Aller au contenu principal

Plaidoyer et lobbying

Comment avoir plus de femmes en politique? Voici La Chamboncel des podcasts Popol et Palais Bourbon et de l'émission Backseat! Si tu partages ce podcast, la parité en politique se rapproche!

DANS CET ÉPISODE:

Cliquez ici pour accéder à la vidéo.

La violence faite aux femmes dans la vie politique a été au cœur d’un débat organisé jeudi par l’association Madanyat et la Fondation Maharat, en présence des députés Georges Okais, Halimeh Kaakour, Najat Saliba et Fayçal el-Sayegh. Cet événement fait suite à l’incident qui a éclaté le mardi 26 juillet durant la séance parlementaire, où le président de la chambre, Nabih Berry, a tenu des propos sexistes à l’égard de plusieurs députées dont Halimeh Kaakour. Cette dernière a dénoncé à son tour le système confessionnel qui régit la politique libanaise et le système patriarcal qui domine au Liban. Un terme qui a soulevé une polémique dans le milieu du Courant patriotique libre qui l’a confondu avec le mot "patriarche".

Cliquez ici pour accéder à la vidéo.

Trois histoires de sexisme en politique. Mathilde, collaboratrice parlementaire à l’Assemblée Nationale, Anne, conseillère municipale de l’opposition à Cholet, et Jeanne, adjointe au maire d’Angers, ont dû se positionner face au milieu masculin qui les entoure.

Mathilde Viot travaille à l’Assemblée nationale depuis 2015 en tant que collaboratrice parlementaire. A ses débuts, elle se conforme aux “codes bourgeois” en vigueur, en particulier sur le plan vestimentaire. Elle porte une robe et des talons tous les jours. Mais elle se rend compte rapidement que la question de son apparence physique prend le pas sur tout le reste.

“Quand je suis arrivée à l'Assemblée nationale, ce qui m'a marqué en premier, c'était qu'il fallait absolument entrer dans un rapport de séduction avec les hommes avec lesquels on travaillait, qui nous était plus ou moins imposé juste par leurs petites réflexions”. Mathilde

Cliquez ici pour accéder au contenu.

Qu’est-ce qu’être féministe aujourd’hui en Afrique? Comment les militantes s’organisent-elles face au recul des libertés et à la montée des fondamentalismes? Dans Féminismes africains, une histoire décoloniale (éd. Présence Africaine), la Sénégalaise Rama Salla Dieng, maîtresse de conférences à l’université d’Edimbourg (Ecosse, Royaume-Uni), fait témoigner une quinzaine de féministes influentes issues des diasporas et du continent, Maghreb inclus.

Cliquez ici pour lire l’interview publiée par Le Monde Afrique le 7 novembre 2021.


La Journée internationale des femmes est l’occasion de dresser le bilan des progrès réalisés, d’appeler à des changements et de célébrer les actes de courage et de détermination accomplis par les femmes ordinaires qui ont joué un rôle extraordinaire dans l’histoire de leur pays et de leur communauté.

Le monde du travail est en train de changer, ce qui entraine des implications importantes pour les femmes. D'une part, la mondialisation et la révolution technologique apportent de nouvelles opportunités. D'autre part, l'informalité croissante du travail ainsi que des salaires et des revenus instables ou encore de nouvelles politiques fiscales et commerciales ont aussi des effets sur l'autonomisation économique des femmes. À l'occasion de l'édition 2017 de la Journée internationale de la femme, ONU Femmes - l’entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes - exhorte toutes les parties prenantes à « Franchir le pas » vers l'égalité entre les sexes pour une planète 50-50 en 2030.

Visitez le site des Nations Unies ici pour en savoir plus. 


Cet entretien a été publié par le Journal du Mali.

Du 26 au 30 septembre, le REJEFPO a organisé une formation « Jeunes et élections ». Quel en était l’objectif ?

Le but de la formation organisée en partenariat avec le projet ACORD de l’USAID avait pour objectif d’améliorer la participation des jeunes femmes du Mali dans les instances de prise de décision électives, à l’approche des élections communales et régionales. Selon les données statistiques Femme-Enfant du CNDIFE d’octobre 2015, au niveau des instances électives, il n’y a aucune jeune femme leader de 18 à 35 ans député sur les 147, aucune élue conseillère nationale sur les 75 et aucune élue maire sur les 703. Notre vision c’est d’« être le réseau de référence au Mali pour l’émergence économique, sociale et politique de la jeune femme à travers le développement du leadership et de la solidarité entre les réseaux des organisations féminines, de jeunes, les partis politiques et les organisations de la société civile à l’horizon 2020 ».

Le Mali a adopté un quota pour les femmes dans les instances décisives. Une question qui soulève beaucoup de controverses. Peut-on craindre que cela desserve les femmes ?

Au contraire, ce quota pourra leur permettre de se positionner sur les listes et avoir plus confiance en elles car les partis politiques n’ont plus le choix : ils doivent composer avec elles. Et pour composer avec elles, il faudra choisir celles qui sont aptes à produire des résultats, ce qui va pousser les femmes elles-mêmes à miser sur le côté formation.

On entend souvent dire que les compétences féminines manquent. Où trouver ces femmes pour atteindre ces 30% ?

Elles sont présentes, mais sont souvent utilisées pour la mobilisation des électeurs et l’organisation des activités du parti. Elles ne sont pas formées et ne sont souvent pas conviées pour donner leur avis sur les grands enjeux. Mais lors de notre formation, nous avons constaté qu’elles sont prêtes à apprendre, à se dépasser, à se surpasser pour atteindre leurs objectifs : être élues et donner leur avis sur les grandes questions de la nation. J’ajouterai qu’une jeunesse bien formée est une jeunesse qui gagne. Les partis politiques et les organisations de la société civile devraient miser sur une jeunesse, non pas suiveuse mais qualifiée, qui assurera la relève.

 

Communiquer de manière non-stéréotypée représente une vigilance de tous les instants au niveau du langage, des illustrations retenues, ou de la composition d’une tribune. C’est là le sens de la Convention d’engagement pour une communication publique sans stéréotype de sexe proposée à la signature des organismes publics qui ont, en la matière, un devoir d’exemplarité. Jean-Jacques Urovas, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice français, a saisi l’opportunité du 8 mars 2016 pour s’engager à mettre fin à la reproduction des stéréotypes de sexe au sein de l’administration judiciaire, faisant de son ministère le premier à s’engager en ce sens.

Gaëlle Abily, rapporteure du Guide pratique, a profité de l’occasion pour souligner que loin d’être un « prêt-à-penser », ce Guide constitue un outil au service d’une démarche intégrée de l’égalité. Il repose sur un constat : « La langue est politique, elle est le reflet de notre société, de nos choix. Elle traduit nos valeurs, ce que nous sommes et ce que nous voulons être. Elle illustre notre vivre-ensemble. Une langue qui rend invisible les femmes serait la traduction d’une société où les femmes seraient secondaires. ». Cliquez ici pour accéder au guide.