Canada
Julie Miville-Dechêne, Présidente, Conseil du statut de la femme
Monsieur le Premier Ministre,
Le 25 avril prochain marquera le 75e anniversaire de l’obtention du droit de vote et d’éligibilité des Québécoises.
Elles sont trois femmes aux opinions politiques bien arrêtées. Elles se connaissent par la force des choses, même si elles se parlent rarement. Et elles caressent le même objectif: une victoire le 19 octobre.
Les 700 employés de l'Assemblée nationale - pages, gardiens de sécurité, employés d'entretien, etc. - sont couverts par une politique sur le harcèlement et la violence sexuelle.
Mais aucune directive ne s'applique aux élus et à leur personnel, soit environ 500 personnes.
À la suite du dévoilement le 27 février dernier d'une politique en itinérance, les Tables régionales des groupes de femmes de Montréal, de la Montérégie et de Laval interpellent d'une même voix les nouvelles et nouveaux ministres sur l'adoption d'un plan d'action en itinérance.
La ministre responsable de la Condition féminine, Stéphanie Vallée, n'écarte pas l'idée de légiférer en imposant des quotas pour assurer une meilleure représentativité des femmes à l'Assemblée nationale, mais elle se questionne sérieusement sur l'efficacité réelle de ce type de mesure.
Radio-Canada a appris que la présidente de l'Association des femmes autochtones du Canada, Michèle Audette, compte se lancer en politique fédérale sous la bannière libérale.
Le Conseil d'administration du RAFIQ réuni le 26 avril dernier, appelle les femmes immigrées et racisées du Québec à s'impliquer plus activement en politique active et ce, quelque soit leur allégeance politique.
La faible représentation des femmes à l’Assemblée nationale convainc une fois de plus le Conseil du statut de la femme de la nécessité de mettre en œuvre des mesures incitatives pour élire une députation représentative de la population québécoise.
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