Une nouvelle étude de l’UIP et de l’Union parlementaire africaine (UPA) révèle que le sexisme, le harcèlement et la violence à l’égard des femmes sont omniprésents dans les parlements du continent africain. 

Il s’agit de la deuxième d’une série d’études régionales de l’UIP, qui fait suite à un rapport de 2018 sur les parlements d’Europe.

Les dirigeants africains ont célébré le 26e sommet de l'Union africaine du 21 au 31 Janvier, à Addis-Abeba. Cette édition de la réunion a été particulièrement axée sur l'égalité des sexes et les droits des femmes.

Nigeria, Mali, Liberia, Kenya, Côte d'Ivoire, Afrique du Sud... depuis près d'un siècle, on observe un peu partout sur le continent des manifestations de femmes dénudées. Un geste qui ne se veut pas libertaire mais désespéré : l'image de ces mères et de ces filles dans leur plus simple appareil suffit parfois à désarmer les autorités.

Avec les prochaines élections législatives et communales, le nombre de femmes sur les listes va-t-il s’augmenter ? A la veille des élections législatives, l’Institut national pour promotion de la femme (Inpf) a organisé, jeudi 19 février, une rencontre avec une palette d’acteurs sociaux pour échanger sur la problématique du positionnement des femmes sur les listes électorales.

Vingt-et-une femmes, issues de huit formations politiques et futures candidates aux prochaines élections générales en Côte d’Ivoire, ont participé à un atelier de renforcement de capacités sur "la maîtrise du poste électif et des techniques de construction du programme politique des candidates" à Grand-Bassam.

Un forum national des Ministres et Chefs de division du Genre est prévu du 24 au 26 février 2015 à Kinshasa pour lutter contre les violences sexuelles et celles basées sur le genre au niveau national et provincial.

Ce forum est organisé avec l’appui des partenaires techniques et financiers PNUD, Unicef, UNFPA, ONU femmes.

Cette information a été livrée vendredi 20 février au siège de l’UFPA, situé sur boulevard du 30 juin, dans la commune de la Gombe à Kinshasa  par le professeur Mangalu Mobhe, coordonnateur de cellule d’étude au ministère du Genre.