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Élections

Alors même qu’elles détiennent le droit de vote et d’éligibilité depuis l’ordonnance du 21 avril 1944, les femmes demeurent sous-représentées dans les scrutins électoraux et l’exercice des fonctions électives.

Afin de combler le retard pris par la France, le pouvoir constituant a consacré dans la Constitution le principe de « l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives » par la loi constitutionnelle du 8 juillet 1999, principe solennellement réaffirmé par son inscription à l’article 1er de la Constitution lors de la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008 ( article 1er, alinéa 2 de la Constitution). Il a, par ailleurs, invité le législateur ainsi que les partis et les groupements politiques à mettre en œuvre ce principe ( article 4, alinéa 2 de la Constitution).

Sur ce fondement constitutionnel, le Parlement a voté plusieurs textes destinés à favoriser la parité.

Cliquez ici pour en savoir plus.

Le 18 juillet, le Groupe du partenariat entre hommes et femmes de l'UIP et l'Assemblée nationale du Nigéria ont organisé une séance d'information en ligne sur l'autonomisation politique des femmes afin de promouvoir la participation des femmes au parlement en vue des élections de 2023 au Nigéria. Vingt personnes y ont participé, dont des parlementaires, hommes et femmes, du Nigéria, du Bénin, des Émirats arabes unis et de l'Ouzbékistan, des représentants du Comité pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes (Comité CEDEF), de la société civile, du Gouvernement, du monde universitaire et de la commission électorale.

L'UIP soutient l'Assemblée nationale nigériane dans le domaine de l'égalité des sexes et de la participation politique des femmes depuis 2020. Après les élections législatives de 2019, le Sénat nigérian a élu 8 femmes (7,34 %) sur 109 membres et la Chambre des représentants n'a élu que 13 femmes (3,61 %) sur 360 membres. Ces chiffres sont bien en deçà de la moyenne mondiale de 26,1 % de femmes au parlement, et de l'objectif de parité entre les sexes.

Cliquez ici pour lire larticle publié par L’Union interparlementaire, le 2 août 2022.

Alors que LCI organise, ce lundi, une soirée présidentielle « Face aux Françaises » en partenariat avec le magazine ELLE, invitant tous les candidats à l’élection présidentielle à se positionner sur la question des droits des femmes ainsi que d’autres thématiques attenant à l’égalité femme-homme, la chaine a commandé un sondage à l’IFOP portant sur ces sujets.

Cette étude révèle que Valérie Pécresse est la candidate la plus citée quand il est question du candidat le plus crédible dans la lutte contre le sexisme (29%) devant Marine Le Pen (27%) puis Emmanuel Macron (22%). A ce titre, les femmes expriment majoritairement le souhait qu’une femme remporte l’élection présidentielle (71%). Pour autant seul un peu plus d’une Française sur trois pense qu’une femme remportera l’élection à l’issue du second tour (32%). Un pronostic en concordance avec les dernières intentions de vote dans lesquelles aucune femme n’est donnée victorieuse face à Emmanuel Macron dans les différentes hypothèses de second tour. Sur ce point, le vote des femmes rejoint celui des hommes, à noter que face au Président sortant, Valérie Pécresse en particulier ne bénéficie pas d’une forme de « prime » à la féminité puisque les femmes sont moins nombreuses à avoir l’intention de voter pour elle que les hommes (37% contre 43%).

Cliquez ici pour accéder au rapport.

Par Julie Carriat, Franck Johannès, Solenn de Royer et Alexandre Lemarié

Face aux accusations d’incompétence, certaines candidates dénoncent du sexisme, d’autres évitent cette référence. Dans une élection marquée par une certaine idée du chef, jouer la carte femme est loin d’être une évidence.

C’est arrivé à d’autres en politique, un faux pas en meeting, devant 6 000 personnes. Mais pour Valérie Pécresse, ce discours qui empruntait à l’extrême droite, prononcé d’un ton si fabriqué, a déclenché une semaine d’incessantes polémiques. La faute au sexisme, a répliqué la candidate. «Quand Emmanuel Macron faisait des meetings, il ne prenait pas des semaines comme celle que je viens de prendre, il y a, oui, des relents misogynes, a-t-elle dénoncé en marge d’un déplacement en Vendée, jeudi 17 février. J’ai l’impression de vivre une injustice, une polémique vraiment montée, rien dans mon discours ni dans mon attitude n’accrédite le Pécresse bashing dont je suis victime depuis une semaine.»

Cliquez ici pour lire larticle publié par le Monde, le 19 février 2022.

Norme antiraciste, libéralisation des règles du mariage, moratoire sur les centrales nucléaires, naturalisation facilitée: sans le suffrage féminin, ces évolutions n'auraient pas vu le jour. Retour sur 50 ans de votes des femmes suisses.

Depuis que les Suissesses ont obtenu le droit de vote en 1971, femmes et hommes s'opposent régulièrement dans les urnes, selon des données compilées par l'institut gfs.bern et le projet de recherche VOTO. Généralement plus à gauche, les votantes ont fait passer des changements politiques et sociaux que les hommes refusaient.

Sur 248 votations analysées par la RTS, les électrices ont dit 19 fois "oui" et les électeurs "non", ou l'inverse. Dans 12 cas, l'avis de la majorité féminine a scellé le résultat du scrutin. Pour trois autres objets, seul le vote des cantons a empêché les électrices d'imposer leur opinion majoritaire.

Des réformes portées par les femmes

Ainsi, ce sont les femmes qui mettront fin à la construction de centrales nucléaires, en 1990. Quatre ans plus tard, l'électorat féminin porte la norme antiraciste, qui condamne l'incitation à la haine ou à la discrimination en raison de l'appartenance raciale, ethnique ou religieuse. Idem pour les naturalisations facilitées.

 Cliquez ici pour lire l’article publié par RTS le 3 février 2021.

La délégation, qui a entamé son évaluation du 31Mars jusqu’à aujourd’hui, s’inscrit dans le cadre d’une mission d’observation électorale internationale organisée par le NDI à l’invitation du gouvernement algérien. Les objectifs de la délégation étaient d’exprimer le soutien de la communauté internationale pour la gouvernance démocratique et des élections pluralistes en Algérie, ainsi que de fournir aux Algériens un rapport impartial et exact sur le processus électoral. La délégation a reconnu de nombreux aspects positifs de l’environnement pré-électoral. De nouvelles institutions de contrôle, l’invitation des observateurs internationaux, et les quotas pour la représentation des femmes "peuvent être considérés comme indicateurs de plus de volonté politique d’organiser des élections plus ouvertes et plus concurrentielles" selon un membre de la délégation, Sarah Johnson, directeur adjoint du programme démocratie au Centre Carter.