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Pour la justice climatique: un leadership à parité

Editorial / Opinion Piece / Blog Post

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April 21, 2022

Pour la justice climatique: un leadership à parité

Source: Project Syndicate

NEW YORK – Le monde a bien compris que la crise climatique est la pierre d’achoppement du développement durable. Pourtant, malgré l’évidence terrible des conséquences létales du changement climatique, malgré tout le savoir que nous en avons, toutes les technologies, tous les moyens dont nous disposons pour lutter contre lui, nos émissions carbonées continuent à un rythme élevé qui menace notre survie.

Nous avons aussi que la stabilisation du climat dépend d’une réponse qui engage toute la société, par conséquent d’une participation égale et juste de tous les citoyens à la gouvernance. Cela non plus ne se produit pas : les femmes sont sous-représentées dans les processus de décision concernant le climat. Et si cette tendance s’inverse lentement, il reste encore beaucoup à faire pour mettre en place une réponse climatique qui prenne en compte les enjeux du genre. Trois points doivent impérativement être considérés : le leadership des femmes, les droits indigènes et l’éducation.

Depuis presque une décennie, des efforts sont entrepris pour renforcer la parité de genre dans la gouvernance climatique. En 2014, les délégués de la COP20 ont adopté le programme de travail de Lima sur le genre, pour encourager l’inclusion d’un plus grand nombre de femmes dans les négociations sur le changement climatique.  Mais cinq ans plus tard, à Madrid, lors de la COP25, 60 % des délégués des États et 73 % des chefs et des chefs adjoints de délégations étaient des hommes.

Cliquez ici pour lire larticle publié par Project Syndicate, le 24 mars 2022.

Auteur
Laura Chinchilla and María Fernanda Espinosa
Focus areas

NEW YORK – Le monde a bien compris que la crise climatique est la pierre d’achoppement du développement durable. Pourtant, malgré l’évidence terrible des conséquences létales du changement climatique, malgré tout le savoir que nous en avons, toutes les technologies, tous les moyens dont nous disposons pour lutter contre lui, nos émissions carbonées continuent à un rythme élevé qui menace notre survie.

Nous avons aussi que la stabilisation du climat dépend d’une réponse qui engage toute la société, par conséquent d’une participation égale et juste de tous les citoyens à la gouvernance. Cela non plus ne se produit pas : les femmes sont sous-représentées dans les processus de décision concernant le climat. Et si cette tendance s’inverse lentement, il reste encore beaucoup à faire pour mettre en place une réponse climatique qui prenne en compte les enjeux du genre. Trois points doivent impérativement être considérés : le leadership des femmes, les droits indigènes et l’éducation.

Depuis presque une décennie, des efforts sont entrepris pour renforcer la parité de genre dans la gouvernance climatique. En 2014, les délégués de la COP20 ont adopté le programme de travail de Lima sur le genre, pour encourager l’inclusion d’un plus grand nombre de femmes dans les négociations sur le changement climatique.  Mais cinq ans plus tard, à Madrid, lors de la COP25, 60 % des délégués des États et 73 % des chefs et des chefs adjoints de délégations étaient des hommes.

Cliquez ici pour lire larticle publié par Project Syndicate, le 24 mars 2022.

Auteur
Laura Chinchilla and María Fernanda Espinosa
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