Aller au contenu principal

Parlements et élus

Contexte

« La COVID-19 est une crise à visage de femme… Les dégâts sont incalculables et résonneront au fil des décennies, dans les générations futures. Il est temps maintenant de changer de cap. La participation égale des femmes change la donne, ce dont nous avons besoin." Antonio Guterres, Secrétaire général des Nations Unies, discours d’ouverture de la CSW 65 (2021)

De tous les secteurs, c’est en politique que l’écart entre les sexes reste le plus prononcé. En 2022, les femmes sont toujours marginalisées et injustement représentées à tous les niveaux de gouvernement dans le monde, représentant 36 % des organes élus locaux et 26,1 % des parlements nationaux. Seuls 8,3 % des chefs de gouvernement et 7,2 % des chefs d'État sont des femmes.[1] 

Bien qu'une participation accrue des femmes à la prise de décision débouche sur des politiques et une prestation de services plus inclusives, atteindre la parité reste un défi car des obstacles persistants entravent l'égalité d'accès et de participation des femmes à la vie publique, notamment le manque de ressources financières et d'accès aux réseaux, les lois et les institutions discriminatoires et la violence à caractère sexiste. Au rythme actuel des progrès, le Forum Économique Mondial estime que la parité hommes-femmes en politique ne sera pas atteinte avant 2166.

Les catastrophes et les crises exacerbent souvent les inégalités existantes et l’épidémie de COVID-19 ne fait pas exception. Alors qu'environ 80 pays et territoires ont reporté leurs élections nationales et locales, au moins 158 ont organisé des élections, malgré les inquiétudes et les restrictions liées à la COVID-19.[2]  En 2020 et 2021, on estime que la participation électorale a diminué dans 66 % des pays. De même, une réduction des espaces civiques et démocratiques s’est opérée : 155 pays ont introduit des restrictions à la liberté de réunion, qui, dans de nombreux cas, ont été accompagnées par des restrictions supplémentaires aux droits civils et politiques, dont la liberté d’expression dans 60 pays.

De nombreux parlements nationaux ont configuré à nouveau ou réduit leurs activités, en introduisant des solutions hybrides et à distance pour les sessions plénières, les réunions de commissions, le vote, la surveillance gouvernementale et l'engagement public. Alors que les solutions à distance peuvent éliminer certains des obstacles pratiques à la participation en personne, comme par exemple, dans les cas des femmes ayant des responsabilités domestiques et des femmes en situation de handicap, la participation virtuelle peut désavantager les femmes car elle pourrait accroître leur exposition à la violence conjugale et renforcer les rôles et les attentes domestiques liés au genre.

De plus, les parlements à participation virtuelle peuvent renforcer les déséquilibres de pouvoir politique, favorisant les personnes physiquement présentes aux réunions – plus susceptibles d'être des hommes – et réduisant la visibilité et l'impact des participants à distance – plus susceptibles d'être des femmes. De même, les restrictions sur les activités de campagne politique en personne peuvent creuser les écarts entre les candidates de l’élite et le reste, favorisant celles qui comptent déjà sur des réseaux, des ressources et une notoriété.

La participation virtuelle et l'utilisation d'Internet sont également associées à une exposition accrue aux abus et à la violence en ligne contre les femmes en politique, ce qui peut décourager les femmes de participer à des débats publics et exprimer publiquement leurs opinions et aspirations politiques. Des rapports de 2020 montrent que les femmes en politique ont été la cible d'abus et de harcèlement en ligne intenses pendant leur mandat, ainsi qu’au cours des campagnes électorales et des élections.

Bien que de nombreuses femmes dirigeantes reçoivent des éloges du monde entier concernant leur performance en matière de gestion de crise au cours des deux dernières années, les femmes, dans la plupart des cas, continuent d'être largement laissées pour compte. Les élues, les candidates et les électrices sont particulièrement touchées par l’épidémie de COVID-19 et ses effets régressifs qui exacerbent les inégalités et renforcent les obstacles.

Objectif

Cette discussion en ligne vise à sensibiliser et à recueillir des expériences, des connaissances et des bonnes pratiques sur la participation politique des femmes, dans le contexte de l’épidémie de COVID-19, ainsi qu'à explorer la meilleure façon d'atténuer les effets de la crise sur les électrices, les candidates et les élues pour assurer la participation politique pleine et égale des femmes, à tous les niveaux des processus décisionnels publics.

Les organismes électoraux, les femmes et les hommes en politique, les dirigeant.e.s et membres des partis politiques, les militant.e.s pour les droits des femmes et de la société civile, les praticien.ne.s et les chercheurs/chercheuses sont invité.e.s à participer à cette discussion en ligne, du 21 mars au 11 avril 2022, en répondant aux questions ci-dessous. Les réponses contribueront à l'élaboration d'un rapport qui enrichira la base de connaissances disponible sur le sujet.

Questions

  1. Dans quelle mesure les restrictions liées à la COVID-19 ont-elles affecté la participation des électrices aux élections locales et nationales de votre pays/région? Quelles sont les meilleures mesures pour assurer une plus grande participation électorale des femmes à l’avenir?
  2. Dans quelle mesure les restrictions liées à la COVID-19 ont-elles affecté la capacité des femmes à se présenter aux élections et à être élues, aux niveaux local et national, dans votre pays/région? Que peuvent faire les partis politiques, les législateurs et les gouvernements pour s'assurer que les femmes aient un accès égal aux postes d’élu.e.s?
  3. Quel est l'impact du travail et de la participation parlementaires virtuels sur le genre? Est-ce que les solutions parlementaires à distance ont affecté la sensibilité et la diversité liées au genre au sein de votre parlement?
  4. Est-ce que la violence à l'égard des femmes en politique, y compris le harcèlement et les abus en ligne, a augmenté dans votre pays/région, au cours des deux dernières années? Si oui, merci de bien vouloir fournir des détails et des suggestions concrètes pour faire de la politique un espace sûr pour les femmes.

Pour contribuer:

  • Utilisez la section de commentaires ci-dessous ou;
  • Envoyez votre contribution à connect@iknowpolitics.org afin que nous puissions la publier en votre nom.

____________________________________________________

Notes:

[1] Moyenne d'après les calculs d'ONU Femmes, au 1er mars 2022.

[2] Données valables à compter du 1er février 2022.  

Contexte

Plus de 40 ans après l’entrée en vigueur de la CEDEF et 26 ans après la quatrième Conférence mondiale des Nations Unies sur les femmes à Beijing, les progrès vers une participation politique pleine et égale des femmes sont au point mort et la parité est encore lointaine. Les femmes ne représentent que 25% de tous les parlementaires, 36% des élus au niveau local et 21% des ministres.[1] Les femmes ne sont cheffes d’État ou de gouvernement que dans 23 pays, et 118 pays n’ont jamais été dirigés par une femme.[2]

Si certains pays ont fait des progrès vers la représentation équilibrée des hommes et des femmes en politique, la grande majorité est à la traîne. Dans 114 pays, entre 10% et 29,9% des parlementaires sont des femmes et dans 25 pays, les femmes représentent moins de 10% des parlementaires. Les femmes représentent moins de 30% des ministres dans 130 pays, dont 12 n'ont aucune représentation féminine.[3] Les femmes sont sous-représentées en politique en raison des contraintes et des obstacles structurels qui renforcent les croyances, normes, pratiques et politiques discriminatoires.

Dans les conclusions concertées de cette année de la Commission de la condition de la femme (CSW 65), les États ont convenu de relever la barre à 50/50 pour atteindre la parité hommes-femmes dans tous les postes élus en prenant toutes les mesures nécessaires pour éliminer les barrières et faire accélérer le progrès, notamment: fixer des objectifs et des délais précis pour parvenir à une représentation équilibrée entre les genres dans toutes les branches du pouvoir et à tous les niveaux à l’aide de mesures temporaires spéciales telles que les quotas et les nominations; encourager les partis politiques à désigner autant de candidates que de candidats; éliminer, prévenir et combattre toutes les formes de violence à l’égard des femmes et des filles; et élaborer, financer et mettre en œuvre des politiques et des programmes de promotion du leadership des femmes.

Au rythme actuel, la parité des genres ne sera pas atteinte dans les parlements nationaux avant 2063 et parmi les chefs de gouvernement avant 2150.[4] Le monde ne peut se permettre d'attendre plus longtemps pour parvenir à une représentation égale des femmes. Avec la parité des genres en politique comme objectif mondial, des actions rapides sont nécessaires pour combler l'écart entre les femmes et les hommes en politique une fois pour toutes.

Objectif

À la suite des conclusions de la CSW 65, cette discussion en ligne vise à sensibiliser à la lenteur des progrès vers une participation pleine et égale des femmes en politique et à recueillir des expériences et des recommandations sur la meilleure façon d'accélérer la parité et de réduire l'écart entre les genres en politique. Les femmes et les hommes en politique, les militants de la société civile, les praticiens et les chercheurs sont invités à participer à cette discussion en ligne du 11 mai au 1er juin 2021 en répondant aux questions ci-dessous. Les soumissions contribueront à l'élaboration d'un rapport qui enrichira la base de connaissances disponible sur le sujet.

Questions

  1. Quels sont les leviers de réussite dans les pays à forte représentation des femmes en politique ?
  2. Plus de la moitié des pays n'ont pas de mesures temporaires spéciales, dont plusieurs comptent moins de 10% de femmes parlementaires. Que peut-on faire pour atteindre la parité dans ces pays ? Quel rôle les partis politiques peuvent-ils jouer ?
  3. Les femmes sont sous-représentées dans tous les domaines de la vie publique, y compris dans l’administration publique et la justice. Quelles mesures proposez-vous pour garantir aux femmes une représentation égale dans tous les secteurs de la vie publique ?

Pour contribuer

  1. Utilisez la section de commentaires ci-dessous.
  2. Envoyez votre contribution à connect@iknowpolitics.org afin que nous puissions la publier pour vous.

___________________________

[1] Participation pleine et effective des femmes à la prise de décision dans la sphère publique et élimination de la violence, en vue d'atteindre l'égalité des sexes et l'autonomisation de toutes les femmes et de toutes les filles: Rapport du Secrétaire Général https://undocs.org/fr/E/CN.6/2021/3 

[2] Basé sur les calculs d'ONU Femmes au 1er avril 2021.

[3] Ibid.

[4] Participation pleine et effective des femmes à la prise de décision dans la sphère publique et élimination de la violence, en vue d'atteindre l'égalité des sexes et l'autonomisation de toutes les femmes et de toutes les filles: Rapport du Secrétaire Général https://undocs.org/fr/E/CN.6/2021/3 

Contexte

La Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDEF) est le traité le plus important sur les droits fondamentaux des femmes. Adopté en décembre 1979 et ratifié par 189 États, le traité est un outil essentiel pour éliminer toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et faire progresser leur autonomisation et l’égalité des sexes, tant dans la loi que dans la pratique. La mise en œuvre de la CEDEF est essentielle à la réalisation de tous les objectifs de développement durable (ODD), en particulier de l'objectif 5 sur l'égalité des sexes et de l'objectif 16 sur la paix, la justice et les institutions inclusives.

Les États parties à la CEDEF sont juridiquement engagés à éliminer toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes, y compris en politique, afin de garantir aux femmes l'exercice de leurs droits fondamentaux de la même manière que les hommes, et de faire le suivi et communiquer régulièrement sur les progrès accomplis dans la réalisation de ces objectifs au Comité CEDEF.

Aucun pays n’a pleinement atteint l’égalité des sexes et aucun n’a totalement transformé les lois, les politiques ou les décisions budgétaires publiques à la hauteur des objectifs nécessaires pour atteindre l’égalité des sexes d’ici 2030. [1] Les lois discriminatoires sont encore très répandues et touchent plus de 2,5 milliards de femmes et de filles dans le monde. On estime que les femmes ne jouissent que de 75% des droits des hommes.[2]

Bien que des progrès aient été réalisés au cours des dernières décennies, les processus décisionnels législatifs et publics restent largement dominés par les hommes. Les dernières données révèlent que les femmes ne représentent que 24,3% des parlementaires du monde et 20,7% des ministres. Bien que cela représente un record absolu pour la représentation des femmes en politique, cela montre que les voix des femmes sont encore largement absentes de la prise de décision politique.

Le Comité CEDEF a récemment adopté une position commune sur l’engagement politique des femmes dans une déclaration conjointe avec l’Union interparlementaire intitulée « Leadership politique des femmes : atteindre la parité d’ici 2030 ».[3] Laissant de côté la pratique de fixer des objectifs minimaux, le Comité a affirmé que la parité des sexes dans la prise de décisions devrait être la norme, en tant que condition préalable à la démocratie, au développement durable et à la paix durable.

Le Comité CEDEF a une approche unique quant au rôle des parlements dans l’instauration de l’égalité entre les hommes et les femmes à travers les lois, les politiques et les budgets, et les invite à participer à tout processus de révision de la CEDEF - à savoir la rédaction de rapports étatiques et le dialogue avec le Comité sur le suivi et la mise en œuvre des recommandations du Comité.[4] 

Objectif

Le 40ème anniversaire de l’adoption de la CEDEF est une occasion unique de souligner le rôle de la Convention dans l’abrogation et la modification des lois discriminatoires à l’égard des femmes et dans la promotion de l’égalité des sexes, ainsi que de trouver des solutions pour accélérer les changements positifs pour les femmes et les filles partout dans le monde. iKNOW Politics et ses partenaires organisent cette discussion en ligne afin de faciliter un échange en ligne de connaissances et d'expériences en se basant sur les questions directrices ci-dessous. Les représentants de la société civile, les femmes et les hommes en politique locale et nationale, les experts, les praticiens et les chercheurs sont invités à contribuer du 2 au 23 décembre 2019. Les contributions contribueront à l'élaboration d'une réponse consolidée qui sera publiée ici.

Questions

  1. Les parlements sont des institutions clés pour réaliser l'égalité des sexes dans la société. Pouvez-vous partager des exemples démontrant comment la CEDEF a réussi à amener les parlements à abroger et / ou à modifier des lois discriminatoires à l'égard des femmes et des filles ?
  2. La CEDEF appelle les États à éliminer la discrimination à l'égard des femmes dans la vie politique et publique et à veiller à ce que celles-ci puissent voter pleinement et équitablement et se présenter aux élections et occuper des postes politiques à tous les niveaux. Pouvez-vous donner des exemples de la manière dont la CEDEF a été utilisée pour établir des lois et des pratiques visant à promouvoir la participation politique des femmes ?
  3. Les progrès visant à mettre fin à toutes les discriminations à l'égard des femmes et des filles ont été lents. Veuillez partager les méthodes novatrices que vous connaissez et qui ont permis de faciliter et d’accélérer la mise en œuvre de la CEDEF, ou des solutions qui, à votre avis, seraient couronnées de succès.

Pour contribuer

Utilisez la section de commentaire ci-dessous.

Envoyez votre contribution à connect@iknowpolitics.org afin que nous puissions la poster sous votre nom.


[1] Harnessing the Power of Data for Gender Equality: Introducing the 2019 EM2030 SDG Gender Index, p.48. equalmeasures2030.org/wp-content/uploads/2019/07/EM2030_2019_Global_Report_English_WEB.pdf (Consulté le 27 septembre 2019)

[2] Remarques de Phumzile Mlambo-Ngcuka, Directrice exécutive d’ONU Femmes, à la réunion ministérielle du G7 sur l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, à Paris, le 10 mai 2019: unwomen.org/en/news/stories/2019/5/speech-ed-phumzile-g7-ministerial-meeting (Consulté le 27 septembre 2019)

[3] Déclaration publiée à l'occasion de la Journée internationale de la femme et du 40ème anniversaire de la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes, Genève, Suisse, 8 mars 2019: https://ohchr.org/EN/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=24279&LangID=E (Consulté le 8 octobre 2019).

[4] Déclaration sur les relations entre le Comité pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes et les parlementaires, adoptée par le Comité CEDEW à sa 45ème  session (janvier-février 2010):https://ohchr.org/documents/HRBodies/CEDAW/Statements/Parliamentarians.pdf (Consulté le 8 octobre 2019).

Depuis plus d’un an, le mouvement révolutionnaire #MeToo et l’initiative qui en a résulté Time’s Up ont permis de briser les tabous et d’initier une conversation mondiale sans précédent sur le sexisme, le harcèlement et la violence auxquels de nombreuses femmes sont confrontées dans leurs environnements professionnels..

Les femmes politiques disent également #MeToo en politique. Les femmes ne représentant que 5,2% des chefs de gouvernement, 6,6% des chefs d’État[1] et 24% des parlementaires[2] à travers le monde, par conséquent la politique est un milieu essentiellement dominé par les hommes. Cependant, les femmes sont de plus en plus présentes dans plusieurs domaines, y compris la politique avec ses parlements, assemblées élues, organes gouvernementaux et partis politiques. Alors que les femmes avancent et défient les normes de genre qui les ont historiquement exclues de la politique, elles sont confrontées à des actes d'hostilité et de violence au sein de ces institutions.[3]

La violence à l’égard des femmes en politique prend plusieurs formes et peut avoir un  caractère physique, sexuel ou psychologique. Naturellement, les hommes peuvent être affectés par la violence en politique aussi bien que les femmes, mais la violence à l'égard des femmes en politique est différente à cause de son caractère sexiste. Elle cible les femmes en raison de leur sexe et les actes de violence sont basées sur le genre, tels que les remarques sexistes ou le harcèlement sexuel et la violence. La violence à l’égard des femmes en politique est une violation des droits de l’homme et, en empêchant la participation politique des femmes, elle constitue également une violation des droits politiques des femmes.[4]

Une étude mondiale de l'Union interparlementaire (UIP) publiée en 2016 et une étude centrée sur les pays européens publiée en 2018 ont révélé que la violence à l'égard des femmes en politique est très répandue. Les deux études ont révélé que plus de 80% des femmes interrogées avaient été victimes d'actes de violence psychologique, notamment des menaces de mort, de viol, de frappes ou d'enlèvement pendant leur mandat. Les études ont également révélé que les actes de violence psychologique à l'encontre des femmes parlementaires sont particulièrement nombreux en ligne et sur les réseaux sociaux. Les remarques sexistes et misogynes, les images humiliantes, le harcèlement moral, l'intimidation et les menaces contre les femmes dans la vie publique ou les femmes qui expriment leurs opinions politiques sont devenues monnaie courante. Les jeunes femmes parlementaires et les femmes actives dans la lutte contre l'inégalité des sexes et la violence à l'égard des femmes ont souvent été ciblées d’une manière particulière.

Les études ont également montré qu'un quart des femmes parlementaires interrogées étaient la cible de harcèlement sexuel de la part de parlementaires de sexe masculin, issus de leur propre parti politique et d’autres.

Objectif de la discussion en ligne

La lutte pour promouvoir la participation égale des femmes à la prise de décision et pour mettre un terme à toutes les formes de violence à l’égard des femmes fait l’objet d’une attention sans précédent alors que de plus en plus de femmes en politique s’expriment à travers le mouvement #MeToo. De même, l'adoption des Objectifs de Développement Durable (ODD)a mis en lumière les engagements de tous les pays d'éliminer toutes les formes de violence à l'égard des femmes et des filles (cible 5.2 des ODD) et de garantir la participation pleine et effective des femmes et l'égalité des chances en matière de leadership à tous les niveaux des processus décisionnel dans la vie politique, économique et publique (cible 5.5 des ODD). iKNOW Politics et ses partenaires lancent cette discussion en ligne pendant les 16 jours d'activisme contre la violence sexiste. Des contributions en arabe, anglais, français et espagnol sont les bienvenues du 26 novembre au 21 décembre 2018. La discussion en ligne vise à sensibiliser à la question de la violence sexiste à l'égard des femmes en politique et à élargir le dialogue sur comment rendre les espaces politiques plus sûrs et plus inclusifs pour les femmes.

Questions

  1. Qu'est-ce qui cause la violence contre les femmes en politique ? Pourquoi est-elle si répandue à travers le monde ? 
  2. L'UIP indique qu'environ la moitié des femmes parlementaires victimes d'actes de violence ne les signalent pas au service de sécurité parlementaire et / ou à la police. Le taux est beaucoup plus bas pour les plaintes  de harcèlement sexuel. Comment expliquez-vous cela ? Que faut-il changer pour que toutes les femmes portent plainte ?
  3. Les réseaux sociaux offrent un espace  dans lequel la violence psychologique (Ex. Remarques sexistes et misogynes, images humiliantes, harcèlement moral, intimidation et menaces) est perpétrée contre des femmes en politique. Comment expliquez-vous cela ? Comment pouvons-nous nous assurer que les réseaux sociaux soient un forum sécurisé pour elles ?
  4. La violence à l'égard des femmes en politique rend le travail des politiciennes difficile et potentiellement dangereux et par conséquent peu attrayant comme choix de carrière. Quel message donneriez-vous aux femmes découragées de s'engager dans la vie politique à cause de la peur ou du risque de violence ?

Pour participer : 

  1. Utilisez la section de commentaires ci-dessous ; ou
  2. Envoyez votre contribution à connect@iknowpolitics.org afin qu’on la publie pour vous.  
Notes
[1] Situation au 1er novembre 2018. Données compilées par ONU Femmes sur la base des informations fournies par les missions permanentes auprès de l'Organisation des Nations Unies
[2] Situation au 1er octobre 2018. Femmes dans les parlements nationaux, UIP: archive.ipu.org/wmn-e/world.htm (consulté le 6 novembre 2018)
[3] UIP, « Sexisme, harcèlement et violence à l’égard des femmes dans les parlements d’Europe », Octobre 2018.
[4] Nations Unies, « Rapport de la Rapporteuse spéciale sur la violence contre les femmes, ses causes et ses conséquences concernant la violence contre les femmes en politique » para 11. août 2018. Voir aussi ONU Femmes, “Violence against women in politics: Expert Group Meeting report and recommendations”, 2018, et NDI,”Not The Cost: Stopping Violence Against Women in Politics”, 2016.

La sous-représentation des femmes à tous les niveaux de gouvernement entraîne un déficit démocratique. Il a été prouvé à maintes reprises que divers groupes prennent de meilleures décisions. Cela est particulièrement vrai lorsqu'il s'agit d'une tâche aussi difficile que de représenter les intérêts des citoyens au niveau local. Souvent influençant les politiques en matière de logement, de sécurité, de transport et d'économie, l’administration locale prend des décisions importantes qui affectent la vie des femmes et des hommes. La participation et représentation égale des femmes aux processus décisionnels locaux est essentielle pour prioriser les questions relatives aux femmes dans les agendas des administrations locales et pour localiser la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD). Des conseils locaux paritaires peuvent constituer une étape importante pour atteindre l'équilibre entre les sexes au niveau national.

Bien que certains pays aient des informations sur le nombre de femmes et d'hommes occupant les postes de conseillers régionaux, municipaux et maires, un système normalisé pour fournir des preuves statistiques comparables dans tous les pays et régions n’existait pas jusqu'à très récemment. Les raisons à cela incluent le grand nombre de système de gouvernance locale et la diversité de leurs structures à travers le monde. La méthodologie du nouvel indicateur des ODD sur la « proportion de sièges occupés par les femmes dans les gouvernements locaux » (5.5.1b) développée par ONU Femmes fournit un modèle sur la manière de produire des données comparables entre les pays. La mesure et le transfert harmonisés des données pour l'indicateur 5.5.1b des ODD permettront d'établir la première mesure globale de la proportion de femmes dans les gouvernements locaux. Cela générera des preuves statistiques solides qui permettront de sensibiliser et d’accélérer les progrès sur un nombre d'aspects de la participation politique des femmes.

Au-delà de la mesure quantitative, des informations supplémentaires sont nécessaires sur les stratégies pour élire plus de femmes au niveau local. Dans le cadre de la Commission de la condition de la femme de 2018 axée sur l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes et des filles rurales, iKNOW Politics et ses partenaires organisent cette discussion en ligne du 2 février au 8 mars 2018 pour recueillir les avis des politiciens, experts, praticiens et chercheurs sur les défis et opportunités relatifs à la représentation des femmes dans le gouvernement local et son rôle dans la réalisation de l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes au niveau local.

Questions :

  1. Quels sont les défis qui entravent la participation et représentation politique des femmes au niveau local ? Sont-ils différents des défis auxquels les femmes sont confrontées au niveau national ?
  2. Quelles sont les meilleures pratiques qui aident à promouvoir la participation et représentation politique des femmes au niveau local ? Quel est le rôle des partis politiques dans l’amélioration de la représentativité des femmes au niveau local ?
  3. Connaissez-vous des programmes ou des structures qui aident les élues locales à avancer au niveau national ? Veuillez partager des exemples concrets.
  4. Que peut faire le gouvernement local pour réaliser l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes et des filles rurales ?

Pour participer : 

  1. Utilisez la section de commentaires ci-dessous ; ou
  2. Envoyez votre contribution à connect@iknowpolitics.org afin qu’on la publie pour vous. 

Les jeunes sont souvent exclus ou ignorés comme potentiels candidats aux postes élus. La politique est généralement considérée comme un espace pour les hommes expérimentés en politique, et comme les femmes sont souvent désavantagées dans l'accumulation d'expérience pour s’engager en politique, les jeunes sont systématiquement marginalisés en raison de leur jeune âge, des possibilités limitées et du manque conséquent d'expérience. Tout comme plus de participation féminine en politique profite à l'ensemble de la société, la présence des jeunes dans les postes de décision profite à tous les citoyens et pas uniquement aux jeunes. L'Union interparlementaire (UIP) rapporte que les personnes âgées de 20 à 44 ans constituent 57% de la population mondiale en âge de voter, mais seulement 26% des députés du monde. Les jeunes de moins de 30 ans représentent 1,9% des députés dans le monde et plus de 80% des chambres supérieures de Parlements n'ont pas de députés en dessous de 30 ans. Alors que les jeunes jouent souvent un rôle central et catalyseur dans les mouvements de démocratie à travers le monde, ils sont moins engagés que d’autres générations dans le vote et l'activisme des partis. Ensemble, ces tendances ont inspiré de nombreuses organisations internationales à étudier le manque de participation politique des jeunes et à former de jeunes militants à devenir des leaders politiques.

Reconnaissant le potentiel des jeunes, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a élaboré sa toute première Stratégie pour la jeunesse (2014-2017) intitulée «Jeunes autonomisés, avenir durable», conformément au Plan d'action du système des Nations Unies pour la jeunesse (2013) qui invite les jeunes générations à s'impliquer et s'engager davantage dans les processus de développement. En 2013, le PNUD a également publié le premier examen des stratégies de programmation pour la participation des jeunes au-delà des urnes, intitulé «Améliorer la participation politique des jeunes à travers tout le cycle électoral: Guide de bonnes pratiques». En 2016, afin de renforcer la mise en œuvre de la Stratégie pour la jeunesse du PNUD et de répondre à la fois au Programme 2030 pour le développement durable et à la Résolution 2250 du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la jeunesse, la paix et la sécurité, le PNUD a lancé un programme mondial Jeunesse pour le développement durable et la paix – Youth-GPS (2016-2020). Le Youth-GPS met l'accent sur l'engagement civique et la participation politique, entre autres, et répond aux préoccupations exprimées par les jeunes dans les forums mondiaux, régionaux et nationaux et à la demande croissante à tous les niveaux pour un soutien stratégique et de pointe dans la programmation sur la jeunesse dans tous les contextes de développement. En 2016, à l'initiative conjointe d'un certain nombre de partenaires, dont le PNUD et l'UIP, la campagne mondiale «Pas trop jeune pour se présenter» a été lancée afin de promouvoir le droit des jeunes de se présenter aux élections et de traiter de la vaste discrimination fondée sur l'âge.

En 2010, l'UIP a adopté la résolution «Participation des jeunes au processus démocratique» lors de sa 122ème Assemblée et en 2013, l’UIP a créé le Forum des jeunes parlementaires. Depuis, l'UIP a publié deux études, l'une en 2014 et l'autre en 2016, résultats de questionnaires destinés à recueillir des données auprès de ses parlements membres du monde entier sur la participation des jeunes aux parlements nationaux. Grâce à ces études, l'UIP formule un certain nombre de recommandations d'action qui, si mises en œuvre, permettront aux jeunes d'être pleinement engagés dans la vie politique. Il s'agit notamment de concevoir des stratégies par les parlements nationaux et les partis politiques qui visent l'inclusion des jeunes députés et assurer la diversité parmi les jeunes, en s'attaquant aux disparités entre le nombre de jeunes hommes et de jeunes femmes qui entrent au Parlement. L'UIP recommande également d'aligner l'âge minimum pour les candidatures parlementaires à l'âge minimum de vote et d'établir des quotas pour les jeunes (par exemple, les sièges réservés, les quotas légaux, les quotas de partis) afin d'accroître le nombre de jeunes députés. En 2016, les membres de l'UIP ont approuvé le document «Rajeunir la démocratie, donner la parole aux jeunes», en s'appuyant sur les principes promus par les jeunes parlementaires de l'UIP: «Pas de décisions sans nous» qui décrit comment les parlements et les parlementaires pourraient aider à rajeunir la démocratie et donner aux jeunes du monde une voix dans la prise de décision politique.

De plus, ONU Femmes a créé le Forum de la jeunesse à la Commission de la condition de la femme en mars 2016, permettant aux représentants mondiaux de la jeunesse de discuter des enjeux auxquels ils sont confrontés et de réfléchir aux solutions pour les objectifs de développement durable, surtout l’objectif 5 spécifique à l’égalité entre les sexes. ONU Femmes a également publié la CEDAW pour la jeunesse en 2016, une version adaptée aux jeunes de la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (CEDAW) élaborée par les jeunes. International IDEA a publié en 2016 un rapport intitulé «La promotion de la participation politique des jeunes au cycle électoral : Points d’entrée des organes de gestion des élections» documentant les défis et les pratiques visant l'intégration des jeunes en politique et dans les différents processus électoraux.

Objectif de la discussion en ligne

Cette discussion en ligne vise à faire participer les communautés de iKNOW Politics et de UNDP4YOUTH dans ce débat grandissant sur la participation des jeunes à la vie politique. Vous êtes invités à participer à cette discussion en ligne du 3 avril au 8 mai 2017. Les étudiants, les jeunes parlementaires, les militants des partis politiques et des mouvements sociaux, les représentants de la société civile, les mouvements et réseaux de jeunes, les représentants des gouvernements, des organisations internationales et des milieux universitaires sont invités à contribuer avec leurs expériences en répondant à une ou plusieurs des questions mentionnées ci-dessous. Les contributions participeront à l'élaboration d’une réponse consolidée qui enrichira les connaissances disponibles sur le thème de la participation politique des jeunes. Nous nous réjouissons à l’idée d’un exercice informatif de partage des connaissances sur ce sujet.

Questions

  1. Comment expliquez-vous la faible représentation des jeunes dans les parlements et les gouvernements du monde entier?
  2. Qu'est-ce qu'un environnement propice à la participation des jeunes à la vie politique, en particulier les jeunes femmes?
  3. Que peuvent faire les parlements, les gouvernements, les partis politiques et la société civile pour accroître la représentation des jeunes femmes et hommes en politique? Avez-vous des exemples de bonnes pratiques?
  4. Quelles sont les méthodes alternatives les plus innovantes (marches, sit-ins ...) à la participation politique formelle que les jeunes choisissent afin d'apporter des changements et d'être entendus?
  5. Comment pouvons-nous soutenir davantage de jeunes qui seraient intéressés à canaliser leur militantisme à travers des institutions politiques formelles?
  6. Quelles stratégies et quelles approches ont réussi à recruter les jeunes femmes et hommes au sein des partis politiques?
  7. Que peut-on faire pour soutenir les jeunes députés dans leur carrière parlementaire? Veuillez partager toutes les initiatives que vous connaissez.
  8. Comment est-ce que les jeunes parlementaires peuvent mieux aborder l'égalité entre les sexes et l'autonomisation des femmes? Les jeunes sont-ils plus susceptibles d'être actifs dans la lutte contre la discrimination et la violence sexiste?
  9. Comment mieux mesurer la participation politique des jeunes et leur influence sur les politiques?
 Veuillez noter les différentes méthodes à votre disposition pour nous envoyer vos contributions:
  1. Connectez-vous en haut de cette page en utilisant vos coordonnées iKNOW Politics. Si vous n'êtes pas encore membre, veuillez vous inscrire en créant un profile sur iKNOW Politics. Une fois inscrit(e), veuillez vérifier votre boite mail afin de confirmer votre compte. Une fois membre, vous pourrez commenter directement en bas. Les commentaires se verront vérifier par l'équipe d’iKNOW Politics avant publication.
  2. Utiliser les cases ci-dessous pour commenter directement en utilisant vos comptes de réseaux sociaux.  
  3. Envoyez vos contributions à connect@iknowpolitics.org
Veuillez cliquer ici pour accéder au résumé de cette e-discussion.

Nadia Daam nous parle d'une histoire qui commence bien. En tout cas avec l’annonce de ce qu’on appelle un heureux événement. Et pourtant... 

L’histoire de la maire écologiste de Poitiers. Elle s’appelle Léonore Moncond’huy. Elle a 33 ans. Elle était jusqu’ici surtout connue pour avoir mis fin à 40 ans de règne socialiste dans sa ville. Et aussi pour avoir accepté de baisser son indemnité d’un tiers.

Autant d’enjeux qui, on est d’accord, n’ont que peu à voir avec son utérus.

C’est pourtant en sa qualité de femme et de femme enceinte que Léonore Moncond’huy a récemment fait l’actualité.

Cliquez ici pour lire l’article intégral publié par Radio France, le 17 mars 2024.

Source image : Radio France

Connue pour son ouvrage sulfureux et polémique "Le génie lesbien", la militante féministe et LGBT française Alice Coffin a créé un Observatoire "des violences sexistes et sexuelles en politique", avec lequel elle compte lancer un "Metoo" à l'échelle européenne.

Elue écologiste au Conseil de Paris depuis 2020, Alice Coffin explique avoir assisté très rapidement à des violences dirigées à l'encontre des femmes.

"Quand je suis arrivée dans ce monde politique-là, la première chose à laquelle j'ai été confrontée, ce sont les violences sexistes, les violences sexuelles qui s'exercent contre les femmes politiques ou qui s'exercent de la part des hommes politiques sur l'ensemble de leur entourage", relate-t-elle lundi dans La Matinale.

Cliquez ici pour lire l’entretien intégral publié par RTS, le 20 novembre 2023.

Le 18 octobre dernier, le Canada célébrait l’affaire « personne » : date à laquelle une décision constitutionnelle a accordé le droit aux femmes d’être nommées au Sénat, en 1929. Pour l’occasion, l’Université d’Ottawa a tenu une conférence organisée par le projet sur l’histoire des femmes à propos du pouvoir des femmes dans la vie publique, avec comme invitée la très honorable Kim Campbell. La Rotonde a assisté à la conférence et a pu s’entretenir en tête à tête avec l’ancienne première ministre.

Cliquez ici pour lire l’article publié par La Rotonde, le 22 octobre 2023.

Ousseyma Madougou est une femme politique du Niger. Députée de l’Assemblée nationale du Niger.

Cette interview a été réalisée lors de la 145e Assemblée de l'Union interparlementaire à Kigali, au Rwanda, en octobre 2022.

Hubert Julien-Laferrière est un homme politique français. Il a été maire du 9e arrondissement de Lyon et député de la 2e circonscription du Rhône. En juin 2022, il a été élu secrétaire de l’Assemblée nationale.

Cette interview a été réalisée lors de la 145e Assemblée de l'Union interparlementaire à Kigali, au Rwanda, en octobre 2022.

Marine Grisoul est Conseillère Nationale depuis le 5 février 2023. De 2018 à 2023, Marine Grisoul a été Conseillère Nationale puis Présidente de la Commission de l’Éducation, de la Jeunesse et des Sports. 

Cette interview a été réalisée lors de la 145e Assemblée de l'Union Interparlementaire à Kigali, au Rwanda, en octobre 2022.

Bien que davantage de femmes aient réussi à se frayer un chemin et à être élues, il reste encore énormément de travail à faire afin de réellement inclure toutes les femmes. Les biais inconscients, qui par définition sont des raccourcis émis automatiquement par le cerveau, sont à l’origine des préjugés et stéréotypes qu’il est possible d’avoir envers les personnes. À leur tour, ces préjugés et stéréotypes mènent à des discriminations qui finissent par exclure.

Dans ce guide, vous trouverez :

  • Des exemples de biais inconscients à l’égard des femmes en politique ou dans les sphères de pouvoir et de leurs impacts sur celles-ci et notre vie démocratique ;
  • Des obstacles nommés par les femmes lavalloises rencontrées, vivant à l’intersection des oppressions, qui ont un intérêt ou non envers la politique ;
  • Des recommandations afin de faciliter l’inclusion de femmes vivant à l’intersection des oppressions et qui désirent investir les lieux de pouvoir ;
  • Ce guide a été conçu avec l’intention d’informer autant les partis politiques et les instances décisionnelles que la société en général.

Consultez le guide ici.

Ce guide fournit de l’information sur les femmes en politique au Québec; il souhaite mettre en valeur le travail des femmes parlementaires québécoises et les projets de loi touchant à la condition féminine. Il regroupe des ressources d’information pertinentes afin de contribuer à la recherche sur l'engagement politique des femmes québécoises.

Cliquez ici pour lire larticle publié par La Bibliothèque de l’Assemblée nationale du Québec.

Ce guide élémentaire met en lumière les moyens pratiques que les député(e)s et le personnel parlementaire peuvent mettre en œuvre pour s’assurer que les décisions relatives à l’intervention et au rétablissement de la COVID-19 répondent aux besoins des femmes. Il s’appuie sur les impacts de la maladie spécifiquement sur les femmes, tels que documentés à ce jour et les besoins et les défis communs exprimés par les député(e)s et le personnel parlementaire qui s’adaptent aux nouvelles priorités et méthodes de travail dans le monde entier.

Cliquez ici pour voir la guide élémentaire.

Ce Kit d’action a été conçu pour donner des indications sur la mise en oeuvre globale du mouvement de solidarité HeForShe. Il contient des informations générales sur la campagne, présente des étapes de mise en oeuvre de la campagne faciles à suivre et fournit une liste d’outils et de ressources disponibles sur la campagne. Il a été spécifiquement conçu pour les parlementaires. D’autres kits d’action similaires existent égale­ment pour les organisations de la société civile et d’autres défenseurs de l’égalité des sexes.

MESSAGES LES CLÉS

  • L’inégalité entre les sexes fait partie des violations des droits de l’homme les plus persistantes de notre époque. Bien qu’elles soient combattues depuis de nombreuses années, les inégalités entre les femmes/filles et les hommes/garçons continuent d’exister sous des formes inacceptables dans le monde entier.
  • HeForShe est un mouvement de solidarité en faveur de l’égalité des sexes qui encourage les hommes et les garçons à militer et à prendre parti pour les femmes et les filles, à briser les tabous, à s’exprimer et à inciter leur entourage à agir pour promouvoir l’égal­ité des sexes.
  • L’égalité des sexes n’est pas une problématique exclusivement féminine. C’est un droit de l’homme qui nous concerne tous : les femmes et les filles tout comme les hommes et les garçons. En effet, lorsque l’égalité des sexes imprègne la vie sociale, politique et économique quotidienne, nous sommes tous gagnants. L’éman­cipation des femmes est un atout pour l’humanité tout entière. L’égalité des sexes libère les femmes, mais aussi les hommes, des rôles sociaux prédéfinis et des stéréotypes sexistes.

Cliquez ici pour voir l'Action Kit.

Ces lignes directrices pour lutter contre le harcèlement sexuel et la violence contre les femmes dans les parlements. Ces lignes directrices proposent des conseils et des informations pratiques aux parlementaires et au personnel parlementaire sur la manière de transformer les parlements en environnements sensibles au genre, exempts de sexisme et de violence. Elles contiennent également de nombreux exemples de bonnes pratiques provenant de parlements du monde entier.

Cliquez ici pour voir les lignes directrices.

S’il est clair que le degré de sensibilité au genre varie d’un parlement à l’autre, des améliorations sont possibles partout dans le monde. Cet outil est donc utilisable par tous les parlements, quel que soit le système politique qui les régit et quel que soit leur stade d’établissement. L’auto-évaluation n’a aucunement pour objectif d’établir un classement des parlements. Il s’agit plutôt d’aider les institutions à cerner leurs points forts et leurs points faibles afin de définir des priorités qui leur permettront de se renforcer.

L’outil fournit un cadre de discussion entre parlementaires, décisionnaires de l’administration parlementaire et personnel parlementaire. Il s’agit de répondre à des questions qui portent sur les politiques et l’action du parlement. Cliquez ici pour y accéder. 

“Penser à la politique. Manuel pour les femmes nouvellement élues” de la Basqueskola Virginia Woolf vient d’être publié par L’Association des Municipalités Basques (EUDEL) et  l’Institut basque pour les femmes (Emakunde). Ce manuel à destination des femmes prenant leur fonction d’élue pour la première fois donne des conseils sur comment aborder leur rôle d’élus locaux. Il apporte un éclairage sur les défis auxquels les femmes élues font face et leur rappelle qu’elles ne sont pas seules dans leur situation. Se faire élire n’est pas la fin des obstacles pour les femmes en politique. La prise de décision et l’égalité de la représentation entre les genres sont influencées et rendues difficiles par des normes et des règles non-dites.

Le Manuel est un outil pour faciliter l’autonomisation des femmes dans leur rôle de dirigeante politique et il présente un processus à trois niveaux. Cela commence avec la sensibilisation au niveau de  l’individu sur les défis particuliers que rencontrent les femmes élues ; suit la sensibilisation de toutes les élues et leur regroupement autour d’intérêts stratégiques communs ; la dernière étape est la transformation du modèle de société, grâce à laquelle le changement peut s’effectuer. Cliquez ici pour accéder au rapport. 

Le présent guide de bonnes pratiques vise à éclairer les acteurs locaux sur les outils et les démarches pertinentes d’implication des femmes dans la gouvernance locale. Il met aussi en exergue les interactions entre le développement local et la participation des femmes rurales à la vie politique locale. 

Pour lire ce guide, veuillez cliquer sur ce lien.

Le premier cours en ligne d' AGORA, 'Initiation pour les nouveaux parlementaires' est conçu pour les parlementaires qui sont élus pour la première fois. Il peut également être utilisé par le personnel parlementaire, les praticiens et les bailleurs de fonds, les étudiants et le grand public.

Le manuel Les Femmes au parlement – Au-delà du nombre est une contribution de International IDEA au renforcement de la particiption des femmes à la vie politique. Il se veut un outil pratique. Des universitaires, des militantes et des personnalités politiques proposent des analyses du statut des femmes qui participent au pouvoir en Afrique francophone et dans d’autres régions ainsi que des facteurs qui déterminent ce statut. Ce manuel présente divers aspects tels que les systèmes électoraux, les quotas et les mécanismes auxquels les femmes peuvent avoir recours pour influencer le processus politique. Des études nationales décrivent les expériences de femmes qui ont participé aux législatures de divers pays du monde, notamment francophones.