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L'ONG libanaise Women in Front lance l'initiative « Les femmes parlent politique »

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L'ONG libanaise Women in Front lance l'initiative « Les femmes parlent politique »

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Depuis la résidence de l'ambassadeur de Grande-Bretagne à Yarzé et à quelques mois des législatives, Women in Front lance l'initiative « Les femmes parlent politique » et réclame un quota de 30 % au Parlement.

« Aucune société ne peut atteindre son potentiel maximal lorsque la moitié de la population est incapable de participer pleinement à la vie publique. Par vie publique, nous voulons dire les femmes au gouvernement et les femmes au Parlement. » C'est devant un parterre de militantes et de militants de la société civile engagés dans la lutte pour les droits de la femme, mais aussi de journalistes, de représentants de partis politiques et de diplomates, que s'est ainsi exprimé l'ambassadeur de Grande-Bretagne, Hugo Shorter.

« Depuis bientôt 18 mois que je suis au Liban, je suis étonné par la façon dont la politique semble être un monde à part, sur le plan de la participation féminine. Tellement de femmes sont sur le devant de la scène, dans les affaires, la société civile, le journalisme et bien plus encore. Et pourtant en politique, elles sont particulièrement absentes », a-t-il déploré, devant la seule femme du gouvernement, Inaya Ezzeddine, ministre d'État pour le Développement administratif, seule représentante du Conseil des ministres.

Dans un message aux partis et aux hommes politiques, Hugo Shorter a fait remarquer qu'« ils ont le pouvoir et la responsabilité de mettre les femmes sur leurs listes, avec ou sans quota, d'autant que celui-ci est un moyen puissant d'améliorer la représentation féminine, même s'il n'est pas le seul ».

La cofondatrice de Women In Front, Nada Anid, a parlé des revendications féminines. « Lorsque nous avons fondé Women In Front, il y a cinq ans, c'était après avoir constaté la flagrante absence des femmes expertes à la télévision. La relation avec leur absence dans la sphère politique était évidente », a-t-elle expliqué.

L'ONG se demande « comment les électeurs peuvent avoir confiance dans les capacités d'une femme à gérer des questions nationales, s'ils ne les voient ni ne les entendent débattre des problèmes qui en relèvent ». Créée dans l'objectif de renforcer le rôle de la femme dans la vie publique et politique, l'ONG se mobilise fortement à la veille des législatives. « Nous avons besoin de donner à la femme libanaise une plateforme où le public sera capable de connaître ses compétences et son expertise. Nous avons, de plus, besoin d'un sérieux lobbying pour convaincre le Parlement de voter pour que le quota féminin soit adopté dans la nouvelle loi électorale », a-t-elle ajouté».

Clizuez ici pour lire le reste de l’article publié par L’orient du jour le 18 février 2017. 

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Depuis la résidence de l'ambassadeur de Grande-Bretagne à Yarzé et à quelques mois des législatives, Women in Front lance l'initiative « Les femmes parlent politique » et réclame un quota de 30 % au Parlement.

« Aucune société ne peut atteindre son potentiel maximal lorsque la moitié de la population est incapable de participer pleinement à la vie publique. Par vie publique, nous voulons dire les femmes au gouvernement et les femmes au Parlement. » C'est devant un parterre de militantes et de militants de la société civile engagés dans la lutte pour les droits de la femme, mais aussi de journalistes, de représentants de partis politiques et de diplomates, que s'est ainsi exprimé l'ambassadeur de Grande-Bretagne, Hugo Shorter.

« Depuis bientôt 18 mois que je suis au Liban, je suis étonné par la façon dont la politique semble être un monde à part, sur le plan de la participation féminine. Tellement de femmes sont sur le devant de la scène, dans les affaires, la société civile, le journalisme et bien plus encore. Et pourtant en politique, elles sont particulièrement absentes », a-t-il déploré, devant la seule femme du gouvernement, Inaya Ezzeddine, ministre d'État pour le Développement administratif, seule représentante du Conseil des ministres.

Dans un message aux partis et aux hommes politiques, Hugo Shorter a fait remarquer qu'« ils ont le pouvoir et la responsabilité de mettre les femmes sur leurs listes, avec ou sans quota, d'autant que celui-ci est un moyen puissant d'améliorer la représentation féminine, même s'il n'est pas le seul ».

La cofondatrice de Women In Front, Nada Anid, a parlé des revendications féminines. « Lorsque nous avons fondé Women In Front, il y a cinq ans, c'était après avoir constaté la flagrante absence des femmes expertes à la télévision. La relation avec leur absence dans la sphère politique était évidente », a-t-elle expliqué.

L'ONG se demande « comment les électeurs peuvent avoir confiance dans les capacités d'une femme à gérer des questions nationales, s'ils ne les voient ni ne les entendent débattre des problèmes qui en relèvent ». Créée dans l'objectif de renforcer le rôle de la femme dans la vie publique et politique, l'ONG se mobilise fortement à la veille des législatives. « Nous avons besoin de donner à la femme libanaise une plateforme où le public sera capable de connaître ses compétences et son expertise. Nous avons, de plus, besoin d'un sérieux lobbying pour convaincre le Parlement de voter pour que le quota féminin soit adopté dans la nouvelle loi électorale », a-t-elle ajouté».

Clizuez ici pour lire le reste de l’article publié par L’orient du jour le 18 février 2017. 

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