égalité des sexes

Elle n'est plus porte-parole du gouvernement mais reste ministre des Droits des Femmes, chargée en plus de la Ville, de la Jeunesse et des Sports...

Devenue ministre à 34 ans après l’élection de François Hollande, Najat Vallaud-Belkacem cumule ce qui constituait jusqu’à récemment trois handicaps majeurs en politique: femme, jeune, d’origine étrangère. A la différence de Rachida Dati, son anti-modèle, elle veut se tenir à distance de cette image, refusant d’endosser le rôle d’icône de la diversité.

La faible représentation des femmes en politique est un inépuisable sujet qui a fait l'objet de nombreuses analyses et discussions. La campagne électorale actuelle a également soulevé la question de la conciliation politique-famille, tous sexes confondus. Alors que le marathon de séduction tire à sa fin, j'ai eu envie d'ajouter mon grain de sel, à titre d'athlète par excellence en matière de conciliation travail-famille et de talentueuse gestionnaire du sentiment de culpabilité qui accompagne l'impression, et parfois la conviction, de tout faire à moitié.

Deux grandes approches s' opposent aujourd'hui sur la question dite du « genre » : d'une part, les perspectives « différentialistes », qui postulent l'existence de différences innées entre les sexes sur le plan des comportements, des préférences et des aptitudes. D'autre part, les courants « constructivistes », qui avancent l'idée d'une construction sociale des catégories de « féminin » et de « masculin ».

Doit-on se féliciter ou pleurer qu’il y ait des femmes parlementaires et une femme au perchoir   Avancée pour l’égalité des genres disent les uns, un tournant pour Madagascar disent les autres… cela ne me dit rien à moi. Le fait d’être une femme ne donne naturellement aucun mérite selon moi. Alors il n’y a pas à applaudir celles qui ont été élues parlementaires pour le simple fait qu’elles sont des femmes ! Le fait est que chaque personne (homme, femme, autre) doit gagner du mérite par rapport à ses œuvres non par rapport à son sexe.

La parité est toujours à la traîne dans les communes de France: plus de 86% des maires sont des hommes, alors que les conseils municipaux ne cessent de se féminiser.
Au soir du scrutin du 30 mars, une nouvelle page de l'histoire des femmes en politique s'écrira avec la probable élection de la première maire de Paris.

L'UMP est-elle en train de renier la ligne politique qui était la sienne en 2011 ? Comme l'a montré "Le Monde", "il fut un temps où le parti émettait des propositions quasiment identiques à celles émanant du PS et qu'il combat aujourd'hui", sur les thèmes de la famille et de l'égalité hommes/femmes. Notre contributrice y voit de la malhonnêteté intellectuelle.

Petit à petit, la parité homme-femme fait son nid en politique. Lors des prochaines élections municipales, en mars, toutes les listes présentées dans les communes de plus de 1 000 habitants devront la respecter (elle s’appliquait auparavant aux villes de plus de 3 500 habitants). À Dieppe, les quatre têtes de liste disent ne pas avoir de difficultés à trouver des colistières. Quatre femmes qui se sont engagées à leurs côtés témoignent.