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Représentativité féminine au Maroc : Partis et syndicats à la traîne

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Représentativité féminine au Maroc : Partis et syndicats à la traîne

Source: L’Economiste

Les associations féministes ont multiplié les manifestations pour protester contre la marginalisation des femmes, surtout en termes d’accès aux postes de responsabilité. Un constat conforté par les résultats de l’étude menée dans le cadre du projet Lysistrata. Pourtant, elles bénéficient d’un bon capital image. Les personnes interrogées considèrent qu’elles sont «efficaces», «crédibles» et «moins corrompues» (Ph Bziouat)

Lors des campagnes électorales, les partis brandissent systématiquement les slogans de la parité et de la protection des droits des femmes et de leur émancipation. Pourtant, la représentativité féminine au sein des structures internes des partis, des syndicats et des associations reste très faible. Surtout dans les instances décisionnelles. C’est ce qui ressort d’une étude réalisée par un réseau d’ONG marocaines et espagnoles, dans le cadre du Projet Lysistrata pour le renforcement de la participation des femmes.

Ce travail a porté sur les trois catégories d’organisations de participation politique, à savoir les partis, les syndicats et les associations. L’examen du taux de présence des femmes au sein des instances décisionnelles de 74 organismes, fait ressortir que dans plus de la moitié d’entre eux, il varie entre 15 et 49%. Si la plupart ont adopté le système du quota pour favoriser une plus grande représentativité féminine, seules 11 structures sur 23 ont opté pour un quota de 30% ou plus. Pour les rédacteurs de cette étude, «des efforts ont été menés ces dernières années en termes de renforcement de la présence des femmes dans les centres de décision politique. Mais cette participation reste loin de l’objectif de la parité».

Cliquez ici pour l’article publié par L’Economiste le 5 octobre 2017.

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Les associations féministes ont multiplié les manifestations pour protester contre la marginalisation des femmes, surtout en termes d’accès aux postes de responsabilité. Un constat conforté par les résultats de l’étude menée dans le cadre du projet Lysistrata. Pourtant, elles bénéficient d’un bon capital image. Les personnes interrogées considèrent qu’elles sont «efficaces», «crédibles» et «moins corrompues» (Ph Bziouat)

Lors des campagnes électorales, les partis brandissent systématiquement les slogans de la parité et de la protection des droits des femmes et de leur émancipation. Pourtant, la représentativité féminine au sein des structures internes des partis, des syndicats et des associations reste très faible. Surtout dans les instances décisionnelles. C’est ce qui ressort d’une étude réalisée par un réseau d’ONG marocaines et espagnoles, dans le cadre du Projet Lysistrata pour le renforcement de la participation des femmes.

Ce travail a porté sur les trois catégories d’organisations de participation politique, à savoir les partis, les syndicats et les associations. L’examen du taux de présence des femmes au sein des instances décisionnelles de 74 organismes, fait ressortir que dans plus de la moitié d’entre eux, il varie entre 15 et 49%. Si la plupart ont adopté le système du quota pour favoriser une plus grande représentativité féminine, seules 11 structures sur 23 ont opté pour un quota de 30% ou plus. Pour les rédacteurs de cette étude, «des efforts ont été menés ces dernières années en termes de renforcement de la présence des femmes dans les centres de décision politique. Mais cette participation reste loin de l’objectif de la parité».

Cliquez ici pour l’article publié par L’Economiste le 5 octobre 2017.

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