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Election en Haïti : Le périple des femmes candidates

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Election en Haïti : Le périple des femmes candidates

Source: Le Nouvelilste

Les femmes représentent 50,4% de la population haïtienne, soit 50,1% de la proportion de la population en âge de voter, selon l'Institut haïtien de statistique et d'informatique (IHSI). Malgré ce potentiel et malgré le fait que la Constitution amendée, dans son article 17,1 reconnait le principe d'un quota d'au moins 30% de femmes à tous les postes de décision de la vie nationale, seulement 8% des femmes se sont portées candidates aux dernières élections législatives. Ce manque d'implication des femmes s'explique par leur peu d'intérêt à la chose publique en raison des violences que subissent celles qui osent s'engager en politique.

Le grand défi qui décourage les femmes à s'investir en politique est surtout la violence qui émaille souvent les joutes électorales et le manque de cadres légaux visant à protéger les plus faibles pendant les compétitions électorales. À cela, il faut ajouter des comportements sexistes qui ont la vie dure dans la société. « Ici, les femmes notamment ne peuvent atteindre certains niveaux dans la société si elles ne négocient pas leur sexe. Ce n'est pas toujours le cas en réalité, mais c'est ce qu'on croit et ce qu'on dit », constate Kenote Léger, membre du CASEC de Fond-de-Boudin. D'un air révolté, elle raconte ses expériences aux dernières élections. Dans sa section communale, elle n'avait pas fait face aux habituelles violences qui caractérisent les élections dans les villes, mais pour avoir été une femme candidate, elle a dû faire face à un lot de mépris.

Durant son périple, elle était obligée de s'expliquer à des gens, trop sexistes pour accepter qu'ils peuvent se faire représenter par des femmes perçues comme des faibles. Outre ce défi, elle était obligée de braver les insultes des plus violents « qui prennent le sexe comme repère pour insulter et affaiblir mentalement les femmes ». Avec une telle mentalité qui voit dans les femmes des êtres trop faibles pour faire de la politique, la jeune candidate a eu tous les maux du monde pour convaincre l'électorat de sa région.

Cliquez ici pour lire l’article publié par Le Nouvelilste le 15 d'octubre 2019.

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Les femmes représentent 50,4% de la population haïtienne, soit 50,1% de la proportion de la population en âge de voter, selon l'Institut haïtien de statistique et d'informatique (IHSI). Malgré ce potentiel et malgré le fait que la Constitution amendée, dans son article 17,1 reconnait le principe d'un quota d'au moins 30% de femmes à tous les postes de décision de la vie nationale, seulement 8% des femmes se sont portées candidates aux dernières élections législatives. Ce manque d'implication des femmes s'explique par leur peu d'intérêt à la chose publique en raison des violences que subissent celles qui osent s'engager en politique.

Le grand défi qui décourage les femmes à s'investir en politique est surtout la violence qui émaille souvent les joutes électorales et le manque de cadres légaux visant à protéger les plus faibles pendant les compétitions électorales. À cela, il faut ajouter des comportements sexistes qui ont la vie dure dans la société. « Ici, les femmes notamment ne peuvent atteindre certains niveaux dans la société si elles ne négocient pas leur sexe. Ce n'est pas toujours le cas en réalité, mais c'est ce qu'on croit et ce qu'on dit », constate Kenote Léger, membre du CASEC de Fond-de-Boudin. D'un air révolté, elle raconte ses expériences aux dernières élections. Dans sa section communale, elle n'avait pas fait face aux habituelles violences qui caractérisent les élections dans les villes, mais pour avoir été une femme candidate, elle a dû faire face à un lot de mépris.

Durant son périple, elle était obligée de s'expliquer à des gens, trop sexistes pour accepter qu'ils peuvent se faire représenter par des femmes perçues comme des faibles. Outre ce défi, elle était obligée de braver les insultes des plus violents « qui prennent le sexe comme repère pour insulter et affaiblir mentalement les femmes ». Avec une telle mentalité qui voit dans les femmes des êtres trop faibles pour faire de la politique, la jeune candidate a eu tous les maux du monde pour convaincre l'électorat de sa région.

Cliquez ici pour lire l’article publié par Le Nouvelilste le 15 d'octubre 2019.

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