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Les TIC, usages et écarts entre les hommes et les femmes en Europe

Academic Paper / Article

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April 21, 2014

Les TIC, usages et écarts entre les hommes et les femmes en Europe

À l’heure où les technologies de l’information et de la communication (TIC) prennent une place grandissante dans la vie quotidienne et professionnelle, des inégalités apparemment liées au genre viennent s’inscrire dans l’usage, l’appropriation et la maîtrise de ces outils stratégiques. La situation est cependant plus complexe qu’il n’y paraît. Loin de souffrir d’un quelconque handicap technologique, les femmes et les jeunes filles, dans leur vie quotidienne ou scolaire, sont des utilisatrices aussi averties que leurs homologues masculins. Les écarts existants au début de la diffusion de ces outils s’amenuisent fortement avec la banalisation des TIC dans la vie quotidienne. La fracture numérique a d’autres facteurs explicatifs bien plus déterminants que le genre, comme le revenu ou le niveau de formation. Dans le monde professionnel, les femmes sont également des utilisatrices confirmées dans la plupart des activités où elles sont présentes. Le véritable problème semble se situer au niveau des métiers des TIC proprement dits. En effet, partout en Europe, la proportion de femmes occupées dans ces métiers est très faible et par conséquent la proportion de femmes dans les cursus scolaires formant à ces métiers. Les femmes sont donc largement absentes des lieux où se conçoivent et se maîtrisent les enjeux des TIC. Manque d’intérêt ou éviction insidieuse, divers facteurs se conjuguent pour expliquer ces différences. 

 

 

Type de ressource
Editeur
Association pour une fondation travail-université (FTU)
Année de publication
2005

À l’heure où les technologies de l’information et de la communication (TIC) prennent une place grandissante dans la vie quotidienne et professionnelle, des inégalités apparemment liées au genre viennent s’inscrire dans l’usage, l’appropriation et la maîtrise de ces outils stratégiques. La situation est cependant plus complexe qu’il n’y paraît. Loin de souffrir d’un quelconque handicap technologique, les femmes et les jeunes filles, dans leur vie quotidienne ou scolaire, sont des utilisatrices aussi averties que leurs homologues masculins. Les écarts existants au début de la diffusion de ces outils s’amenuisent fortement avec la banalisation des TIC dans la vie quotidienne. La fracture numérique a d’autres facteurs explicatifs bien plus déterminants que le genre, comme le revenu ou le niveau de formation. Dans le monde professionnel, les femmes sont également des utilisatrices confirmées dans la plupart des activités où elles sont présentes. Le véritable problème semble se situer au niveau des métiers des TIC proprement dits. En effet, partout en Europe, la proportion de femmes occupées dans ces métiers est très faible et par conséquent la proportion de femmes dans les cursus scolaires formant à ces métiers. Les femmes sont donc largement absentes des lieux où se conçoivent et se maîtrisent les enjeux des TIC. Manque d’intérêt ou éviction insidieuse, divers facteurs se conjuguent pour expliquer ces différences. 

 

 

Type de ressource
Editeur
Association pour une fondation travail-université (FTU)
Année de publication
2005