pour preuve, la publication par le FMI, en septembre 2013, d’une étude intitulée "L’emploi des femmes et l’économie : les avantages macroéconomiques de l’égalité des sexes".
Seulement 9 des 87 mairies de la communauté urbaine sont dirigées par une femme. Un constat accablant qui ne risque pas de changer – ou si peu – après les élections de mars.
Petit à petit, la parité homme-femme fait son nid en politique. Lors des prochaines élections municipales, en mars, toutes les listes présentées dans les communes de plus de 1 000 habitants devront la respecter (elle s’appliquait auparavant aux villes de plus de 3 500 habitants).
Un texte riche pour les uns, fourre-tout pour les autres. L'Assemblée nationale a largementadopté, mardi 28 janvier, en première lecture, le projet de loi sur l'égalité femmes-hommes, présenté et défendu par Najat Vallaud-Belkacem, la ministre des Droits des femmes.